Kidnappe-moi (Karma x Nagisa)

Chapitre 3

Karasuma : Oi, c'est quoi ce regard meurtrier que tu me lances ?

Moi : Tu parles du petit androgyne comme d'un objet ! Arrêtes ça, c'est peut-être un otage, mais il reste un être humain et il n'est même pas notre cible, alors ne parles plus de lui comme ça !

Karasuma : Ne me dis pas que... Tu t'es attaché à lui ?

Là, le temps s'était arrêté. Mon cœur s'était accéléré, mais j'étais incapable de répondre au boss. Etre attaché à lui ? Non... Je m'inquiétais pour lui mais j'étais pas attaché à lui... Si ? Remarque, quand je m'étais rendu compte qu'il avait disparu, j'étais anormalement stressé... Je secoua la tête et tenta de reprendre mes esprits. Non ! Non ! Non ! J'avais appris à ne pas ressentir ce genre d'émotions ! Je ne pouvais pas l'être ! Le boss se faisait simplement des idées à cause de mon comportement ! Il était juste un garçon de mon âge qui avait eu la malchance de naître dans une famille qui n'était pas faite pour lui, c'était tout ! C'était juste parce qu'on avait le même âge, oui c'était ça et pas autre chose ! Il était gentil et ne méritait pas ce qui lui arrivait ! J'en fis part au boss, en essayant de paraître le plus naturel possible, vu son regard sceptique, j'avais cru pendant l'espace d'un instant qu'il ne me croyais pas, mais il s'était contenté de soupirer, avant de juste m'ordonner de l'enlever à nouveau. Quelque part... Je ressentais une sorte de joie, j'allais revoir le petit androgyne, mon seul et premier ami...

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Cela faisait maintenant à peu près une semaine que j'avais eu pour ordre d'à nouveau l'enlever et le boss m'avait également demander d'attendre une bonne semaine, juste pour la prudence. Cette semaine m'avait parut extrêmement longue sans lui avec moi... Mais bon, l'heure n'était pas aux plaintes ! Je venais de finir de me préparer et sortis de mon repaire, puis me dirigea vers la maison, enfin plutôt, la demeure du petit androgyne en empruntant des passages sombres et étroits, qui étaient surtout utiliser pour pouvoir nous déplacer sans nous faire repérer. Au bout de vingt minutes de marche, j'atteignis ma destination et à mon plus grand étonnement, masse de gardes du corps étaient postés de part et d'autres de la demeure. Ils avaient renforcés la sécurité ? Pourquoi ? Je croyais que son père se fichait complètement de lui ? A mois que... Ça soit l'œuvre d'une tierce personne... Oui, ça ne pouvait être que ça ! Ça non plus c'était pas prévu ! Non... Il fallait que je me reprenne, il devait bien y avoir un tout petit endroit n'étant pas surveillé... Karma, cherche bien... Je me servis de toutes mes sensations pour essayer de détecter un passage étroit à travers toute cette sécurité et je finis par en trouver à l'arrière, dans le jardin. Comme la dernière fois ! Je me faufila donc à travers les arbres en fond de l'extérieur et lorsque j'arrivais devant des buissons, je m'accroupis et observa les alentours... Et là, je le vis... Comme la dernière fois, en train de regarder ses par terres de fleurs et... en présence d'une fille. Qui était-ce ? Certainement une amie à lui, mais il avait l'air... épanoui en sa présence, en tout cas ils avaient l'air de bien s'amuser... Matte... A quoi je pensais ?! C'était pas vraiment le moment ! Je devais attendre un moment où je pourrais l'attaquer par derrière... Plusieurs minutes passèrent, mais ils n'avaient pas l'air de vouloir partir ou quoi que ce soit, pas le choix, je devais être rapide et le prendre avec moi furtivement. Je sortis des buissons et évidemment, il fallait qu'il y ait une seule putain de branche et que j'y marche dessus ! Le petit androgyne et la fille sursautèrent et se retournèrent immédiatement. Il me regardait avec surprise, tandis que son amie s'était immédiatement mise sur ses gardes.

Kayano : Qui es-tu ? Qu'est-ce que tu fais là ? Pourquoi es-tu passé par le jardin pour entrer ?

Nagisa : Karma...

Kayano : Nagisa-kun, tu le connais ? Attends... Ne me dis que c'est lui l'enfoiré qui t'as enlevé ?!

A cette question, je vis le visage du petit androgyne se tendre et laissa la question de la fille en suspend tout en regardant tristement le sol. Celle aux cheveux verts se tourna alors vers moi et me fusilla du regard.