TOME II: PARTIE 9

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Mon cœur débordait littéralement de bonheur, mes rêves étant en cours de réalisations. Je fermai les yeux et me laissai choyer par les deux esthéticiennes qui s’affairaient à me faire une pédicure et manucure tandis qu’une coiffeuse s’occupait à sublimer ma tête.

_ Quelle couleur de vernie aimeriez-vous madame ? Entendis-je soudainement.

_ Ngoné tu ne veux toujours pas me montrer ma tenue ? 

Cette dernière me fit un non de la tête en se contentant de sourire tout simplement.

_ Un rose pâle ça fait plus naturelle. Répondis-je à la fille.

J’avais l’impression de vivre un véritable conte de fée. Tout comme cendrillon qui s’était rendue à son bal, moi aussi j’allais me rendre au mien ce soir  sauf que mon bal à moi était un gala de charité.

_ Après nous passerons au showroom récupérait ta tenue et tes accessoires avant de rentrer à la maison. Tu passeras la journée là-bas j’ai proposé à mon frère de venir t’y chercher directement étant que donné que c’est plus proche pour aller aux Almadies que de quitter Marsat avec les embouteillages…..

J’observai Ngoné blablater encore et encore. Plus je la regardai, plus je me rendais compte qu’elle n’avait pas que pour similitude les traits du visage avec sa mère mais aussi le même caractère. Elle était aussi loquace que sa daronne et partageait avec cette dernière cette virtuosité à fourrer leurs nez partout en voulant tout savoir de tout le monde.

_ Lorsque Sir m’a convoqué à son bureau j’ai pensé à beaucoup de choses sauf me requérir pour te confectionner une sublime tenue pour samedi….. Me fit-elle savoir

_ Ah oui il te l’a dit quand ?

_ Mercredi ! En de si bref délai j’ai dû chercher le tissu parfait et trouver le style qui t’irait comme un gant. Avec la somme qu’il m’a remis s’il ne te trouve pas belle ce soir c’est certain qu’il m’écorchera….

Sa dernière phrase et surtout la mine qu’elle fit, m’arracha un rire franc. Bien que j’étais tentée de lui demander combien est ce qu’il l’avait donné je me résignais à le faire. Même si elle était gentille avec moi ce n’est pas que je me méfiai mais que je préférai encore l’étudier tout comme Momy et sa mère. Elles semblaient trop parfaites trop gentilles pour être vraies.

_ Pour votre mariage bien évidement l’honneur me reviendra de  confectionner toutes tes tenues ! Sous-entendu-t-elle avant de prendre son téléphone pour pianoter quelque chose sur l’écran qui me semblait un message sans doute.

Certes il était maintenant question de mariage entre son frère et moi, mais en quittant ma maison il ne m’avait rien dit de précis concernant la date. Juste après son retour du tête-à-tête avec papa sur la terrasse, il avait pris congé pour rentrer avec David. Alors j’ignorai comment est-ce qu’elle savait à moins que ce soit son frère qui le lui dit.

_ Sène mariage rek dou yomb dé Hamna sakh souboba maye nekk sa première njeuké (Votre mariage ne sera guère simple. En plus je sais qu’au jour J ce sera moi ta belle-sœur attitrée) cligna-t-elle des yeux dans un sourire qui laissait apparaitre sa gencive toute noire avec de belles dents blanches alignées.

_ Bou nékhé Allah tekk thii yow sama njeuké gua ba paré ndakh yaye rakkou amour. (Si Dieu le veut ! En plus tu es déjà ma belle-sœur car tu es la sœur d’amour) Me contentai-je de répondre en souriant moi aussi.

_ Ah le voilà qui arrive !  Emit-elle soudainement

_ De qui parles-tu donc ?

_ De Bassirou je lui ai envoyé un message pour qu’il vienne nous prendre étant donné qu’il était en ville ça nous évitera de prendre un taxi.

REBELLE Kde žijí příběhy. Začni objevovat