Je t'aime trop pour te le dire

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Chapitre 47 : Je t'aime trop pour te le dire

Point de vue : omniscient 

La salle était noire de monde. Enzo d'ailleurs ne s'attendait pas à ce qu'il y ai autant de personne qui acceptent de venir pour célébrer leur réussite au concours. C'est vrai que Bess pouvait être une vraie garce quand elle le voulait, et Enzo le savait, mais personne ne pouvait nier son talent pour la communication. D'ailleurs, dans l'équipe, c'était elle qui s'occupait de l'image de marque de leur petite entreprise et s'assurait de la communication avec Alice, une web designer très douée, une des nombreuses connexions de Bess. 

Enzo serra une main pour la centième fois de la soirée. Il remercia l'invité, un journaliste spécialisé dans la mode, qui comme les autres, le félicitait pour ses créations. 

A peine Enzo, eut le temps de souffler, qu'un groupe de fille s'agglutina autour de lui en gloussant. « Enzo, félicitation pour le prix. Tu l'as bien mérité ! » dit une grande brune en l'enlaçant. « Oui, on espère être aussi doué que toi et toute l'équipe, l'année prochaine ! » Rajouta la petite blondinette du groupe, en tapotant son épaule. Enzo, esquissa un sourire tout en leur assurant qu'elles s'en sortiraient très bien. Les deux filles firent une moue douteuses avant de hausser les épaules en se remettant à rire. 

Enzo, tourna sa tête vers la troisième fille du groupe, beaucoup plus réservée et moins tactile que le reste de la bande. Pour plusieurs raisons, notamment le caractère et la couleur des cheveux de l'étudiante, elle lui faisait beaucoup penser à Lucie. « En tous cas, tu pourras dire à Monica, que si elle a encore besoin de petites mains pour coudre les créations, on est là » rajouta la rouquine. « Plutôt le mannequinat » pour nous dit la brune en faisant mine de prendre la pause. La rousse monta les yeux au ciel en grommelant un « ouais, c'est ça » avant de poussant ses deux amis, pour le laisser tranquille. 

Enzo eut un petit rire, il imaginait très bien Lucie et Marion dans la même situation. Soudain, son estomac se noua d'appréhension. Il souhaitait énormément que Lucie vienne ce soir. D'ailleurs, il guettait souvent la porte, mais d'un autre côté, une infime partie de lui espérer ne pas l'avoir, évitant ainsi le risque de ne pas réussir à la convaincre et de la perdre pour de bon. 

Il prit une coupe de champagne qu'un des serveursengagés pour l'occasion lui tendait. Il scruta la salle à la recherche d'unetête rousse, mais elle ne semblait pas encore être là. 

Monica, qui de loin avait observé Enzo, lui fit un clin d'œil pour lui redonner courage avant de se remettre à discuter avec ses interlocuteurs. Bess était quant à elle était occupée avec des premières années qui ne voulaient pas la lâcher. Dylan et Maxime quant à eux, discutaient avec deux mannequins qui avaient effectué un shooting photo avec le photographe récemment. Toute sa petite équipe semblait occupée à recevoir des éloges. Enzo scruta encore une fois l'entrée avant de soupirer et se diriger vers le balcon pour prendre l'air. 

L'air était un peu frisquet, mais aussi revigorant, il inspira longuement pour faire redescendre le stress qui montait. Comme cela ne lui suffisait pas, il se dirigea vers un des groupes d'invités qui fumaient et leur demanda une cigarette et un briquet. 

Après avoir allumé sa cigarette, il se dirigea du côté opposé. Il prit alors une grosse bouffée en fermant les yeux quand il fut interrompu par une personne derrière lui. « On ne t'a jamais dit que fumer tue ? »

Enzo au son de cette voix doucereuse se retourna immédiatement, la bouche légèrement ouverte d'étonnement. Il put discerner une silhouette cachée dans la pénombre. Il se rapprocha pour mieux voir Lucie qui sortait de l'obscurité. 

Alors qu'elle s'avançait vers lui, un rayon de lune l'éclaira et fit scintiller les perles qui étaient sur la robe. Sa présence paraissait céleste ou plutôt chimérique. Il se pinça la main discrètement pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. C'était bien elle.
Enzo ne pouvait s'empêcher de l'admirer abasourdi, la robe lui allait parfaitement. Marion avait eu une très bonne intuition sur la coiffure. Un joli chignon grec dont seulement quelques mèches s'échappaient au niveau du cou, obligeant n'importe qui, à admirer son cou nacré, qui était agrémentait d'un bijou argenté très discret en forme de feuille de laurier.


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