Qui a dit que mon cas était désespéré

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qui a dit que mon cas était désespéré !

Marion, riait comme une folle au téléphone. Je n'arrivais pas à y croire je lui racontais outrée ce qu'Enzo avait osé m'offrir et elle, elle riait !

- Il faut avouer qu'il a du cran. Dit-elle en essayant de reprendre sa respiration. Ça me donne envie d'en connaitre un peu plus sur lui, on ne rencontre pas un gars comme ça à tous les coins de rue. Mais ! s'exlama t-elle, le plus important dans l'histoire Lucie c'est de savoir, si ... elle laissa un long silence se prolonger « tu l'as utilisé ». Elle se remit à rire à gorges déployée.

- Bien sûr que non !

- Et pourquoi pas? Tu sais, je suis presque sûr que si tu lui disais oui, il ne s'y attendrait pas, ça l'abasourdirait totalement et ce serait un très bon point pour toi.

- C'est important Marion! Dès que je pense qu'il est un tant soit peu sérieux, il faut qu'il gâche tout en se moquant de moi.C'est vrai quoi! On était tranquillement ensemble, il avait respecté que je ne sois pas prête, on a passait trois heures merveilleuses à se parler de tous et de rien devant un film. J'ai presque cru qu'on était un ...

- Oh non ! ne me dis pas que tu es tombée amoureuse Lulu ?!

- Non bien sûr que non ! je dis juste que je ne sais jamais sur quels pieds dansaient c'est tout. Ne montes pas tout de suite aux conclusions... Oh ! et puis je n'ai pas le temps de te parler mon éditeur va arriver d'un moment à l'autre, je te laisse.

Je soupirai en raccrochant. Moi, amoureused'Enzo ? Impossible. Certes maintenant je ne l'exécrais que par moment, et passer du temps avec lui ne me déplaisais pas mais de là à dire que je l'aimais. Nos corps s'attiraient mais ça restait là une simple attirance sexuelle.

Je me regardais dans le miroir accroché au mur du restaurant, dépitée par mon apparence.

J'avais réécrit les scènes érotiques toute la nuit dernière, et à chaque fois cela m'avais paru vague, pas assez proche de la réalité. Je n'arrivais pas à retranscrire la passion, l'excitation. J'avais fini par boucler l'écriture à 5 heures du matin, ce qui fait que je n'avais pas entendu mon réveil sonner. J'avais donc pris la première chose que j'avais sous la main, ma robe en jean noire qui sortait du sèche-linge, fait un trait eye-linerunpeu mal fait et un chignon plutôt brouillon.

C'est sûr que ce n'était pas les miracles d'hier. Je soupirais en essayant de remettre de l'ordre, mais sans grand succès. 

Xavier, mon éditeur vint me rejoindre quelque minute après, on commanda puis il commença à lire mon ébauche de manuscrit.

Ce restaurant était l'endroit fétiche de mon éditeur pour les réunions de travail. Je crois savoir la raison, ça lui permettait de profiter du restaurant sans avoir à payer car ça constituait une « réunion de travail » pour ma part, je préférais les réunions dans son bureau, c'était plus pratique.

En même temps, cet endroit n'était pas désagréable, c'était un restaurant typiquement français, ce que les touristes aiment en général. Huitres, escargots, grenouilles tous les plats considérés de tradition française, pour un prix assez abordable à mon goût.

La décoration était elle aussi classique, la tapisserie faisait un peu ancienne, et suspendu au plafond, des lustres en verre.

On aurait presque pu croire à une ancienne salle de bal de l'époque de louis XIV, une impression renforcée par les multitudes de miroirs que l'on pouvait trouver dans cette pièce.Une fois, alors que mon éditeur, étudiait un de mes chapitres des romans précédents, je m'étais amusée à compter les miroirs. Il y' en avait vingt et un en tous.

Le serveur nous apporta nos plats, juste au moment où Xavier avait fini de survoler l'histoire, c'était le timing parfait.

- He bien dis donc ! Ça commence à devenir chaud. Ça n'a pas encore de quoi devenir un best-seller mais ça s'en rapproche.

- Ça veut dire que vous me gardez chez vous ?

- Non, vous êtes encore sur la border line, tous dépendra du reste. Mais l'histoire est différente de ce que vous avez l'habitude de faire. Ça sort de l'ordinaire et ça c'est une bonne chose. J'en déduis que vous n'êtes plus vierge, je ne sais pas qui est cette homme, mais je tiens à le remercier.

Je me contentais de feindre un sourire, et pris une bouchée de ratatouille.

Xavier me fixa pendant un long moment, en se caressant les lèvres. Je m'essuyais la bouche peut être avais-je de la sauce sur le visage ?

- C'est la première fois que je vous vois avec un suçon. Ça vous rend encore plus désirable.

Quoi ?! Je pris mon poudrier qui se trouvait dans mon sac, à cause de mon retard je ne m'étais pas aperçus, mais j'avais bien une jolie marque violacée sur le cou. Je pris un foulard que j'avais dans mon sac et le mis de tel sorte qu'il masquait le masquait totalement. 

Xavier eu un ricanement, il devait sûrement trouver ça vieux jeu de le cacher de cette manière mais tant pis.

- En tout cas Lucie, j'ai hâte de voir la suite de votre histoire.

- Quand vous voulez. J'eus un sourire victorieux sur le visage, j'avais gagné cette manche.

Mon éditeur passa ses mains dans ses  cheveux blonds puis rapprocha son visage vers moi.

- Que diriez-vous de me montrer la suite vendredi soir après un bon repas chez moi ? Il fit un sourire similaire à ceux d'Enzo, pourtant je trouvais qu'il manquait quelque chose.

- Ce ne serait pas à un rendez-vous par hasard ?demandais-je quelque peu gênée.

- Bien sûr que non, c'est juste une réunion de travail, tous ce qui y a de plus banal. Ses mots ne semblaient pourtant pas en accords avec ses actes, car il se rapprochait dangereusement de moi. 

"Non, désolé vendredi elle est prise! "

Je suis désolé pour le retard, mais avec les études et les examens, difficile de travailler sur mon histoire donc pour m'excuser je vais vous publier deux autres chapitres en plus voilà.  En espérant que la suite vous plaira, si vous voulez me dire ce que vous en pensez n'hésitez pas, j'adorerais en parler avec vous ^ ^



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