Enfin!

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chapitre 22: Enfin ! 

Chapitre : Enfin !

Jamais je n'aurais imaginé être capable de faire un tel show, non seulement, je n'avais pas eu une seule hésitation tout le long de la musique, mais en plus, j'avais réussi à prendre le pouvoir sur Enzo. C'était comme si j'avais découvert une nouvelle Lucie, et j'adorais ça.

Au départ, il fallait avouer que j'avais été anxieuse, et quand j'attendais dans le couloir à moitié nue, je me demandais encore pourquoi je faisais ça, mais à peine la chanson s'était enclenchée que tout mon stress s'était envolé.

Et maintenant, me voilà sur un lit, Enzo assit à califourchon sur moi, à me détailler du regard. Il était sexy comme ça. Sa chemise grise irisée ouverte de deux boutons laissait voir sa glotte. Hé, oui ! La folle de la glotte était de retour, mais je n'y pouvais rien, elle paraissait si virile. J'avais envie de la lui embrasser et c'est ce que je fis après m'être accrochée à son dos.

- À ton tour de faire un petit striptease. Commandais-je.

Il ne se contenta pas simplement de défaire les boutons, mais déchira sa chemise. Je me mis à éclater de rire. Il en joua et tout en jetant à terre sa chemise me lança un regard étincelant de malice.

- Tu es sûr que tu es prête ? Tu sais qu'on peut arrêter si tu ne le sens pas. Rappela-t-il.

Je lui déboutonnais sa ceinture pour lui répondre, « bien » rajouta-t-il « mais, sache qu'il n'y aura pas de retour en arrière ».

Il se remit à m'embrasser avec plus d'ardeur, jamais je n'avais senti mon corps brulé à ce point, et mon bas-ventre était pris d'une douleur exaltante. Ses lèvres s'aventurèrent sur mon cou pour descendre vers mon buste, il commença à défaire les crochets qui se trouvaient sur le devant de mon corset. Ses yeux noirs étaient enflammés. Je ne sais pas si c'était d'impatience ou d'envie, mais il déchira mon corset abimant plusieurs agrafes au passage. Il ne s'en préoccupa pas, et se contenta de fixer ma poitrine nue.

Je rosis, quand je sentis une tension sur mes seins, rien qu'à la vue du sourire coquin d'Enzo. Il caressa ma poitrine du bout des doigts, ce qui eut pour effet d'intensifier la tension que je sentais sur mes mamelons. Je fermais les yeux tandis qu'il commençait à me goûter. Mon corps ne pouvait s'empêcher de se cambrer dès que je sentais sa langue, les titiller subtilement. La bouche d'Enzo descendit vers mon nombril en déposant quelques baisers au passage. Il allait s'attaquait au bas.

Mon stress commençait à revenir, on allait entamer les choses sérieuses pensais-je et des tas de questions commencèrent à se bousculer dans ma tête : Qu'est-ce que je dois faire, fallait-il aussi que je m'occupe de lui avant, mais je n'ai encore jamais fais-ça ! Je n'en ai jamais touché !

-Attend ! Dis-je alors qu'il commençait à détacher les bas du porte-jarretelle. Il s'arrêta net, et releva la tête vers moi.

- On n'a dit qu'on allait jusqu'au bout, qu'est-ce qui se passe ?

- je ne suis pas sûr de savoir... Je montrais du doigt son érection, gênée. En à peine dix secondes, j'avais réussi à ruiner toute l'atmosphère me dis-je, alors qu'il se levait du lit pour partir vers le salon.

- Ne t'inquiète pas, je m'occupe de tous, tu n'as qu'à apprécier. Il éteignit la lumière.

J'entendis le bruit d'un pantalon tomber à terre suivis d'un bruit de papier que l'on déchire. Je ne voyais rien à part son ombre qui se rapprochait du lit.

- ferme tes yeux. M'ordonna-t-il.

Je m'exécutais. Il enleva ma culotte, caressa mes jambes, avant de les parsemer de baisers, se rapprochant de plus en plus de mon intimité.

Je sursautais alors que sa langue touchait un endroit qu'aucun homme n'avait eu le droit de toucher au part avant. C'était une étrange sensation.

D'un côté, je me sentais totalement détendu, mais aussi particulièrement sous tension, à chacun de ses gestes, c'était comme un coup d'électrochoc. Mes mains s'accrochèrent aux draps et je luttais pour ne pas laisser de bruit pervers sortir de ma bouche.

Mon dos se cambrait tandis que des frissons parcouraient tout mon corps. Je ne voulais pas que ça s'arrête, et pourtant, j'avais l'impression qu'il ralentissait le rythme dans le but de me frustrer. Il ne reprenait activement qu'après m'avoir entendu grogner de mécontentement, plusieurs fois.

Mon souffle devenait plus saccadé et mon cœur battait à un rythme effréné, me retenir aux draps ne servait plus à rien et tandis que mon corps ondulait sur le lit, un cri de contentement s'échappa.

- Encore ! soupirais-je avec une voix qui m'était inconnue.

Je sentis le poids du corps d'Enzo, ainsi qu'une partie particulièrement chaude de son anatomie s'appuyer sur mon bas-ventre. Je ressentis soudain une douleur perçante alors qu'Enzo passait à l'acte. Je lâchai un gémissement de douleur, il rentra donc plus doucement. La douleur était encore présente, mais légèrement, il commença alors à me donner de légers coups de bassin. Une étrange sensation s'emparait de moi au fur à mesure qu'Enzo accélérait le mouvement.

Son visage avait une expression que je ne lui avais encore jamais vue, ses sourcils étaient un peu froncés, ses paupières fermées, et sa bouche à moitié ouvert poussant des grognements.

Il ouvrit les yeux, et me surprit en train de le regarder, il prit une moue sexy avant de m'embrasser. Mes mains se serrèrent autour de son cou, pour qu'il soit le plus proche de moi. Je pouvais sentir ses muscles dorsaux travailler sous mes doigts. Enzo était plus musclé que je ne le pensais, mais cela ne le rendait que plus attirant, je m'accrochais à lui tendit qu'il montait encore en puissance s'enfonçant de plus en plus. L'irritation avait maintenant fait place à un chatouillement des plus agréable, m'arrachant des gémissements, à chaque va et viens.

Enzo avait bien raison quand il disait qu'il y avait plus que des sentiments, c'était beaucoup plus que ça, c'était un tout. La chaleur qui se dégageait de nos deux corps en fusion, la transpiration qui avait ici un pouvoir d'attraction, ce flot sensations à l'intérieur qui se déversait dans chaque particule qui composait mon corps. Mon esprit ici n'en avait rien à faire des sentiments en ce moment, tout ce que je voulais, c'était continuer ce tour de carrousel jusqu'à la fin.

Ici il n'y avait aucun doute, nous ne formions qu'un, je ne me demandais pas non plus si ces gestes représentaient notre amour, je n'en avais rien à faire, c'était agréable et tendre, j'étais bien trop occupé pour me questionner sur les méandres de mes sentiments.

Enzo me dévorait littéralement du regard en remarquant tous les infimes changements de mes traits que provoquait sa dextérité. Ces petits éclats marron qui se cachaient dans ses pupilles flamboyaient.

Qu'est-ce qu'il pouvait être sexy quand il se mordait sa lèvre inférieure ! Je me jetais de nouveau sur lui, laissant mes mains se baladait dans ses cheveux. Le plaisir devenait trop intense, et malheureusement pour lui la seule chose à laquelle je pouvais m'agripper était sa chevelure. Cela ne semblait pas le gêner et au contraire, cela ne le fit qu'émettre plus de grognement alors qu'il m'embrassait. Je ne tenais plus et je n'étais pas la seule.

Enzo, tomba à ma droite, à porte d'haleine, tout comme moi. Je n'arrivais pas à décoller ce sourire de mon visage avec toutes ses premières fois. La perte de ma virginité, mes premiers orgasmes et tout ça avec celui que j'aimais.


Voilà ! Je dois avouer que cette scène a été trés dur à écrire, donc n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.  

êtes vous prête à coucher?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant