On n'attrape pas une Lucie avec des compliments (version 2)

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chapitre 13 : On n'attrape pas une Lucie avec des compliments

Pdt de vue d'Enzo

L'expression du visage de Lucie ne présageait rien de bon. Elle était si figée qu'on aurait dit une poupée de cire au musée Grévin.

Je connaissais Lucie depuis longtemps, elle avait toujours été complexée par son physique même enfant. Tout ça à cause d'une bande de gamins sans cervelle qui pensaient que parce qu'elle était rousse, elle était forcément laide. Le pire dans l'histoire c'est qu'elle en était encore persuadée même maintenant.

Le maillot de bain allait vraiment être une épreuve pour elle, je m'en étais douté depuis le début. J'avais même hésité à lui demander à être le modèle mais au regard du temps qui nous restait elle était mon dernier espoir.

Le maquillage terminé, Lucie était directement venue me voir.

Elle était toute gênée dans son peignoir et cessait de remettre le haut du peignoir correctement, en basculant d'un pied sur l'autre en se mordant la lèvre, elle n'osait même pas me regarder dans les yeux. Elle était plutôt mignonne comme ça. Je ne sais pas si c'est parce que j'ai une âme de tortionnaire, mais j'ai toujours aimé la voir embarrassée.

Malgré ça il me fallait la rassurer si je ne voulais pas qu'elle foute en l'air des mois de travail.

Malgré ça il me fallait la rassurer si je ne voulais pas qu'elle foute en l'air des mois de travail.

- Enzo je ne pense pas.

- Un contrat est un contrat Lucie tu as promis. La coupai-je. Il ne fallait surtout pas lui laisser ouvrir la porte du doute sinon c'était terminé.

- Non, rectification. J'ai accepté de poser pour toi en vêtements, il n'a jamais été question de maillot de bain au départ.

- Qu'est-ce que ça change tu n'es pas toute nue non plus. Ma remarque fut accueillie par un rire sarcastique.

Si j'avais été d'humeur je l'aurais taquiné, en lui disant que si elle préférait, elle pouvait l'enlever, mais dire cela en ce moment lui aurait juste donné une bonne raison de partir. La seule manière de la faire rester s'était d'attaquer son ego. Je me rapprochai d'elle, l'obligeant à reculer jusqu'au mur. Tout en la dévisageant, je détachai le nœud de son peignoir, dévoilant légèrement ses formes pulpeuses.

- Tu sais ce que je pense Lucie ? Si tu ne veux pas le faire, c'est tout simplement parce que tu n'as pas le courage. Tout comme tu n'as pas eu le courage de rentrer dans mon bâtiment pour venir me voir, il y a deux jours. C'est assez décevant je dois dire, quand on est foutu comme toi.

Elle monta les yeux au ciel, en croisant ses bras. Elle se sentait intimidée, c'était un bon début.

- Tu sais quoi ? Tu as raison, si tu ne veux plus le faire vas-y. Tu peux partir. Je me débrouillerai. De toute façon, je m'y attendais un peu.

- Qu'est-ce que tu veux dire ? Rétorqua-t-elle en me lançant ce regard qui avait le pouvoir de vous fusiller sur place.

- Tu fais souvent ta grande gueule, la provocatrice, mais quand il faut agir... bizarrement il n'y a jamais personne. Ce n'est pas grave ... Tu n'es pas cap, tu n'es pas cap. Je la sentais hésiter, j'avais touché un point sensible, mais je n'en avais pas fini. « C'est vraiment dommage que ta copine Marion ne soit pas rousse, ça m'aurait évité des complications. Avec elle j'aurais été sûr de gagner. »

Ma réplique fit mouche, elle fronça les sourcils en serrant les poings avant de me cracher à la figure "Je vais te les faire tes photos, tu vas voir. Elles seront si séduisantes et provocantes que tu gagneras le concours rien qu'avec celles-ci, et sans l'aide de Marion."

Elle jeta son peignoir sur le sol en criant à Marc qu'on était loin d'avoir fini et qu'il était temps de se remettre au travail.

Mission accomplie, j'avais réveillé la tigresse enfouie en elle.








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