The Old Manor (L.S)

WINTER - 16

"Parfois, révélation divine signifie tout simplement éveiller le cerveau à percevoir ce que le cœur sait déjà."

Anges et demons - Dan Brown

Louis se sent seul et tremblant depuis qu'il a mis fin à sa conversation téléphonique avec Harry, c'est pourquoi il regagne le bureau et se sert un verre de sherry avant de s'installer sur l'un des fauteuils près de la cheminée.

Au départ son réflexe a été d'éclater de rire ou d'incrédulité.

Mon pauvre Louis, tu perds les pédales, ton petit ami ne peut pas avoir plus de deux cents ans essaye-t-il de se rassurer mais là, installé devant l'âtre, il lève instinctivement son regard sur le tableau exposé devant lui.

Non. Ce n'est pas possible, tu dois rêver Louis, Lottie a infecté ton inconscient avec ses rediffusions de twilight et de wampire diaries !  tente-t-il de se reprendre.

Et puis, Harry n'est pas un vampire, il n'a pas essayé de te mordre essaye-t-il de rationaliser.

Mais rationaliser quoiii ? C'est une histoire de fou !

Un jour il est tranquille à Doncaster un train de boire des pintes avec ses amis et le lendemain il se retrouve dans un Manoir avec un petit ami qui a plus de deux siècles et, qui plus es, il a de drôles de visions.

Alors que la panique le reprends, Louis commence à suffoquer quand il entend la voix profonde d'Harry lui dire « calme-toi, respire mon ange... ».

C'est sûr qu'entendre son copain lui parler par télépathie a tout pour le rassurer ! tout ceci finit par vraiment l'énerver.

******

Au moment même, alors qu'Harry est en train de franchir la porte de l'avion un énorme « Tais-toi ! » viens briser ses tympans cérébraux, lui faisant perdre l'équilibre.

Heureusement, Arthur le retient par le bras de justesse.

- Ca va Harry ? s'inquiète son ami.

Celui-ci pose son bagage et masse ses tempes.

- Ce n'est rien, Louis est effrayé et il n'est pas très content souffle Harry.

- Bon, je crois vraiment qu'il va falloir qu'on parle constate Arthur.

- En effet, j'avais prévu de le faire mais laisse-moi me remettre cinq minutes...demande le bouclé.

- Bien sûr, après le décollage ? propose-t-il.

Harry acquiesce et se rend aux toilette pour se rafraichir tandis que son ami prend ses bagages.

- Puis-je vous aider ? propose un steward gentiment.

- C'est prévenant de votre part mais Monsieur Styles n'autorise pas à ce qu'on transporte ses bagages personnels et il les gardes à côté de lui répond gentiment Arthur, voyant que le jeune-homme débute.

Il repère la chef de cabine en train de foudroyer le garçon du regard et lui fait un signe de tête avec un grand sourire pour lui faite comprendre que ce n'est pas grave.

Il est espère que le steward, qu'il sait ne pas s'en sortir sans une bonne remontrance, évitera de se faire renvoyer.

Un fois installés confortablement devant un thé, Arthur se tourne vers Harry.

- Bon, tu m'explique maintenant ? lui demande-t-il, voyant qu'il a repris un teint normal.

Harry souffle, se replongeant dans ses souvenirs.