Qui redoute la solitude, craint les reproches de sa conscience.
Goswin Joseph Augustin
Histoire où Louis va aider Harry à rompre le carcan de sa solitude.
Happy-end
« Que ta voix, chat mystérieux, Chat séraphique, chat étrange, En qui tout est, comme en un ange, Aussi subtil qu'harmonieux ! »
Charles Baudelaire
Une fois ses affaires rangées et voyant qu'il n'est pas loin de midi trente, Louis décide de rejoindre Harry. Il descend au rez-de-chaussée et rejoint Alfred en cuisine. Plusieurs personnes y sont attablées en train de prendre leur repas. Louis souri à max puis aux autres.
- Excusez-moi de vous importuner Alfred, mais Harry, enfin monsieur Styles, m'a dit que vous me conduiriez au jardin d'hiver pour le diner explique gentiment Louis.
- Bien sûr, suivez-moi lui répond celui-ci.
Louis fait poliment un signe de tête pour prendre congé aux personnes attablées avant d'emboiter ses pas.
Alfred l'emmène au fond du couloir à droite après le salon et lui ouvre une porte en bois vitrée dévoilant une pièce emplie de lumière donnant sur un jardin fertile.
Des plantes grimpantes tombent des poutres centrales semblant s'être échappée du ciel formant ainsi des lustres de chlorophylle.
Un petit espace salon est agencé sur la droite tandis qu'Harry est installé devant une table dressée de l'autre côté.
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Dès qu' il aperçoit Louis un doux sourire illumine son visage laissant apparaitre des fossettes creusant ses joues mais son regard, toujours aussi perçant, reste indéchiffrable.
Quand Louis voit l'expression de celui-ci, il pense que ce garçon a tout d'un ange mais lorsqu'il croise son regard, il se dit qu'il pourrait tout aussi bien être le diable en personne.
En parfait gentleman, Harry se lève et viens tirer la chaise pour lui permettre de prendre place en face de lui.
Appréciant le geste, les joues de Louis prennent une légère teinte rosée bien qu'il se sente légèrement féminisé. Une jeune femme d'une trentaine d'année vêtue d'un tailleur jupe recouvert d'un tablier blanc leur apporte deux assiettes de crudités tandis qu'Alfred s'affaire à ouvrir une bouteille de chardonnay avant de remplir leur verre.
- J'espère que vous aimez le vin blanc Louis, je l'ai choisi spécialement dans ma réserve personnelle, il faudra d'ailleurs que je vous la face visiter à l'occasion...dit Harry, songeur.
- Eh bien si vous l'avez choisi je suppose qu'il doit être bon. Je crains malheureusement d'être néophyte en la matière répond Louis.
- Il va falloir remédier à cela car la connaissance de l'œnologie est nécessaire pour bien paraitre en société affirme Harry.
- Rassurez-vous, je ne vais pas vous transformer un ivrogne, dites-vous plutôt qu'apprécier un bon vin est tout aussi agréable qu'embrasser une belle femme ou un bel homme, à cela près que les plaisirs de la chair peuvent être pratiqués sans modération murmure-t-il en regardant Louis avec des yeux brillant.
