TOME II : PARTIE. 4

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_ Machallah tu sais que la class et la beauté est inné chez les Zahra. Répondait-elle souriante en tapotant le dos de sa petite fille.

Isseu couchée sur le ventre sur le tapis persan roulait des yeux en sommant à grand-mère de faire doucement. Attendant que ses petits diables daignent finir de se préparer je me prenais en photo quelques minutes avant d’aller recharger mon téléphone dont la batterie était à 70%. D’un seul geste, ma sœur s’empara de mon portable non loin d'elle pour tirer brusquement sur le fil du chargeur qui s’extirpa de la prise par la même occasion. 

_ Wa Isseu loy deff ni (Mais Isseu que fais-tu comme ça ?) Demanda mon homonyme.

_ Mame, sa batterie est pleine. Elle ne fait que gaspiller l’électricité.

Je souris simplement en ramassant mon mobile que je fourrai dans mon sac. Je n’allais pas lui donner le plaisir de me gâcher ma dernière soirée à Mbour.

_ Isseu hana ya téwal wa Sénélec thii Goh bii. (Isseu c’est toi qui représente la Sénélec dans ce secteur ?) Demandai-je subitement.

Elle se redressa.

_ Lou takh gua wakh lolou (Pourquoi dis-tu cela?)

_ Hana sa excès de contrôle thii courant bii. Sa souné fayal  lampe bi, sa couvre-feu 22h thii télé bi, débranchel chargeur bi bouko bayi thii prise bi. Isseu yow kagne nga nekk agent té yeugouniouko.
(A cause de ton excès de contrôle de l’électricité.  Tout le temps éteins les lampes, le couvre-feu de 22h de la télé,  débranche le chargeur ne le laisse pas dans la prise. Mais Isseu depuis quand es-tu devenu agent sans nous le sachions ?)

Je vu mami me faire une grimace avant de me sommer de me taire.

_ Mame bayi ko  hamo ki bouy yakkeu beugoul kéneu wakh. Wayé haral rek ba Alioune paré sangou dina ko wakh mou wekki lamp bi nekk thii nègue bi guay fanane liguay rèwe comme ça doto dégueu fayal lampe bii.
(Mamie laisse la, tu ignores comment elle est. Quand elle détruit elle veut que personne ne parle. Mais attend qu’Alioune termine de prendre son bain je lui dirai d’enlever la lampe de la chambre ou tu dors comme tu n’entendras plus éteint la lumière)

Au même moment ses diablotins firent leurs apparitions sur leurs 31 et plus excités que jamais en témoignaient leur énormes sourires aux lèvres. Ce soir je les avais invités à manger dans un fastfood.

Je me levai gracieusement plus souriante que jamais pour lancer à ma sœur.

_ Holal Isseu bouko dioté rek nako deff. Hamal rek ni hauteur lampe bi rawe 1m50 di dème.
(Regarde Isseu qu’il le fasse s’il l’atteint. Sache juste que la hauteur de la lampe fait plus de 1m50)

Je la voyais bouillonner de rage. Si elle n’avait pas mal au dos c’est sure qu’elle se serait déjà jeter sur moi encore. A défaut de le pouvoir, elle se rabattait sur des menaces.

_ Tay est ce hamgua nani thii leundeum guay fanane. (Sais-tu qu’aujourd’hui tu dormiras dans l’obscurité.) 

J’éclatai de rires.

_ Mane leundeum titalouma loumou leundeum leundeum damay housse diar. Marsat la deukk té bala ma guène contane goudi diot Bama guène. Adepte de la nuit guay wahal dé makk sama.
(L’obscurité ne m’effraie pas. Qu’importe le degré de l’obscurité ça ne m’handicape guère. J’habite Marsat et rien ne me rends plus contente lorsqu’arrive la nuit et que je sorte. Grande sœur c’est avec une adepte de la nuit que tu es en train de parler là)

Je lui tourner le dos sans lui laisser le temps de répondre. Heureusement pour moi que mon séjour chez elle allait se limiter à une semaine car demain je comptais bien partir avec grand-mère qui était de passage chez elle. Qu’importe l’endroit où irait Zahra Sougou, je l’accompagnerai. Il était inacceptable que je reste encore chez ma sœur et mettre ainsi ma vie en danger.

REBELLE Where stories live. Discover now