The boss. Tome 1

Chapitre 23 :

— Bonjour tout le monde.
— Bonjour Lya. Me répond sa mère. Bien dormi ?
— Oui merci et vous ?
— Oui parfait, je pense que nous pouvons nous tutoyer maintenant. Me propose-t-elle.
— Oui je pense aussi.

Après tout c'est la grand-mère de ma fille ... ça fait tellement bizarre. Me dire que ma fille à un pied dans la haute société, ces gens sont si froid, pour eux rien ne compte à part les billets, tu veux quelque chose ? Des billets, tu veux avoir ce travail ? Un billet, tu veux de l'amour ? Ah désolé je ne peux pas t'en donner mais voilà des billets et ça compensera, je ne veux pas de ça pour Harper, il en est hors de question.

— Bonjour maman.
— Bonjour mon chéri.

Il ne m'adresse aucun regard, aucun mots, c'est lui qui fait la gueule alors que c'est moi qui ait été agressée et qui l'ai vu laisser pour mort un homme, il se fout de ma gueule ?

— Hm, ce soir nous avons un bal de prévus les enfants.
— Ah bon ?
— Oui, ce sera sans grands chichis, ne vous inquiétez pas.
— Oh .. mais j'ai rien prévu pour ..
— Tu pourras regarder dans le dressing de la sœur de Julian, elle ne t'en voudra pas.
— Mais ça me gêne quand même. Ce sont ses vêtements à elle.
— Ou alors il y a le centre commercial pas très loin. Cela pourrait vous détendre et puis je garderai ma petite fille comme ça.
— Vous êtes sûr ?
— Mais oui t'inquiète pas !
— D'accord. Dis je gêné.

Je me répète mais vraiment, je ne comprends pas ce que cette femme fait avec un type comme le père de Julian, elle est si aimante, douce et gentille, tout l'opposé de son mari. Je ne sais pas comment ça se passe dans leur couple mais j'espère mieux qu'en apparence. J'ai toujours grandi avec un schéma familiale aimant, mes parents ont toujours eu des petites attentions entre eux, des surnoms, des petits cadeaux même parfois sans y avoir mit le prix, des surprises, je les ai toujours vu s'enlacer, se faire un bisou chaque matins et chaque soir, enfin l'amour parfait selon moi, bien entendu ils ont eu quelques disputes mais jamais un mot plus haut que l'autre, jamais d'insultes et puis elles ne durent pas plus de dix minutes, aussitôt ils s'enlacent à nouveau et la journée pouvait reprendre dans les meilleures auspices. C'est en réfléchissant à nouveau à ça que je comprends toujours pas pourquoi je me suis dirigée vers Brian, je suis sûrement sado, je vois que ça.

**

— Ont pourrait se parler avant d'y aller ?
— Ah tu es décidé à me parler maintenant ?
— Lya ...
— Quoi ?! On avait dit plus de secret et tu continue ! Tu veux que je te fasse confiance comment ?
— Je suis désolé. Je te le dirais mais pas maintenant, le fait que tu m'en ai parlé hier soir ça m'a rappelé beaucoup trop de souvenirs que je voudrais oublier.
— Oh oui encore des paroles. Moi je veux des actes. Quand on dit quelque chose on le fait.
— Lya est-ce que tu pourrais comprendre que tout le monde n'a pas eu la même enfance merveilleuse que toi ! Je n'ai pas grandi dans un conte de fée comme toi, je n'ai pas grandi dans un monde tout rose où tout le monde s'aime d'accord ? Hausse-t-il le ton.
— Alors dis moi ! Dis moi tout ce que as traversé ! Dit moi ce qui te traumatise encore tant Julian, j'ai besoin que tu me parles bordel !!
— Je ne peux pas.

Je soupire et claque mes bras contre mon corps et le laisse seul dans le hall pour monter dans la chambre me préparer avant que nous sortions, je peux comprendre qu'il ne soit pas prêt en m'en parler mais il faut que je sache, je veux essayer de le comprendre, je veux bien essayé de construire quelque chose avec lui mais si il ne communique pas sur ce qui le terrifie je ne peux pas comprendre l'homme qu'il est.
Je finis de me préparer puis je sors de la chambre pour rejoindre l'extérieur de la maison où une voiture nous attend.

— Que penses-tu de cette robe ?
— Hm. Non.
— Pourquoi ?
— Je sais pas, j'aime pas.
— Okay ... De toute façon je m'en fiche de ce que tu penses.
— Alors pourquoi tu me demandes ?
— Je sais pas, c'est vrai tu as raison.
— Lya Jones reconnaît que j'ai raison ouah.
— T'y habitues pas Williams.
— C'est ce qu'on verra.