Chapitre 7 :

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Je me lève de mon lit tout doucement pour ne pas réveiller le porc qui dort à côté de moi.
J'ai voulu qu'il dorme sur le canapé mais impossible, j'ai bien essayé de moi y dormir mais ça a tourné à la confrontation, il est carrément venu me chercher alors que je m'étais couché sur le canapé alors j'essaie plus.
Oui je sais je suis faible.
Je file en vitesse sous la douche et je me prépare pour aller au travail.
Il se lève à son tour et va sous la douche.
Pendant ce temps-là je vais faire du café et des œufs.

— Bonjour mon coquelicot.
— Bonjour. Dis-je sèchement.
— J'ai tellement bien dormi ! Pas toi ma puce ? Me dit-il avec un sourire narquois.
— Ça aurait été mieux si tu n'avais pas été dans mon lit, et que tu n'avais pas ronfler comme un porc.

Il empoigne mes cheveux et rapproche son visage du mien.

— Ne me manque plus jamais de respect d'accord ?

Je ne réponds rien mais je n'en pense pas moins.

— Tu sais, je suis revenu parce que je t'aime ma chérie, parce que je veux recoller tous les morceaux entre nous. Je tiens à nous.

Il se fout de ma gueule ? Il me frappe à nouveau, il me torture, m'oblige à avoir des rapports sexuel à nouveau avec lui et ... il m'aime ? De l'amour ça vraiment ? Je crois que je commence à sentir la force revenir en moi, la colère aussi, je n'en peux tout bonnement plus, j'y arrive plus ... il faut que je trouve le courage en moi pour aller voir les flics, même si je sais qu'il m'a dit que je ne pouvais rien contre lui, je vais bien trouver quelqu'un qui saura m'écouter...

— Jamais. Tu entends bien ? Jamais.
— C'est ce qu'on verra mon amour. Allez tu vas être en retard au travail je t'emmène.

Arrivé à mon bureau il me presse contre lui et m'embrasse à ma plus grande surprise.
Je vois Julian nous regarder ses yeux deviennent sombres, comme si ses pupilles avaient remplacé ses iris noisette, son regard est bloqué sur nous, ses poings sont serrés si fort que ses phalanges en deviennent blanches.
Qu'est ce qui lui arrive ?

Il quitte mon bureau et je me mets toute suite au travail, je dois à tout prix me reprendre et me changer les idées ... Aujourd'hui je dois planifier et préparer plusieurs réunions et aussi finir des dossiers.

— Mademoiselle Jones ? M'appelle mon boss.
— Oui ?
— Venez voir s'il vous plaît.
— Toute suite.

Je me lève de mon fauteuil et je vais le voir dans son bureau.

— J'aimerai que vous envoyiez ce dossier par mail à monsieur Reynolds et ensuite prenez moi rendez-vous avec mon comptable.
— D'accord c'est comme si c'était fait.

Je repars en direction de mon bureau, je sens un regard posé sur moi, je me retourne dans sa direction et je vois qu'effectivement il me regarde bien, son regard a changé, il est devenu doux, et chaleureux ? Ouah, quel changement, lunatique ? Bipolaire ? Il fait flipper autant qu'il est sexy.

— Un problème ? Lui demandais-je.
— Euh non du tout.

Je retourne à mes tâches quand il est déjà l'heure d'aller manger.

— Tu viens ma chérie ? M'appelle Lizzy.
— J'arrive. À tout à l'heure monsieur Williams.
— Hm. marmonna-t-il dans sa moustache.

**

— Alors comment ça se passe avec le célibataire le plus convoité de la ville ?
— Lizzy.. Écoute c'est mon patron donc il n'y aura rien.
— Admet que tu aimerais..
— Mais ça se passe bien, même si j'ai l'impression qu'il est un peu lunatique quand même.
— Comment ça ? Me demande la jolie brune.
— Bah je sais pas y' a des fois il va être très souriant et des fois très ferme avec moi, je comprends pas.. Aurais je fait quelque chose de mal ?
— Oh non je pense pas, avant toi il était pire avec les précédentes assistantes, c'est du grand Julian, tu ne sais jamais comment te comporter avec lui, un jour ça va, l'autre non.
— Ah.

The boss. Tome 1Where stories live. Discover now