Chapitre 14 :

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— Tu es prête ?
— Oui oui j'arrive toute suite !

Je finis mon chignon puis prend mon sac et nous partons en direction de l'entreprise avec laquelle nous allons négocier.

— Tu as bien vérifié le diaporama ? Il est bon ?
— Oui il est bon ! Y'a tout et sauvegardé sur trois clés USB, plus internet et le dossier est aussi en format papier.
— Super.

Je ne l'ai jamais vu aussi tendu.. Pourtant après cette nuit il devrait être plus détendu, je suis vraiment pas prête de l'oublier moi en tous cas.
Nous marchons encore pour arriver dans le hall de l'immeuble quand il prend ma main et me regarde, son geste me surprend, je pose mes yeux sur nos doigts entrelacés, sa main est bien plus grande que la mienne, elle paraît ridiculement petite à côté de la sienne.

— Ça va bien se passer. Me dit-il en essayant de me calmer ou de se convaincre lui-même.
— Oui ça va bien se passer, j'ai confiance en nous.

Cette phrase plutôt anodine en apparence est lourde de signification je ne saurais dire pourquoi mais elle a bien plus de sens pour moi que je ne le laisse croire.
Nous avançons toujours main dans la main et allons en direction de l'ascenseur.

**

— Bien, et c'est pour cela que je souhaite acheter vos immeubles et en faire de nouveaux bien plus modernes et spacieux pour accueillir de nouvelles familles ou même des bureaux.
— Okay, mais pourquoi en France ?
— Nous connaissons peu ce territoire et nous voulons sortir de notre zone de confort. Et puis n'est ce pas un pays magnifique ?
— Il me plaît bien celui-là. Il a de l'argument, venez donc dans mon bureau on va discuter.
— Je vous suis.

Tout le monde sors de la salle de réunion, Julian se tourne vers moi me lançant un clin d'œil avant de disparaître avec le directeur financier, tandis que moi je débranche tout le matériel et range nos affaires, ensuite je vais attendre à la cafétéria, et je prend un café pour passer le temps, et parce que la nuit a été courte.

— Tiens, on se serait pas déjà vu ?
— Bonjour, c'est pas Nick par hasard ?
— Bien joué, bonne mémoire.
— Merci, mais que faites vous là ?
— Moi je travaille ici.
— Oh je vois.
— Et vous ?
— Rendez-vous d'affaires.
— Avec monsieur Williams ? Demande-t-il condescendant.
Euh oui. Pourquoi dire cela comme ça ? Un problème ?
— Non du tout.. Seulement il n'est pas porté dans le cœur de toute la famille quoi..
— Cela ne me regarde pas. Je ne suis que l'assistante de monsieur Williams point.
— Seulement.. ? Je parierai qu'il y a un petit truc entre vous. Peut-être a-t-il déjà couché avec vous, ça ne m'étonnerai pas de lui. Sourit il moqueur.
— Je rougis. Absolument pas.
— Hm. Je n'y crois pas un traître mot mais je ferais comme ci.

Julian arrive vers nous le sourire aux lèvres mais dès qu'il me voit en compagnie de son cousin son sourire disparaît pour laisser place à son regard sombre et colérique, je déteste quand il se regarde, on pourrait croire qu'il va assassiner quelqu'un.

— Encore là toi ?
— En même temps, je travaille ici.
— Et alors ? Rien à foutre. Tu l'as laisse tranquille Oliver. On s'en va.
— Okay.. Eh bah euh salut.
— Au revoir beauté.

Nous partons rapidement du building toujours sa main dans la mienne, il ne veux plus me lâcher ça y est, nous prenons la voiture pour aller en direction de.. Bah je sais pas où en fait.

— Tu peux me dire où on va ?
— Tu verras ..
— Bon alors primo tu vas te calmer et deuzio je ne bougerais plus.
— Quoi ?
— J'en ai plus que ras le bol de tes crises existentielles et d'égoïste.
— Moi égoïste ?
— Oui tu es égoïste, monsieur je me l'a pète, monsieur j'ai du charisme et je suis beau gosse. Arrête d'en jouer s'il te plaît et tu sais très bien en plus que ça ne marche pas sur moi, et arrête un peu de te confronter à tout le monde ! Arrête de croire que le monde entier t'en veux !
— C'est bon t'as fini ?
— Oui.
— T'es petite mais tu as de la voix.
— Je t'emmerde.
— Reste poli s'il te plaît.
— Si J'AI envie.

The boss. Tome 1Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon