La Traque - Le Prédateur

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Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de Hiromu Arakawa :3

Base : FMA (manga)

Rating : M (ATTENTION, certaines scènes sont susceptibles de choquer)

Genre : Angst – Horror

Musiques : Main Title I, Enter the clown, Georgie dies (IT 1990, OST), River chase, Georgie, Meet Pennywise (IT 2017, OST), Very Scary, Scary, Not Scary at all, Every 27 years (IT 2019, OST)

Note : Voici enfin la suite et fin de La Traque, que Couw-Chan et moi aurions souhaité vous proposer pour le 31/10, mais qui a nécessité quelques menus ajustements de dernière minute, qui nous ont retardées ! En tout cas, vous n'êtes pas au bout de vos peines, car c'est maintenant que l'horreur commence. Bonne lecture ~ <3

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Chapitre 3 : Le Prédateur

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Edward laisse son regard hagard dériver alentour. Le son emplit encore son crâne. Le décor, emporté par les vagues sonores, tourne autour de lui. Le sol gondole, les murs se penchent sur son corps étendu, à l'image d'une foule curieuse face à cet enfant qui, le nez dans la poussière qui s'est accumulée par terre, respire laborieusement. Humides, collants, les résidus de gravats lui emplissent les poumons à chacun de ses râles. Tout se trouble un peu plus chaque seconde. La porte n'est plus qu'un carré indistinct de gris découpé sur un mur sombre, ondulant lui aussi comme un arbre ballotté par le vent. 

Plus désagréable encore est la douleur lancinante qui lui perce la nuque. Un liquide chaud coule dans son cou. Il a mal. Mais la porte est là... toute proche. Si proche. Il peut encore l'atteindre...

Il prend appui sur ses coudes et essaie de ramper vers elle avec peine. 

Une pression sur son dos l'en garde. Puis, sans crier gare, la porte s'éloigne de lui. Vite. Quelque chose tire sur sa cheville endolorie. 

Il gémit de douleur.

« Oh, tu as mal là ? Pardon. »

Sa jambe blessée retombe au sol. L'autre en décolle, au moment où le choc de la première lui arrache une nouvelle plainte. Une secousse l'écarte pour de bon de la porte, qui devient de plus en plus petite. Son image flottante vacille.

Brusquement, l'adolescent sent que son corps se tord, jusqu'à former un angle droit. Il heurte le battant d'une porte, contre lequel bute ensuite son aisselle droite. Il s'y accroche comme un naufragé à une planche de bois qui dériverait sur la mer. Il l'attrape, essaie de se hisser en avant, mais la pression exercée sur sa jambe est trop puissante. Ses doigts gourds lâchent prise. Il est happé en arrière. La lumière timide qui filtre du dehors s'évanouit et les ténèbres dévorent ses bras tendus vers la liberté qui lui échappe.

Le noir l'aveugle complètement jusqu'à ce qu'un étrange halo de lumière, trouble mais vif, se dessine derrière lui. Celui-ci court sur les murs, l'éclaire un instant jusqu'au coude, laissant ses mains en proie aux ombres, puis repart plus loin, hors de sa vue.

Durant ce court laps de temps, Edward a le temps d'apercevoir ses bras ballants, qu'il ne parvient pas à ramener à lui. Ils sont là, mous, flasques, de part et d'autre de sa tête dolente. Le son du frottement du tissu sur le sol va et vient à son oreille, tantôt lointain, tantôt très proche, presque assourdissant. Le peu qu'il voit est comme ce qu'il entend : confus.

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