Contes d'Halloween

La Traque - Le Chasseur

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont la propriété de Hiromu Arakawa :3

Base : FMA (manga)

Rating : M (ATTENTION, certaines scènes sont susceptibles de choquer)

Genre : Angst – Horror

Résumé : C'était une journée comme il y en avait trop. Et soudain, il l'a remarqué. Il était là. Seul, au milieu de tous. Hors de portée et pourtant si proche. C'est ce qui l'a attiré. Il détonnait. Il le fascinait. Il le voulait.

Musiques : Nocturne of Amestris – duet (FMAB, OST 2), Iraijin et Kuruidashita Haguruma (Jigoku Shôjo, OST 2), Mist (FMAB, OST 2), Shunjun (Jigoku Shôjo, OST 2), Daylight in Amestris (FMAB, OST 2)

Note : Joyeux Halloween ! :D Cette fois-ci, on embarque pour un récit plus long que les précédents. Une vraie fic dans ce recueil d'OS, je fais n'importe quoi xD Mais que voulez-vous, quand l'inspiration est là ! Par contre, ne vous attendez pas à un récit aussi gentillet que les précédents, ce sera nettement plus terrifiant ! Enfin, j'espère ;) Âmes sensibles s'abstenir, aucun cadeau ne sera fait à notre petit Edward ~ Venez trembler avec lui, si vous l'osez ;p

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Chapitre 1 : Le Chasseur

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« Trop cool, elle est toute chaude ! »

Edward sortit de la boulangerie le sourire aux lèvres et s'inséra d'un bond dans la foule de badauds qui arpentaient l'avenue principale de Central. Une fois son pas calé sur le rythme soutenu des habitants de la capitale et sûr de ne heurter personne, il croqua à pleines dents dans la baguette qu'il venait d'acheter. Il en arracha le croûton d'une seule bouchée puis l'avala goulûment, sans même prendre la peine de mâcher. 

Il avait trop faim. En même temps, il n'avait rien mangé depuis la mi-journée ! La faute à quoi ? « À qui ? », vous voulez dire ? Je vous le donne en mille : un certain colonel, qui l'avait retenu à son bureau tout l'après-midi. Et encore ! Heureusement que le lieutenant Hawkeye était là, sinon, Edward y serait toujours. Sans ce garde-fou, qui sait combien de temps ce satané coureur de jupons l'aurait retenu ? Toute la nuit, c'était clair. Le blond en était persuadé, lorsqu'il s'agissait de refiler son taf aux autres, son supérieur aurait été capable de vendre père et mère ; alors, exploiter éhontément un mineur... quelle différence ? Ah ça, pour jouer les jolis cœurs et exploser la facture téléphone du Q.G. militaire, y avait du monde, mais pour bosser, d'un coup, y avait plus personne. Et ça se disait « adulte »...

Edward, ronchon, mordit plus sauvagement dans son pain – sous le regard inquiet des passants qu'il croisait. Franchement, le colonel abusait ; de son autorité, c'était un fait, mais surtout, de son temps à lui. L'obliger à venir le seconder au bureau pour classer les dossiers qu'il avait entassés à force de rien glander alors qu'Alphonse et lui avaient tant de livres à étudier... Sérieux ! À part les rapports sur les « activités » de Scar, qu'il fallait tenir à l'œil, le reste des affaires confiées au fabuleux « Flame Alchemist » était à mourir d'ennui : des plaintes au sujet d'immigrés xinois qui mettaient la pagaille dans quelques villes frontalières, et un paquet d'archives poussiéreuses plus vieilles que lui. Oh, si, à la rigueur, il y avait bien eu dans le tas deux ou trois comptes rendus d'enquête sur des homicides bien glauques récemment commis dans la capitale et qui eux, au moins, avaient le mérite d'être un peu plus intéressants, mais à part ça, rien de bien croustillant.