Nouveau tuteur

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DISCLAMER : Cette histoire date de mes débuts en écriture (2017) et elle est sortie tout droit de mon imagination, très étrange et malade... Désolée d'avance pour tout ce que vous allez lire, je me lâche complètement.

Bonne lec – Chance ! Bonne chance...

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— Je ne suis pas fou ! Je serai le premier à le savoir !

— Oui, mais il est temps pour toi de prendre tes médicaments...

— Quels médicaments ? Ne m'approche pas avec ta merde ! Tu es avec eux ! Je le savais !

— Calme-toi voyons, crois-en moi Yûgi.

— Non ! Tu es une putain de menteuse ! Je pensais que tu étais la seule à avoir une once de raison ! Mais tu es comme eux... À rester loin là-bas, apeurée. Over...

— Yûgi... Bien je laisse les médicaments juste là. Tu dois vraiment les prendre...

Cette femme n'eut plus aucune réponse de la part de son patient, Yûgi. Triste, elle quitta la chambre du malade, lâchant un long soupire. Elle se rendit à la salle du personnel prendre un bon café pour se remonter le moral.

Le docteur entra dans la pièce et vit cette infirmière, déprimée.

— Alors Madame Sennen, comment ça se passe avec le patient 42 ? demanda-t-il en prenant aussi un café.

— Il m'a aussi mis en « over »...

— Vous tenez le record, vous êtes restée trois mois à ses côtés, malheureusement plus aucun membre du personnel ne peut l'approcher, soupira le médecin.

— Peut-être mon fils étudiant en psychologie pourrait...

— Hum, ça lui fera un bon sujet d'étude certes, mais si à peine arrivé il est mis en « over »...

— Il y arrivera, s'exclama l'infirmière sûre d'elle-même. J'en suis certaine !

Une sonnerie retentit, une sonnerie pénible en pleine soirée ! Une sonnerie perturbante qui résonnait dans tout l'appartement. Épuisé, un jeune homme aux cheveux tricolores décrocha le téléphone pour y répondre en bâillant. À l'autre bout du fil, c'était sa mère qui lui avait raconté sa journée d'une voix un peu triste.

— C'est gentil mon chéri de m'avoir écouté...

— C'est normal, mais ton patient, tu veux que j'aille m'en occuper ?

— Oui, si c'est possible.

— Avec mes cours, je ne suis pas sûr, dit-il en soupirant.

— Tu seras payé 295 000 yens ou plus.

— Tant que ça ! À ce prix-là, je ne réfléchis plus, je viens ! s'exclama Yami.

— D'accord, je t'envoie tout par e-mail, je vais te laisser te reposer maintenant. Bonne nuit et a demain pour ton premier jour de travail.

Le jeune homme affichait un grand sourire une fois qu'il eut raccroché son fixe. Il allait recevoir un salaire très appréciable, juste pour s'occuper durant ses temps libres d'un gamin mentalement instable. D'ailleurs, c'était curieux d'être payé autant pour faire ça. Se dirigeant vers son ordinateur, il vérifia ses e-mails pour avoir les coordonnées de son lieu de travail. Cet e-mail était composé de plusieurs formulaires et dix pages de procédure. Tant que ça ! Dix pages pour expliquer le comportement à avoir en face du patient 42. Mais étant trop fatigué, Yami ne chercha pas plus longtemps, il imprima les documents, pour pouvoir les lire le lendemain pendant ses pauses à l'Université. Le jeune homme fonça directement dans son lit, le sourire aux lèvres, ravi de pouvoir recevoir enfin un salaire !

PATIENT42Where stories live. Discover now