Chapitre 38: Plus de famille

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Hello la populace, nouvelle partie de "Past". Je vous souhaite une bonne lecture.

J'étais assise à l'arrière de la voiture d'Asher. Willow avait la tête posé contre mes genoux. Je caressais sa petite tête tandis que Grace frictionnait mes épaules avec une couverture. Dehors, c'était l'apocalypse. L'entrée de la maison était bardée de rubans de police jaunes, des policiers se tenaient devant tandis que l'équipe de légistes défilaient à l'intérieur. Les lumières des sirènes de police et de l'ambulance illuminaient la cour d'une lumière bleutée. Asher et Cora discutaient devant l'ambulance. Soudain, le corps sans vie de Grand-ma sortit de la maison dans un sac mortuaire, sur une civière. Les mains de Grace se crispèrent sur mes épaules.

- Tu ne devrais peut-être pas...

- ça va aller Grace, dis-je.

Les ambulanciers l'embarquèrent, Cora monta à l'avant du camion et ils quittèrent la cours. Asher s'approcha de la voiture puis ouvrit la portière.

- Je prends le relai Grace, murmura-t-il.

Grace hocha la tête avant de sortir. Il s'installa au poste conducteur.

- Où est Hector ? demandais-je.

- Je l'ai interrogé puis l'un de nos hommes l'a raccompagné, répondit-il, Havane et Nevada sont avec lui.

Asher se retourna.

- Je ne te laisse pas ici et je refuse que tu sois seule, mais malheureusement Cora est de garde, soupira-t-il, donc je t'emmène chez moi...

- Je ne veux pas passer la soirée avec ta femme Asher, je ne pourrais pas surtout après ce qui s'est passé pendant la danse...

Il soupira avant de se retourner à nouveau.

- Tu veux venir passer la nuit au commissariat avec moi ?

Avais-je réellement le choix ? Je hochais la tête et me laissais tomber contre le siège. Le Major démarra la voiture avant de sortir de la cour.

Asher se gara devant l'entrée principale du commissariat. Je sortis avec la couverture enroulé autour de mes épaules et la laisse de Willow entre les mains. Celle-ci me tira vers la grande porte.  Le Major l'ouvrit, nous fit entrer, mais étrangement, la referma à clef. Il alluma toutes les lumières, déverrouilla la porte de son bureau puis nous poussa un peu à l'intérieur.

- Tu peux dormir ici, lança-t-il en désignant le canapé qui était posé le long du mur, je vais rester sur ma chaise de bureau ne t'en fait pas...

Je me laissais tomber contre le dossier du canapé. Asher ferma la porte puis alla s'appuyer contre son bureau.

- Pourquoi ?

Il releva la tête.

- Pourquoi Grand-ma ?

Une boule commença à se former dans le fond de ma gorge tandis que quelques larmes coulèrent le longs de mes joues.

- Ela, je te promets de tous faire pour retrouver celui qui a fait ça !

- Mais ça n'a aucun sens ! hurlais-je.

Il m'attira contre lui avant de me serrer fort contre lui. Je sanglotais dans ses bras ne pouvant pas m'arrêter. Je venais juste de prendre conscience de tout ce qu'il s'était passé, du meurtre, du sang, de l'horreur, d'avoir tous perdu... tous... Je me sentais vide de l'intérieur, comme si on m'avait arraché une partie de moi, comme si mon corps agonisait de souffrance. La douleur me tordait le coeur. J'avais l'impression qu'il était lourd, qu'il pesait une tonne.

- Calme-toi Ela, murmura-t-il, il faut que tu te reposes, je vais travailler sur mon bureau...

- Tu ne devrais pas être avec Darla ? reniflais-je.

- Trois enfants ont disparu, dit-il, je reste ici au cas où...

- Tu l'aimes vraiment ?

Asher parut un peu déstabilisé par ma question.

- Bien sûr, lança-t-il nerveusement.

Je baissais la tête, honteuse.

- Après ce qu'il s'est passé ce soir, je ne sais pas excuse moi...

- Tu es fatiguée, Ela, essaye de dormir...

Je me tus. Willow se coucha près de l'un des pieds du canapé. Je remontais la couverture sur mes épaules.

- Tu veux que je reste jusqu'à ce que tu t'endormes ? demanda-t-il.

Je hochais la tête lentement. Asher me fit doucement me lever. Il s'allongea sur le canapé puis tendit les bras vers moi.

- Allez viens !

Je ne réfléchissais plus. Je me couchais sur lui, ma tête contre son torse. Il caressa doucement mes cheveux blonds. Mes yeux se fermèrent lentement, mon corps se détendit et ma respiration devint plus lente.

Fin du chapitre. A la semaine prochaine.

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