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Papa et Éva commence à déballer leurs affaires dans nos nouvelles chambres et moi j'ai décidé de ranger dans la mienne les vêtements de mamans mais il y a un petit haut rose clair que je ne retrouve pas. Vous me direz que ce n'est que du tissu mais non, si c'est à ma mère alors c'est important et je veux le garder avec moi. J'ai une assez grande garde robe pour utiliser la moitié de l'espace pour mettre toute ses affaires dedans. Je cherche encore dans les cartons mais finis par aller demander à mon père à qui je n'ai presque pas parler depuis qu'elle est partie...

Je descends donc les escaliers pour aller dans notre nouvelle cuisine bien plus grande que celle d'avant mais moins décoré. Maman adorait mettre plein de décoration inutile mais jolie dans la maison avec de nombreuses photos de nous quatre... Bref ! Il est entrain de ranger les casseroles et autre ustensiles.

Moi : Où est le petit gilet rose de maman ?

Lorsqu'il me regarde je détourne les yeux, j'ai vu un court instant dans son regard à quel point je l'ai blessé lors de la perte de maman mais je ne compte pas m'excuser maintenant.

Papa : Bonjour à toi aussi Aria et je ne sais pas.

Moi : Comment ça "tu ne sais pas" ? C'est pourtant ta femme non ?

Papa : "C'était" , Aria !

Moi : Tu sais où il est, oui ou non ?!

Papa : Tu n'as pas à me parler comme ça !

Moi : Et comment est-ce que je dois te parler ?

Il soupire alors que je pars pour rejoindre la chambre d'Éva. Elle ne l'a pas encore décoré et je ne pense pas qu'elle le fera, maman était la seule qui le faisait dans toute la maison. Elle trouvait toujours une décoration qui était en accord avec son goût et celui des autres. Je reste devant la porte ouverte pour lui poser la question alors qu'elle est sur l'ordinateur de papa.

Moi : Tu sais où est le gilet rose de maman ?

Elle sursaute en remarquant ma présence puis ferme l'ordi. Je me demande ce qu'elle vient de cacher.

Éva : Non...Pourquoi ?

J'essaie de la déstabiliser avec mon regard noir mais elle ne semble pas mentir alors je retourne dans ma chambre pour continuer à fouiller dans les cartons. Nous avons déménagé après que maman soit morte même si je ne comprends toujours pas ce qui c'est passé lors de l'explosion. On s'est installé dans une ville remplit de loups-garous sans réelle meute mais qui ont tout de même une certaine appartenance à leur communauté. Il y a malheureusement un lycée ce qui m'oblige à aller y étudier dès demain. Je sais que c'est ici que mon âme sœur vit, il a un immense manoir rien que pour lui à l'autre bout de la ville avec les riches et les plus puissants. Je ne sais pas pourquoi papa a voulut qu'on vienne vivre dans une ville de loups-garous sans meute mais je ne compte pas y rester après mon diplôme. Je veux essayer de vivre une vie d'humaine ordinaire, voyager et trouver un ou des métiers.

La recherche de ce gilet m'énerve, pourquoi est-ce qu'il n'est pas avec toutes ces autres affaires ?! Je descends en trombe dans l'intension de prendre l'air et courir dans la forêt avoisinante mais mon père m'arrête juste avant.

Papa : Attend Aria ! Tu ne peux pas prendre toutes les affaires de ta mère enfin !

Moi : Bien sûr que si ! Contrairement à toi, moi j'ai essayer de la sauver !

Papa : Arrête Aria ! Ça suffit les insultes et fausses accusations ! On n'y pouvait rien et ton agressivité ainsi que les affaires de ta mère ne l'a ramèneront pas à la vie ! Tu pourras faire ce que tu voudra elle ne reviendra pas !

En colère contre lui je préfère partir, mes mains tremblent alors que je ne me contrôle plus et c'est à ce moment là que Luna en profite pour prendre ma place. Je ne fais qu'observer maintenant.

Elle commence à courir dans notre jardin pour rejoindre la forêt annexe. Luna accélère chaque seconde un peu plus en ne faisant pas attention aux branches qui blessent mon bras découvert par mon t-shirt. Soudain je sens la douleur envahir chaque parties de mon corps. Elle veut se transformer et je l'y autorise, j'ai besoin de me défouler. J'entends les craquements de mes os ainsi que l'hurlement de ma louve lorsque la transformation est finie. J'ai courue tout au long quand je sens enfin mes pattes foulées la terre à vive allure. Soudain, alors que je m'approche d'un lac qui m'est inconnu, j'aperçois une silhouette, ou plutôt deux personnes que je ne m'attendais pas à voir ici !

Mon Alpha à moi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant