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Le début du trajet se fait en silence jusqu'à ce que je finisse par parler.

Moi : Mais comment est-ce que tu as contacté Oliver ? Je croyais que tu avais laissé tes affaires chez...enfin dans ta voiture.

J'ai faillit parler de la fée mais Oliver me prendrait pour une folle. D'ailleurs il faut que j'y retourne, mes vêtements y sont toujours et rester dans ceux d'Élias ne me dit rien.

Élias : Je laisse toujours un téléphone dans la cabane pour les urgences.

Oliver : Tu l'as emmené là-bas ?

Élias : Elle m'a suivi quand il a commencé à pleuvoir.

Moi : C'est faux ! TU m'y as emmené parce que...

Je m'arrête en me disant que non, je ne peux pas lui parler du fait qu'on se promenait sous notre forme de loup et que pour éviter ma meute on a rejoint sa cabane. Une meute d'ailleurs qui nous a retrouvée et dont la rencontre s'est passée d'une étrange manière. Et puis en fin de compte c'est vrai je l'ai suivi...

Moi : Non, enfaite c'est vrai, Élias a raison.

Ce dernier se retourne en souriant comme s'il avait gagné une victoire. C'est bien la seule fois que je le dirais alors il peut bien se réjouir.

Moi : Mais qu'est-ce qu'Élias a bien pu te dire pour que tu ne vienne, et en plus aussi loin de la ville ?

Oliver : Rien de spécial, juste qu'il avait besoin d'un chauffeur et lorsqu'il m'a précisé où il était je me suis dit que ça devait vraiment être important.

Moi : Comment ça ?

Olivier : On était pas loin du territoire de sa meute non ?

Je rêve ou Oliver viens de parler de...non, j'ai dû halluciner !

Moi : Qu'est-ce que t'as dit ?

Élias : Oliver connaît la vérité.

Mon cerveau ne réussit toujours pas à assimiler les mots qui sortent de la bouche d'Élias.

Moi : Pourquoi ?!

Élias : C'est mon ami.

Moi : Et du coup c'est une raison suffisante ?!

Élias : Pour moi oui, et ne me fais pas croire que tu n'en as parler à personne, je ne te croirais pas.

Le nom de Sienna me vient en tête mais je ne vais certainement pas lui donner la satisfaction d'approuver de nouveau ce qu'il vient de dire. Que j'ai tord une fois passe encore mais deux fois, impossible, je suis trop têtue pour ça !

Moi : Je n'en ai parlé à personne, contrairement à toi je ne suis pas aussi irresponsable !

Élias : Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Je fais ce que je veux.

Moi : Waouh, c'est un argument vraiment très pertinent ! Non mais tu ne te rends vraiment pas compte de la gravité de ton manque de discrétion ?

Oliver : Aria, calme-toi, je ne vais pas dévoiler ce que je sais et puis sérieusement, qui me croirais ?

Le ton jovial qu'il emploie ne me rassure pas pour autant, il me stresse plus qu'autre chose.

Aria : T'es bien gentil Oliver mais les informations que tu détiens te mettent en danger !

Élias : N'exagères pas Aria, notre ville n'abrite pas de chasseur de loups-garous alors détends-toi.

Moi : Attends, c'est bien toi, Élias, la personne la plus tendue que je connaisse qui me demande de me "détendre" ? Et puis qu'est-ce que t'en sais, peut-être qu'ils se cachent comme nous et qu'ils n'attendent qu'une personne trop bavarde ne leur disent la vérité pour...

Mon Alpha à moi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant