Weird Feelings

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Bonjouuuur! 

Comment allez-vous? 

Vous avez certainement dû voir l'annonce sur Instagram de ce recueil intitulé Sunday Reading: Unforgettable Stories. (Si non, il est encore temps d'aller y faire un tour, le lien est dans la bio!)

Alors comme promis,  voici notre nouveau recueil, qui va grandir au fur et à mesure des semaines, et plus particulièrement des dimanches. 

J'espère que cette petite histoire vous plaira.  Bonne lecture^^!


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                  (Écrite le 2.8.19) (Commentée le 7.9.19)

« C'est un sentiment assez bizarre de dire à une personne qui nous apprécie énormément que ce n'est pas réciproque. Enfin qui désirait plus. De la laisser espérer, jusqu'au jour où cette personne passe à autre chose.

Sans m'en rendre compte, ça m'a fait de la peine.

(En vrai je ne pense pas que ce soit de la peine. Je pense au fond de moi que j'attendais ce jour, enfin le jour où l'un de nous passe à autre chose. Mais j'ai toujours rejeté l'idée.)

Mais en même temps, je ne pouvais pas « faire semblant ». Voilà ce que je pense. Une petite partie de mon cœur s'est mise à pleurer à la lecture de ses mots « Je ne ressens plus rien envers toi. Je préfère qu'on en reste là. » Je ne peux pas dire que je regrette, ni que je suis triste, mais il y a comme un vide.

Un vide quand je ne reçois pas le texto du matin me souhaitant une bonne journée, le texto du midi pour me dire bon appétit, et l'appel du soir pour raconter notre journée.

(Après deux heures de philo, cela semble si futile...)

Mais je comprends tout à fait sa décision, donner de l'amour sans en recevoir n'est pas bon pour la santé, enfin pour le moral.

Cependant je ne comprends pas ma décision, recevoir sans donner. Est-ce de ma faute, ma façon de penser qui m'empêche d'être amoureuse ou mon caractère un peu spécial?

Ou est-ce que je réfléchis trop? Je cherchais à connaître le pourquoi du comment d'une relation incertaine.

(Incertaine ou impossible à imaginer? Telle est la question, mais de toute façon même si je décris le fait d'une manière un peu ambiguë peut-être, je n'étais pas amoureuse de lui. Je ne savais juste pas comment lui dire (et il ne m'aidait pas beaucoup non plus), j'ai peut-être été lâche ou déshonnête...) 

Ou peut-être le fait que les hormones travaillent plus en été? Je ne connais pas la réponse, et ne la connaitrais jamais (malheureusement ou pas).

(Les hormones sont comme les moustiques, leur saison préférée est l'été.)

Cependant, la rentrée arrive bien vite. Trop vite. Le seul point positif qu'il y a lorsque l'on change d'établissement scolaire est; faire de nouvelles rencontres, et surtout avoir de nouveaux crush . A contrario d'une amourette d'été, assez souvent passagère, un crush (une personne sur qui on a flashé /eu un coup de foudre) de début d'année est sur de l'être encore jusqu'au mois de juin.

(Avec du recul, je m'aperçois que c'est mieux ainsi. Comment résister à son voisin de droite de français aussi beau qu'intelligent... je répète: Comment? Ahah je rigole bien sûr (mais il est vraiment aussi beau qu'intelligent), je me rends juste compte que nous sommes tous voués à rencontrer de nouvelles personnes et de « passer à autre chose » très vite. Les études comme le travail sont un bon moyen pour se focaliser sur autre chose que des regrets/remords. C'est tout ce que j'avais à dire par rapport à se que j'ai écrit au dessus, vous pouvez reprendre la lecture.) 

Je me rends compte en écrivant ceci, que c'est dur de décrire ses sentiments... enfin de mettre des mots dessus. Des mots avec du sens. Ou une âme. Et c'est ainsi que j'en viens à penser à tous ses auteurs romantiques du XIXè siècle comme Victor Hugo, Alfred de Musset ou encore Alphonse de Lamartine qui ont réussi à noircir des pages et des pages de leurs sentiments. C'est pour cette raison d'ailleurs qu'ils sont aussi connus.

Le lyrisme me passionne. Cette passion m'a contaminée juste après avoir lu un des poèmes de Hugo, mon premier qui parle de la mort de sa fille bien aimée Léopoldine: « Demain dès l'aube » in Les Contemplations.

Ce n'était pas une poésie à apprendre par cœur, comme c'est courant en primaire, mais elle reste au fond de ma mémoire.

Repenser à ses poèmes me donne envie d'en lire d'avantage. D'en apprendre plus. C'est fou quand même, d'aimer la littérature classique ou plus généralement d'aimer les études. Alors que les enfants/adolescents normaux préfèreront jouer au dernier jeu vidéo, inviter des potes ou fumer en faisant du skate, moi je préfère lire. Lire n'est pas seulement « suivre des yeux en identifiant des caractères » (définition du Larousse) mais plutôt entrer dans l'univers de l'écrivain•e, contrôlé ou pas. Rencontrer des personnages, réels ou fictifs avec un destin connu ou pas par l'auteur•e.

C'est merveilleux de pouvoir s'évader du monde réel de cette façon. »



Pour ceux ou celles qui ne s'en souviennent plus, voici le fameux poème: 


« Demain dès l'aube... »


Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,

Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.

J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.

Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.


Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,

Sans rien voir au-dehors, sans entendre aucun bruit,

Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisés,

Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.


Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,

Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,

Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe

Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. 


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Voilà j'ai fini de déballer ma vie, LOL. 


Nous vous retrouvons donc dimanche prochain pour un nouvel épisode de SRUS (abréviation de Sunday Reading; Unforgettable Stories). 

En attendant, rendez-vous sur notre compte Instagram @histoirextravagante.


Un grand merci à tous nos followers.

On vous aime. Kiss<3


Sunday Reading: Unforgettable StoriesWhere stories live. Discover now