Soulmate

LIBERTY

Coucou tout le monde ;) ! Comment ça va ?
Ça fait un bail je trouve, pas vous -c'est un peu triste à dire mais j'ai l'impression de dire ça à chaque chapitres :( -
Il faut vraiment que je me remette à écrire plus assidûment parce que ma fréquence de publication, ça ne va plus du tout là ah ah^^
Enfin bref, je vous laisse, bonne lecture et comme d'habitude, j'espère un retour sous la forme que vous le souhaitez ;))
Kiss kiss <3

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L'univers est contre moi. Je l'ai déjà dit mais je me répète car cette fois j'en suis plus convaincue. L'univers et tout le cosmos sont vraiment contre moi. Je ne sais pas ce que j'ai pu faire dans ma vie antérieure mais ça n'a pas dû être du joli-joli vu le karma de merde que je me coltine.

J'espère n'avoir tué personne, ce serait franchement moche. Surtout que sur mon CV pour intégrer le paradis, ça ferait un peu tâche.

Ma main retombe mollement le long de mon corps. C'est une illusion, elle n'est pas vraiment là, n'est-ce pas ? Pitié dites moi que non car dans le cas contraire cela voudrait dire que ma tante est reliée de près ou de loin à ce kidnapping. Bordel de nouille, j'ai vraiment la poisse ! Déjà que je ne l'aimais pas beaucoup, maintenant j'apprends qu'elle trempe dans des affaires louches.

C'est le pompon sur la cerise, cette histoire !

- Bon, Bon... Je constate que t'avoir inculquer la bienséance n'a servi à rien, souffle t-elle glacial. Toute ton éducation est à refaire décidément... Je pensais pourtant avoir rattraper le désastre laissé par tes inconscients de parents.

J'avais oublié à quel point ces remarques acerbes pouvaient faire mal. Ma tante a toujours su jouer à la perfection au jeu de la tour en bois. Un coup par-ci, un autre par-là et le monticule entier s'effondre. Elle applique cela dans toute ces relations professionnelles, bien sûr, elle n'a pas d'amis. Elle ne fait que se servir d'autrui. Ma tante est comme cela, destructrice. Elle n'a que faire des autres, seul l'intéresse sa petite personne ainsi que l'opulence dans lequel elle se complaît à tremper. Quelque part, elle me fait penser à Picsou, obsédée par les billets.

- Suis moi. Cet endroit est bien trop humide et je tiens à mon brushing alors allons nous installer plus confortablement, ailleurs.

À quoi s'attendait-elle au juste ? Que j'allais être séquestrée dans une chambre d'hôtel trois étoile avec vue sur la mer, piscine creusée et clim ?

Pour la première fois depuis plusieurs jours, je quitte ma cellule. Le sentiment de délivrance qui m'enveloppe ne sera malheureusement que de courte durée car la réalité me rappel bien vite que je ne suis nullement sorti d'affaire, bien au contraire.

Nous atterrissons dans un salon joliment décoré de dorures sculptées dans du marbre nacré et entretenu à la perfection ce que je n'aurais cru possible au vu de l'état de délabrement des murs extérieur de cet endroit qui embaume l'humidité. C'est comme-ci le temps c'était arrêter uniquement dans cette pièce.

Elle s'installe en face de moi, un verre de cognac en verre à la main, qu'elle agite doucement.

- Je vous sers quelque chose, mademoiselle ? me demande un majordome sorti d'on ne sais où, un plateau à la main.

- Non, c'est bon, merci.

Il se retire après un léger signe de tête, fermant la porte derrière lui en silence.

- Tu sais que cela m'a fait beaucoup de peine lorsque tu as quitté la maison ! commence t-elle faussement attristée.

- Bien entendu...

- Tu ne rends pas compte, j'ai même dû embaucher une femme de ménage à cause de tes caprices d'enfant pourri gâté ! Cette vieille mégère me coûte un bras.

Si tu étais au moins capable de te cuire un œuf, tu n'aurais pas besoin que l'on t'assiste comme une gosse.

- J'ai orchestrée ton enlèvement, je pense que tu t'en doutes étant donné que c'est assez évident. Je suis déçue que ton Alpha ne se soit pas démené pour te récupérer. Enfin... On ne peut rien espérer de toi après tout, un déchet restera un déchet... Même ton âme-sœur ne se préoccupe pas de toi, ricane t-elle en sirotant son verre comme-ci de rien n'était alors que ses yeux me scrutent d'en dessous ces cils, avec mesquinerie.

Ses mots se fracassent contre mon cœur à la vitesse d'un Boeing 737 lancé à pleine vitesse. Autrement dit, ça fait un mal de chien.

- Honnêtement, je me serais bien passée de tout ces contretemps tel que cette histoire bidon de rançon, souffle t-elle lasse. Mais il me fallait un minimum de crédibilité et t'enlever puis simplement te rendre aurait été bien trop suspect. Qu'en penses-tu ?

Je la fixe sans un mot, yeux dans les yeux. En réalité, elle n'en a rien faire de mon avis alors je préfère ne pas gaspiller ma si précieuse salive.

-M'enfin, j'en viens donc à la raison de ta venue. Tu vas devoir me rendre un petit service. Après tout ce que j'ai fais pour toi, je ne vois pas pourquoi tu refuserais, mais je préfère te prévenir d'avance que tu n'as pas le choix très chère...

Je ne moufte pas, attendant patiemment la suite de son discours. J'ai appris avec ma tante qu'elle aimait par dessus tout entretenir le suspens, donc jusqu'à ce qu'elle se décide à finir, tu te la fermes -grosso modo-.

-Tu vas devoir m'aider à tendre un piège à ton cher âme-soeur...