LIBERTY

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Hellooooo, comment ça va ?
Moi très bien en tout cas ! ;)
J'espère très fort que tu liras cette parties jusqu'au bout !
N'oublie pas à commenter et à voter si l'histoire te plaît !

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J'entre à la suite de Kyle, et atterrit directement dans un salon très animé. Trois hommes sont avachis dans le canapé en train de regarder la télé, tandis qu'une jeune femme leur hurle dessus.
Soudain, l'un des trois sent notre présence, et se lève le sourire aux lèvres.

- Alors tu as réussi à la ramener. . . enchanté Milady, je me nomme Loudvwige, se présente t-il doucereux en prenant le dos de ma main pour y déposer un baiser.

Ses cheveux caramel lui tombent jusqu'aux épaules, et ses traits ciselés on l'air taillés dans le marbre. Son visage n'exprime aucune expression, seulement un immense vide. Celui là me donne la chair de poule.
Il lance un regard provocateur à Kyle qui gronde méchamment.
Je haute en vitesse ma main, frottant frénétiquement contre mon vêtement l'endroit où ses lèvres se sont posées.

- Ne soyez pas si pudique ma chère, me nargue t-il condescendant.

Oh le goujat.
Lui et moi, ça ne va définitivement pas être possible, je pensais déjà Kyle insupportable, mais alors lui, c'est un tout autre level.

- Je suis loin d'être pudique, mais toi et tes lèvres répugnantes, restez loin de moi ! craché-je.

Il fronce les sourcils, le regard ombrageux. Je commence sérieusement à me tâter pour écrire un livre intitulé "Comment énerver un canidé".

- De quel droit osez-vous me parler de la sorte !

Je serre les poings prête à répliquer, mais alors qu'il s'approche dangereusement de moi, Kyle s'interpose entre nous.

- Ne l'approche pas, grogne t-il.

- E. . .

- J'ai dit ne l'approche pas Loudwige ! Est-ce clair ?! gronde Kyle, ses yeux passant brutalement du noisette au rubis.

- Limpide Alpha, abdique t-il en baissant les yeux vers le sol.

Nos éclats de voix ont attiré l'attention des trois autres individus qui n'en n'ont pas loupé une miette. Parmis eux, je crois reconnaître à ma plus grande satisfaction Mael, la tête de gland qui m'a tenu "compagnie" lorsque j'étais enfermée. Ses cheveux sont blancs, ce qui me surprend légèrement. Ils sont cours sans l'être trop, et lui arrivent à la nuque. J'en profite pour le détailler sous toute les coutures. Il est habillé d'un pantalon gris foncé, ainsi que d'un tee-shirt simple. Lorsqu'il croise mon regard plus que insistant, il se fige. Tiens tiens, serais-ce de la peur que je vois danser dans ses iris ?

- Mael la poubelle, tiens tiens, comme on se retrouve, je t'avais promis une éviscération dans les règles de l'art si je me souviens bien. . . , lui dis-je un sourire carnassier aux lèvres.

- La sorcière vaudou, souffle t-il en tremblant. Sauvez-moi ! hurle Mael en se cachant derrière l'autre homme.

- Dégage de la bouffon, grogne t-il en le repoussant.

Il se retrouve éjecté vers le canapé.
Maintenant que je ne suis plus derrière les barreaux, il s'est transformé en lopette.

- Comment ça va depuis le temps ?

Il pousse un cri horrifié lorsque je m'approche un peu trop près de lui à son goût, se réfugiant derrière le canapé.
Je me rappelle de l'homme qui n'avait pas froid au yeux, allant même jusqu'à me dire de la fermer. Je ne vois décidément pas ces mots là, sortir de cette bouche ci. Il me fait penser à un petit animal apeuré. Ce que je ne comprends pas, c'est que le prédateur c'est censé être lui.

- Elle a finit de lui foutre les j'tons ta gonz Kyle ? demande un autre homme que je n'avais pas encore vu.

Il est accoudé contre le bar au fond de la pièce, un verre à la main et les cheveux en bataille.

Je ne sais plus quoi penser. Entre celui qui parle comme un vieux baron du dix-huitième siècle et maintenant celui-là qui semble se prendre pour un caïd, il y a de quoi se pendre. Oui je suis déjà à des extrêmes alors que cet homme n'a prononcé qu'une phrase, -qui en passant m'a largement suffi-.

- La "gonz" comme tu dis, est devant toi, alors si t'as quelque chose à me dire, je t'écoute, dis-je calmement.

- Je t'aime déjà toi ! s'écrit un autre individu de sexe masculin.

Aidez-moi. . . Mais où suis-je tombée ? Il y en a combien en tout ? J'espère au minimum pouvoir ouvrir un placard durant mon séjour, sans qu'un nouveau en sorte en hurlant " SURPRISE".

- And you, do you love me ?! crie t-il ses yeux bleu pétillant de malice.

Je sens la main de Kyle se posé avec raideur sur mon épaule.

- Yes !!! You love me ! You are my wife then baby !!

Je crois qu'il ne comprend pas que s'il ne la ferme pas sous peu, Kyle risque de l'envoyer valser vers le mur d'en face. Et puis nom d'une huître, pourquoi parle t-il anglais ? Je suis déjà de mauvaise humeur, alors me coltiner un pseudo anglophone, sans façon.

- Eh le cabot, qui sont ces gens ?

Kyle me jette un regards noir, en pinçant ses lèvres charnues. Lorsque que je me rend compte que je louche depuis déjà une bonne minute sur sa bouche, c'est déjà trop tard. Pour reprendre convenance je tousse exagérément ce qui n'a pour effet que de lui arraché un rictus amusé.

- Ce sont mes bêtas. Voici Blaise (il me montre celui qui a viré Mael ), Loudvwige -comme tu le sais déjà-, Mael, Nathan (il désigne rapidement celui débordant d'amour), et enfin John.

John se contente de grommeler dans sa barbe inexistante, et se retourne vers son verre de whisky. Charmant.

Bizarrement, la seule femme de cette maison ne m'a pas été présentée. C'est louche, très louche même. Pendant tout le dialogue, elle est restée dans l'ombre, essayant de se faire toute petite, alors que plutôt, elle ne se gênait pas pour "s'exprimer".

- Et la femme là-bas, qui est-ce ? lui demandai-je en la montrant d'un signe de tête intriguée.

La concernée écarquille les yeux lorsqu'elle se rends compte que c'est d'elle que je parle et s'empresse de déguerpir du salon. Ah ça bichette, il fallait y penser plutôt. . .

- C'est. . . compliqué Liberty, murmure t-il gêné en se grattant la nuque.

Il ne veux pas aborder le sujet. Tiens, tiens, affaire à creuser. Premièrement, pourquoi ? Je ne comprends pas. La situation de cette fille me rappelle d'ailleurs celle de cette Malia, la louve qui était chargée de veiller sur moi.

- Compliqué ? Développe, j'ai tout mon temps.

Je suis têtue, et surtout d'une curiosité sans fond, alors s'il ne veux pas que j'aille fouiner dans ses affaires autant qu'il me le dise lui même, et que je ne tombe pas d'un immeuble de six étages en apprenant ce qu'elle est. J'espère pour Kyle et son knacky que je me trompe, et que ce n'est pas ça, sinon je ne répondrais plus de mes actes.

À suivre. . .

SoulmateOù les histoires vivent. Découvrez maintenant