KYLE

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Kikouuuu, eh bien oui, cette fois pas de mauvaise surprise, c'est bien un nouveau
chapitre ! XD

Bref bonne lecture
et kissousss sur
vous♥ ♥

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Je me résous à frapper doucement à la porte après mûr réflexion. Il ne manquerait plus que mon chaton soit planquée derrière la porte et qu'elle me balance une lampe ou je-ne-sais-quoi dans la gueule. La connaissant, elle n'hésiterait pas une seconde à me défigurer.

toc toc toc

J'attends patiemment quelques secondes pour toquer plus fortement.

TOC TOC TOC

Je patiente encore, commençant déjà à très légèrement m'énerver. L'adjectif "patient" ne faisant pas vraiment partit de mon vocabulaire, je tape du pied, les bras croisés contre mon torse. Il ne lui faut tout de même pas trois heures pour descendre de ce foutu lit ou sortir de la salle de bain ! pensé-je agacé.

Et puis je n'ai pas l'air con moi, planté devant une porte ouverte. D'ailleurs, pourquoi je n'entends pas ne serais-ce qu'un bruissement de couverture ou bien ces pas tout sauf léger contre le parquet ? Étrange, cette nana à la délicatesse et la grasse d'un éléphant. Par ailleurs, Liberty n'est jamais silencieuse. C'est simple avec elle, -enfin façon de parler-. Soit elle m'emmerde, ou alors elle tente de s'échapper, elle parle même toute seule, et menace également mon bêta de l'émasticuler, mais jamais elle ne ferme sa gueule.

Curieux, j'ouvre doucement la porte. J'entre à peine qu'une information évidente me frappe de plein fouet. Elle n'est plus là depuis déjà bien temps.

Un grognement roque sort de ma gorge.

Nathan ! aboyé-je hors de moi.

Il arrive dans la seconde en courant essoufflé, et rouge comme une écrevisse.

Où est-elle ?

— Où est qui ? bafouille t-il en se tortillant les mains comme un gamin.

Non mais ce n'est pas vrai, il le fait exprès d'être toujours constamment à côté de la plaque ?

Liberty !

Mon aura d'Alpha envahit brusquement la pièce, le faisant devenir pâle comme un linge. Mon corps bouillonnant me démange et je sens mon loup s'agiter en conséquence.

Il me jette un regard estomaqué l'air de dire, " Mais t'est con ou c'est comment ? ". Puis il se rend compte, qu'à part moi et lui, il n'y a plus personne dans cette pièce.

Son corps se raidit.

M. . . Mais elle était là, il y a cinq minutes ! bredouille t-il n'y comprenant rien.

Eh bien comme tu peux le voir, elle n'est plus ici ! répliqué-je avec une rage non-dissimulé rendant ma voix encore un peu plus roque.

Dans un excès de colère, j'envoie mon pied s'écraser violemment contre l'une des lampe jonchant le sol.

Je me demande si je ne devrais pas attacher cette idiote à son lit, pour le restant de sa vie. Au moins je saurais en permanence où elle se trouve. Cette idée est décidément très ingénieuse. . . Quoique cela voudrais dire que je devrais la détacher pour qu'elle mange, qu'elle aille au toilette, qu'elle se lave. À bien y réfléchir ce n'est peut-être pas une si bonne idée. Et si je l'enfermais tout bonnement dans la chambre, elle serais capable de sauter par la fenêtre ou de faire un trou dans un mur pour s'enfuir.

Alors que je cogitai silencieusement sur l'avenir plus que incertain de mon chaton, Malia entra en trombe dans la pièce.

Vous n'auriez pas vu Jimmy ? Je le cherche depuis dix minutes mais il est introuvable, s'affole t-elle.

Jimmy, cet être insignifiant qui ne sait rien faire de ces dix-doigts, n'est autre que l'âme-sœur de Malia. Le plus comique est que cet homme incapable d'additionner deux plus deux soit le liée d'une âme telle que celle de Malia. Cette fille même si elle n'en a pas l'air, est une fine stratège dotée d'une intelligence hors du commun. Mais le pire ce n'est décemment pas ça, bien sûr que non. Leur rencontre s'était faite alors que ce crétin s'était mis à danser comme si sa vie en dépendait sur une estrade devant un nombre incalculable de lycéen. La pauvre Malia était rouge comme une tomate quand elle avait dû quitter le gymnase accompagnée de cet énergumène.

Et puis, j'avais appris quelques temps plus tard, qu'il avait fait tout cela uniquement pour détourner mon attention, et ainsi aider Liberty à m'échapper. Je ne l'aime définitivement pas.

Alors que j'allais lui dire - en y mettant bien entendu les formes-, que non, ce crétin n'était pas encore venu polluer mon champs de vision aujourd'hui, des éclats de rire me stoppent net dans mon élan.

Cristallin, doux comme une caresse, il n'y a pas de doute, le premier était celui de Liberty. Mais le deuxième qui suivit, nettement plus grave ne lui appartenait pas. Et le plus drôle, c'est qu'ils ne viennent de pas plus loin que la porte d'en face.

Je l'ai trouvé.

SoulmateWhere stories live. Discover now