LIBERTY

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Hellloooooooo ❤️
Wahou, c'est que ça fait un bail mdr !
Comment se passe vos vacances ?

En tout cas moi, super ! D'ailleurs, je reviens avec un nouveau chapitre, pas bien long mais que j'ai mis du temps à finir 🥺

Mille Bisous🥰

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- Mais c'est pas vrai... Vous vous foutez de ma gueule !? Bande d'incapable, vous vous êtes trompé de cible !

Un grognement plaintif s'échappa d'entre mes lèvres entrouvertes alors qu'un tintamarre insupportable me vrillait le crâne.

- Bon sang mais vous ne pouvez pas la fermer, murmurai-je la voix pâteuse.  

Le bandeau m'obstruant la vue menaçait de m'exploser la boîte crânienne tant ses abrutis l'avaient serré. Je tentai de remuer les bras mais comme je me doutais, ce fût un échec cuisant. Je n'en fus néanmoins pas moins déçue. Ils étaient fermement attachés dans mon dos, serrés à la limite de me couper la circulation sanguine. De toute manière, ce n'était pas comme-ci j'allais réussir à m'échapper alors que l'idée seule de me mettre debout me donnait le vertige.

Je devinais rien qu'à l'agitation autour de moi, qu'une ribambelle de personne m'entourait. C'est que je dois commencer à être connue pour qu'on prenne la peine de m'enlever. Honnêtement, j'en suis flattée ! Et comme dirait le pseudo anglophone, Liberty, you are famous !

Soudain, tout me revint en pleine face. La raison de ma présence ici, l'explosion, Kyle, Ethan... Ohmondieu Ethan ! La bile me monta. L'image de ce garçonnet au visage de poupon insouciant, puis de ses yeux vides et de sa tête baignant dans son sang se superposèrent dans ma tête. Je tournai la tête sur le côté et vidais la totalité de mon estomac sur le bitume, l'esprit envahit d'image plus affreuse les unes que les autres.

Quelqu'un me retira le bandeau ou je sais quel tissu me noircissant la vision pendant que je vomissais comme ci je sortais d'une soirée légèrement trop arrosée. L'alcool ce n'est pas de l'eau, les enfants.

Je les haïssais, seigneur que je les haïssais. Ce sentiment me prenait aux tripes, me tordait l'estomac, je bouillonnais. Ces Errants. Tous, car même ceux qui n'était pas sur le lieux, à mon sens, étaient aussi coupable que celui qui avait dépouillé Ethan de son avenir, tout autant condamnable. Bon dieu, on m'aurait laissé avec eux dans une cage, à la façon Hunger Games, avec une hache, que j'en aurais fait du bifteck. Sans rancune bien sûr ! J'aurais par la suite planté leur tête en haut d'une pique et les auraient laissé comme en-cas aux loups de la meute. Rien que d'y penser, j'en exulte de joie !

Une fois mon petit scénario élaboré en détaille dans mon esprit, je commençai à me dire que fréquenter des prédateurs ne me réussissais pas, car je me découvrais une facette de ma personnalité emplit de pulsions pour le moins sanglantes et assez effrayantes.

Clac

Le choc me ramena vite les pieds dans la réalité et je lançais un regard noir à celui qui venait de m'administrer cette gifle magistrale. Ne pouvait-il pas m'interpeller ? Bien sur que non, franchement, le dialogue de nos jours c'étaient tellement surfait ! C'était à ce demander, pourquoi nous avions inventer le droits des hommes et n'étions pas restés à la préhistoire ! Parce qu'il fallait croire que certains s'en sortaient très bien en se comportant comme des Néandertaliens.

- Oh, tu peux bien me regarder méchamment chéri... Ce n'est pas ton petit air mécontent qui va te faire sortir d'ici plus vite. Maintenant, tu vas m'écouter. Tant que tu seras avec nous, tu fermeras ta grande gueule, tout ce qu'on te demandera, tu le feras. C'est clair ?

Je me retenais de lui cracher au visage.

- Dans ce cas- là, mon petit pépère moi aussi je vais te mettre en garde... Me demande surtout pas de repasser ! Sinon, c'est la fin des haricots pour vos habits, moi j'vous l'dit, l'avertis-je d'une voix suraiguë en papillonnant des yeux comme une mijaurée.

Il se massa le coin des yeux en soupirant avec défaitisme et se releva.
Dans ses yeux, je pus voir qu'il me prenait pour une abrutie. Et c'était exactement cela que je souhaitais, qu'il me prenne pour la dernière des pimbêches dénuée de cervelle, dont à la naissance les neurones avaient orchestrés un suicide collectif. Car c'était bien connu, celui que l'on prenait pour un con, on le sous-estimait.
Et sous-estimer quelqu'un était sûrement la pire des fautes, car je comptais bien la lui mettre à l'envers dès que l'occasion se présenterait.

Alors que l'on se fixait dans le blanc des yeux, lui accroupit, et moi, eh bien, toujours ligotée comme un rôti, un gamin débarqua en courant, l'air franchement ennuyé de celui qui annonce les mauvaises nouvelles.

- Chef, on a un problème, l'avertis le nouvel arrivant d'une voix pressante.

- Que se passe t-il encore ?! grogna l'intéressé.

- L'Alpha refuse de payer la rançon...

Un rire nerveux m'échappa faisant se retourner les deux hommes dans ma direction.

Lui aussi je vais l'étriper...

SoulmateWhere stories live. Discover now