64-Dernier échec

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-14 Novembre 2060-

Je ne suis pas la seule à briller, il y a aussi l'écran de la tablette. Elle illumine l'extérieur tandis que moi c'est l'intérieur. Notre sort n'est pas définitif. Mes pupilles mettent un moment pour se détacher de ces pages. 

Je me sens honteuse. S'il y avait bien une chose que je pouvais faire pour honorer la mémoire de mon défin père c'était bien de garder ce secret au fond de moi. J'ai échoué une fois de plus mais ce sera la dernière. Je le promets. 

Une chose me réconforte, le Gouverneur a beau savoir comment créer la bombe la plus destructrice au monde, il ne pourra pas la produire en quelques heures. Un bijoux, si on peu appeler ça comme ça, pareil doit être fait avec patience et minutie. Malheureusement pour lui, la situation ne lui permet pas. 

Hier, après les avoir écoutés de bonnes heures, j'ai appris la multitudes de possibilitées qui s'offre à nous ainsi que le croquis abstrait des souterrains. Il n'y a qu'un générateur qui produit de la lumière et il se trouve en sous-sol, cela ne peut signifier qu'une seule chose : ils sont là ! 

Un flash assombrit ma vision : des douilles et des corps jonchant le sol.

Je jette la tablette sur le lit qui grince et appuie sur la porte qui est étrangement ouverte. Les couloirs d'un noir d'encre répercutent les mystérieux bruits venus de toute part. 

Quel est mon but ? Lindsey s'occupe du Gouverneur et chacun à une mission précise à remplir sauf moi. Je pourrai très bien les aider mais un besoin encore plus grand me submerge.

La noirceur des couloirs n'arrangent pas ma quêté, je pousse porte après porte en espérant le trouver lui et de la lumière. Avec sa jambe blessée, il ne peut pas allez très loin. Je descends plusieurs étages d'où des cris s'échappent. J'essaie de les oublier un maximum et de ne pas m'inquiéter pour Thomas. J'aurai dû me contenter d'une relation amicale avant de me lancer dans du sérieux. Les choses sont trop instable pour que l'on se permette d'être déconcentré par une pensée par-ci par-là. 

Cet étage n'a que trois portes dont les deux premières n'ont pas été concluantes. Je tape dans la dernière en même temps que le courant revient. Cette salle empeste la nourriture et les propre. Je parcours la salle de droit à gauche sans voir un seul corps. J'approche du bar, sur mes gardes, et le découvre assis sur le sol, un bol remplit d'une bouillie beige entre les mains.

Il se retourne surpris. 

- Alix !, s'écrit-il faussement joyeux.

- Caleb, le salué-je en retour

Merde, je n'ai aucune arme pour me défendre. 

- Tu es venu pour en finir ? Je ne me doutais pas que tu aimais admirer les corps se vider de leur sang, vu tout ceux qui te suive à la trace. Le dernière étant celui d'Aela, n'est-ce-pas ? 

- Je t'interdis de parler d'elle ! Tu portes son sang sur tes mains, je n'ai rien à voir avec sa mort. 

- Elles ne te plaisent pas. 

Il secoue ses mains tels des marionnettes rythmant une comptine pour enfant. Les plombs disjonctent de nouveau et nous plonge dans un soleil levant. Son apparition est lente et apporte peu de luminosité à la salle. Je ne peux plus me fier à ma vue, pas tant que la lumière est hors service, je dois me servir de mes autres sens : l'ouïe, le touché et l'odorat. 

- Je regrette de ne pas avoir finit ce que nous avions commencé. Tu te souviens de ce moment ? De nos premiers mots échangés ? 

Il marque une pause qui me semble interminable. Revoilà notre passé, celui qui n'a jamais franchit ses lèvres. Est-ce de nouveau une vision ? Je me pince mais la douleur est bien présente. Un frisson me rappelle ce premier jour.

Un bruit sourd retend dans mon dos, je me détourne. Où est-il ? 

- Je regrette tant de ne pas avoir réussit ce jour là, il a fallut que ce crétin aux bouclettes brunes débarque. Nous étions si enthousiaste avec mes amis de t'avoir trouvé, une antilope face à des lions.

- Tu aurais vraiment pris goût à te défouler sur une jeune fille ? Pardon, vous, souligné-je, à seulement treize ans.

Je suis projetée au sol. En plus de ma joue endolorie par son point, ma tête cogne contre le sol suivit d'un bruit que je n'entends pas. Des étoiles valses dans mon champ de vision.

- Aujourd'hui, je peux vraiment dire que je regrette de ne pas t'avoir violer. 

- Peut d'entre vous son capable de prononcer ce mot. Bravo !

J'ai beau être sarcastique, je tremble de tout mon corps. Je n'ai qu'une peur, qu'il achève ce qu'il était près à faire quelques année auparavant. Je me traine sur plusieurs mètres jusqu'à rencontrer un mur et d'être frappé à nouveau. Je suis assourdie, la bouche en sang. 

Un coup de ses pieds se fige dans mes côtes. Je me plie en deux, je n'aurai jamais pensé qu'il tapait aussi fort. Saisissant mes pieds, il me traine près du contoir et m'y adosse.

Mon cœur paniqué, mes membres engourdis et ma tête tuméfiée m'empêche de prévoir le prochain coup. S'il continue comme ça, je ne tiendrai pas longtemps.

Quelques secondes plus tard, j'apperçois le reflet d'un couteau dans l'un des rayon du soleil. Mon sang se glace, j'oublie la douleur et me débat pour me dégager de sa main. Un coup de pied l'atteint à l'entre-jambe et je détalle vers la porte.

Je cours au travers de la salle, les mains en avant pour me prévenir d'un mur ou d'autre chose. 

- Penses-tu que notre avenir est été prédit à l'avance ? Tu sais, il doit bien avoir quelqu'un là haut qui écrit à l'instant même notre fin à tous les deux. Vas-tu réussir ? Vais-je réussir ?

Je secoue la poignée de la porte qui est bloquée. 

- Allez Alix, montre toi. Affronte ta destiné. 

Je cherche le seule moyen que j'ai de l'atteindre : sa jambe. Le regard apeuré, je m'efforce de le trouver.

A l'époque, j'avais entendu que nos autres sens s'intensifiaient lorsque la vue était coupée. Une faible odeur de transpiration attire mon atention à ma droite. 

- Tu ne sens pas ce revirement de situation ?, dit-il.

Son corps se jette sur le mien pour finir dans une dernière bataille. Il n'y a que deux échappatoires : la vie ou la mort. Qui aura le privilège de l'un et le malheur de l'autre ? Les coups s'enchainent, je perçois la chaleur de mon sang s'échappant de ma bouche et de ma tempe. De ma main, je cherche sa jambe et presse l'endroit qui me semble abriter la blessure mais rien ne se produit, ce n'est pas la bonne. Cependant, Caleb est massif, puissant et dangereux. Lui comme moi ne lâchons rien dans cette danse folle qui nous consume. 

Au milieu de cet affrontement tempétueux, mes yeux sont éblouie par le scintillement du couteau qui brille de plus en plus à cause des rayons qui sont de plus en plus lumineux. Un dernier coup me coupe le souffle et me laisse dire que s'en est fini pour moi. Mon heure est venue et il faut que je l'accepte. 

Voyant le moment fatidique arriver, je ne réfléchis pas, je me redresse au-dessus de lui, et ne lui donne pas le temps de finir son geste. Il est hors que question que ma mort provienne de sa main. Je laisse tout le poids de mon corps rejoindre le siens et le couteau dans un dernier cri ...j

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Qui est mort ?

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