_ Elle a accompagné son père à Cocody

_ Comme-ci moi je connais Cocody

_ Elle est sortie avec son père contente impolie va. Si tu la veux je peux te l'envoyer ça nous fera des vacances.

_ Tu me proposes toujours de m'envoyer Rosa lors de nos discussions. Tu cherches toujours l'occasion de te débarrasser d'elle

_ Mdrr conasse je veux juste qu'elle côtoie sa marraine. En plus Roger prévoit d'aller au Maroc et je veux l'accompagner..........

_ Je n'ai pas de garderie. J'ai pas le temps je ne garde même pas mes propres neveux...........

_ Quelle mauvaise tante tu fais ! Honte à toi

_ Quoi je leurs donne des cadeaux mais m'en occuper je ne peux vraiment pas. La seule personne dont je peux m'occuper c'est moi personne d'autres !

_ Je te plains quand tu seras mariée et mère.

_ Le mariage ne va pas me changer comme toi. Je ne serai l'esclave de personne.

_ Cet homme a bien fait de jeter ton téléphone.....

_ Lâche moi avec cette histoire à cause de cet imbécile je vais sûrement rater des appels d'embauches.......

_ Va à l'agence récupérer ta puce et trouve toi un nouveau téléphone.

_ Celui que j'avais était un cadeau. Je n'ai pas les moyens de m'acheter ce genre de téléphone. Et je refuse d'avoir quelque chose de basique....

_ De toute façon tu n'as rien acheté de ta vie on t'offre toujours des choses...

_ Oh tu faisais pareille cocotte faut pas venir m'énerver hein ...

_ C'est moi qui habites avec les ivoiriens mais c'est qui parle comme eux. On aura tout vu avec toi. ........................................................

Nous discutions encore un moment avant que je ne mette fin à l'appel sinon on risquait de me traiter de folle en rigolant toute seule au pied de ma porte. Voilà ce qui me manquait !

J'avais beau avoir d'autres amies mais aucune d'elles ne remplissait parfaitement la place de madame Mantane. Aucune ne pouvait prendre sa place car parmi toutes elle était de loin la meilleure. Avec Elisa on pouvait tout se dire, s'insulter, se clacher sans que ça n'affecte l'autre. Chacune répondait présente pour l'autre sans demi-mesure, mensonge ou tromperie. J'avais beau m'entendre avec Nafy mais ce n'était pas pareil. Chaque amie occupe une place spéciale. Il n'ya qu'à regarder à travers les groupes d'amies.

La nôtre par exemple celle que je formai avec Titi, Aicha et mamy. On avait beau être amies toutes les quatre, se fréquentaient mais chacune avait un lien différent avec l'autre. Titi et Aicha étaient tout le temps sur le pied de guerre quand nous étions toutes les quatre. Mamy et moi nous retrouvions à jouer les sapeurs-pompiers pour minimiser les dégâts. Cependant Mamy est la seule vers qui elles allaient se plaindre chacune de son côté. Elles me connaissaient que trop bien pour éviter de me parler de leurs stupides querelles. Dès fois quand la dispute devenait houleuse et que chacune des deux jouaient à la plus grande gueule je leur soumettais d'en venir aux mains et hop ça les calmer sur place. Si Mamy n'avait rien d'important à faire de son temps que d'écouter toujours les mêmes lamentations de deux grandes filles moi je ne pouvais vraiment pas........................................

Depuis un moment ils semblèrent se défier du regard. Ils se jaugeaient sans que personne ne bronche et n'ose intervenir. Il les avait trouvés en pleine préparatifs. Dieu seul sait ce qu'elles tramaient encore toutes les trois. De toutes les façons Miss Thiam avait toujours quelque chose à faire. Ngoné Thiam l'ainée des filles empilaient des tissus dans une valise. Elle se disait styliste et ne manquait jamais l'occasion d'organiser des défilés qui lui rapportaient grâce au nom de sa mère. Avant elle y associait aussi le son grand frère ainé avant que ce dernier ne le lui interdise.

REBELLE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant