Chapitre dix-neuf

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Je suis quand même contente de m'être endormie, malgré ce rêve que je maîtrisais à moitié.

Mais je suis très épuisée et je rêve de rester dans mon lit pour dormir encore et ignorer les révisions qui m'attendent mais surtout tous les événements qui risques d'arriver...

Pourtant je suis là et il va bien falloir que je me lève pour affronter cette journée.

Cette journée qui peut faire basculer ma vie...

Dans un soupir, je tire les draps et me lève.

Pas le temps de quoi que ce soit, que je me tape la tête violemment. Je retombe sur le coussin, totalement sonnée.

Tiens, Zoé ! Ça t'apprendra à te lever trop vite le matin !

Heu...

Une minute ?

Je suis où, là ?

Je rouvre les yeux et constate bien vite que ce n'est pas ma chambre. Je fixe un plafond tout près de mon visage, incrédule.

Je tourne la tête vers des draps plus sombre, que ceux que j'ai d'habitude, et mon sang se glace en un instant.

Arthur...

- Dans mon lit !

Arthur se réveille d'un bond et s'assoit comme si un pétard venait d'exploser à quelques centimètres de sa tête. Lui aussi finit par se taper la tête mais il ne se recouche pas.

- Aïe ! Satané plafond de... Hé ! Ça ne va pas de crier... Hein, Zoé ? Qu'est-ce que tu fais , demande t-il totalement paumé.

- Heu ben... c'est ce que j'allais demander... désolée de t'avoir réveillé...

Je sens mes joues s'enflammer et devenir aussi rouges qu'un champs de coquelicot à elles toutes seules !
Encore plus quand je me rends compte que je n'ai que ma petite chemise de nuit comme seul vêtement... et rien en dessous !

- On est rentré bourrés hier soir, se demande Arthur.

- Pas dans mes souvenirs, non...

Surtout que tu ne sors jamais le soir et que tu n'as jamais bu plus qu'un fond de champagne premier prix, Zoé !

- Ok... alors qu'est ce que tu fais là ?

- J'en sais rien... Tu sais, je t'ai parlé de la fameuse Zoé qui peut me téléphoner et...

- Oui, tout à fait. Je vois très bien de quoi tu me parles. Surtout que j'ai vu... ou plutôt entendu, je te rappelle. Et tu penses que c'est elle qui est à l'origine de tout ça, alors, il se frotte le front.

- Peut-être oui. Mais j'en mettrais pas ma main au feu.

Surtout que j'y tiens à ma main, quand même !

Il baille et me tourne le dos pour attraper son portable.

Je ne comprends plus rien du tout. Je secoue la tête perdue.

Call Me ! (Terminée) Where stories live. Discover now