Chapitre onze

68 7 68
                                    

En média c'est Arthur.

Bonne lecture !

__________

Pourquoi il avance comme ça ?

Gênée, je triture l'ourlet de ma robe et vois mon ex petit copain, du coin de l'œil, s'assoir près de moi.

Il ne cesse de me fixer avec une insistance déconcertante et replace une de mes mèches derrière mon oreille.

Son geste me surprends, je bafouille...

- Pourquoi tu fais ça ? Enfin... Je veux dire...

- Chut..., dit-il en posant son doigt sur mes lèvres. Je veux juste un instant de calme... Tu fais trop de bruit quand tu réfléchis...

Il se mord les lèvres et nous nous fixons dans les yeux sans nous parler. Mon cœur saute dans ma poitrine, tandis que mon sang devient feu dans mes veines.

Alors que j'allais parler, il se lève pour attraper la feuille qu'il griffonnait. Il me la tend pour que j'observe son schéma. Et se rassoit comme si de rien était.

- Pour moi, c'est très simple. Le fait que la Zoé de treize ans t'appelle, ça a dû ouvrir une sorte de brèche temporel. Ça peut paraître fou, mais si c'est elle qui ne peut que te joindre et pas l'inverse, c'est que c'est forcément elle aussi, qui décide des événements de ta vie et ses conséquences.

- Ok, dis-je encore troublée par la force de ses yeux dans les miens, un peu plus tôt. Si on résume, alors... Loova n'était plus là, parce que son père était chez moi. Sauf que quand elle a parlé du divorce de ses parents, le lendemain il a disparu... et elle a réapparue.

Il hoche la tête, entendu et poursuit sur le même ton :

- Exactement. J'ai l'intuition que c'est elle qui créer ces événements là, lance Arthur en pointant le sol, par contre, le fait qu'on soit riche, je ne saurais l'expliquer...

Je lui parle alors de l'idée du ticket de loto et l'envie de Zoé de repasser son contrôle de physique qu'elle a raté.

- C'est vraiment bizzare..., marmonne-t-il en se grattant le menton, quelque chose m'échappe... C'est vrai, quoi ?

J'acquiesce en silence.

- En plus sans batterie, ça risque d'être compliquée de savoir, je réponds en montrant l'iPhone.

- Si tu veux, je peux demander à mon père de te prêter un chargeur ? J'ai vu qu'il avait deux portables. On doit bien avoir un câble qui traîne.

Call Me ! (Terminée) Where stories live. Discover now