Tu es quoi ?

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Louann s'installa sur un fauteuil présent dans le hall. Elle n'en revenait pas, oublier une élève ! Après avoir discuté avec son supérieur, l'employé revînt auprès de la jeune fille.

Employé : Nous avons prévenu votre école. Ils ont dit que le bus était toujours en route mais qu'il ne ferait pas demi tour pour vous récupérer.
Louann : Pourquoi ?
Employé : Pour ne pas faire rater à vos camarades plus d'heures de cours que prévu.
Louann : Qui va revenir me chercher ?
Employé : Une personne de votre établissement, ils n'ont pas précisé qui.
Louann : Merci quand même.

L'employé s'installa sur un siège devant Louann.

Employé : Mon patron m'as dit que je devais vous surveiller. Vous comprenez j'imagine...
Louann : Oh oui bien sûr.
Employé : Oublier une élève... C'est pas commun.
Louann : C'est pas pro surtout.

L'employé acquiesça.
Quelques minutes s'écoulèrent sans que ni Louann ni l'employé adressa la paroles à l'autre. Puis le jeune homme se lança.

Employé : Si vous voulez vous pouvez regarder un des films gratuitement. Ça vous évitera de rester là à ne rien faire.
Louann : Vraiment ?
Employé : Oui, enfin seulement si je peux vous faire confiance.
Louann : Bien évidemment, merci !

L'employé sourit à Louann et inversement. Le jeune homme lui indiqua la salle du prochain film. Louann s'assit et l'employé la prévint qu'il viendrait la chercher quand il faudrait partir. Louann le remercia et le film débuta.
C'était un film d'action dont elle avait oublié le nom. À un moment du film un homme assis à deux rangées devant elle pris un appel. Louann trouvait ça déplacé surtout qu'en plus c'était interdit. Elle n'arrivait plus à entendre le film tellement l'individu la déconcentrait. Elle entendit vaguement les mots « marre », « en plus », « surtout que », « meurtre ». Quand elle se rendit compte que le dernier mot n'était pas anodin, elle tendit l'oreille.

? : J'ai réussi à me débarrasser de tu sais quoi... J'ai du faire je ne sais combien de kilomètres pour me débarrasser de chaque parties à travers tout le pays. Au fait Benoît, ma mère te passe le bonjour.

L'homme raccrocha et continua de regarder le film.

Louann : (Benoît... Ça ne peut pas être une coïncidence non. Cette homme à du l'aider dans le meurtre de l'employé de la supérette. Il faut que je fasse quelques chose ! Mais quoi ?)

Un homme vint tapoter l'épaule de Louann qui était en pleine réflexion. C'était le jeune homme à tâches de rousseur. Il dit à la jeune fille que la voiture était là et celui-ci la conduisit au véhicule. Louann salua le garçon et s'installa dans la voiture. Elle vit dans le rétroviseur que le conducteur était un surveillant. Populaire aux yeux des filles mais indifférent à ceux de Louann.
Le trajet ne fut pas ennuyeux. Louann et le surveillant parlaient du fait qu'elle ait été oublié.
À l'école, il ne lui restait plus qu'une heure de classe avant de retrouver les garçons au club. Les soixante minutes écoulées, elle partit les rejoindre. La session terminé, elle partit avec Ebumi'

Louann : Tu vas jamais croire ce qu'il s'est passé...

Louann raconta son épopée aussi miraculeuse qu'insensée au jeune garçon blond.

Ebumi : Et t'es sûr qu'il est un rapport avec Benoît ce gars ?
Louann : Sûr non mais avoue que la coïncidence est un peu forte quand même.

Ebumi se tut.

Louann : Bah ? T'as perdu ta langue ?
Ebumi : Nan, c'est juste que tu es aimé par vachement de monde.
Louann : Et ?
Ebumi : Bien je comprends qu'on ait du charme mais là ça doit faire déjà trois/quatre gars qui flashes sur toi.
Louann : Serait tu jaloux mon cher Ebumi ?
Ebumi : Y doit bien avoir quelques filles qui m'aime mais sans plus...
Louann : Tu n'as pas mon charme légendaire, toi !

Voyant qu'Ebumi ne répondit pas Louann lui mit un coup de coude léger.

Louann : Il faudrait qu'on parte draguer au centre commercial tout les deux.
Ebumi : T'es une fille, tu vas pas m'apprendre à draguer des filles.
Louann : Alors déjà justement, je suis moi même une fille alors je peux amplement t'aider. Et puis si tu crois que je n'ai jamais draguer de fille tu te fourres le doigt dans l'oeil et jusqu'au coude.

Louann se redressa, croisa ses bras et releva la tête d'un air fière. Ebumi lança d'un air choqué deux mots.

Ebumi : T'es lesbienne ?
Louann : Bien sur que non. Mais je ne suis pas hétérosexuel non plus.
Ebumi : Alors t'es quoi ? Bi ?
Louann : Non plus. Je suis pansexuelle.
Ebumi : Pansex quoi ?
Louann : Pansexuelle, en gros j'aime peu importe quel sexe ou genre.
Ebumi : T'es bi quoi.
Louann : Non, pan.
Ebumi : C'est quoi la différence ?

Ebumi ouvrit la porte d'entrée de l'immeuble.

Louann : Les bi aiment les hommes et les femmes. Voir plus, ça dépend des bi.

Louann et Ebumi entrèrent dans l'immeuble.

Ebumi : Et les pan ?

Ils commencèrent à monter les escaliers.

Louann : Les pan aiment, n'importe le physique. Y a des bi qui aiment les trans d'autres non. Nous les pan on s'en fout, on aime, c'est tout.

All Out!! Un autre universWhere stories live. Discover now