Revolver Chamelot-Delvigne

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Louann plissa les yeux.

Louann : Hein ?
Sekizan : Je...

Sekizan regarda Louann, qui était perdu.

Louann : Ouais j'aimerais bien une explication là...
Ebumi : J'avais raison.
Sekizan : Oh toi ferme là ! T'es content juste parce que t'es en couple avec Louann et pas moi !
Louann : Quoi ?

Louann se tourna vers Ebumi.

Louann : On est en couple ?

Ebumi haussa les épaules.

Sekizan : Arrêtez de le nier... Hachiōji vous as vu dîner dans un restaurant la semaine dernière.
Louann : Et c'est parce qu'on dîne ensemble qu'on est en couple ?
Sekizan : Et vous habitez ensemble...
Louann : C'est vrai que ça porte à confusion.

Louann tapota le bras de Sekizan.

Louann : Voyons je suis pas en couple avec ce Psychopathe, Bigoudis. Il m'as hébergé par compassion et on a dîner ensemble pour régler une dette. Ne nous invente pas une vie.
Ebumi : Si j'étais avec Louann tu crois pas que je me serais un petit peu beaucoup vanter ?

Sekizan se tut. Leurs remarques étaient cohérentes. Il se retourna en direction de l'appartement de Benoît comme pour changer de sujet.

Sekizan : On devrait aller le voir. On peut toujours tenter de le raisonné sans te livrer.
Louann : Oui. Il faut pas qu'il y ait d'autres victimes.
Ebumi : Sérieux ? Après ce qu'il vient de se passer ? Après tout ce que je viens de di-

Louann et Sekizan regardèrent Ebumi d'un air étonné.

Ebumi : ...C'est bon j'ai compris... Je viens aussi.

Ebumi suivit Louann et Sekizan jusque chez Benoît. Celui-ci aurait d'ailleurs peut-être dû convaincre ses amis de ne pas y aller. Une fois arrivée devant le domicile, Louann voulut toquer, mais vu qu'elle ne pu se résoudre à le faire, Sekizan le fit pour elle.
Benoît ouvrit, un revolver chamelot-delvigne en main. Un assez vieux pistolet. Comme par réflexe, les trois adolescents levèrent leurs mains en l'air.

Benoît : Qu'est-ce que vous faites là ?... Entrez.

Louann, Sekizan et Ebumi entrèrent dans le motel sans vraiment contrôler leurs corps. Benoît visait Sekizan avec son revolver. Ebumi ne croyait pas à la scène, et, après quelques micro secondes de réflexion, il se dit que c'était encore un de ces maudits rêves qui le faisait délirer. Il réfléchissait à quoi faire si il était véritablement dans un rêve tendit que Benoît poussa le groupe dans le salon en agitant son pistolet. Ebumi suivit les conseils de Louann et se prépara à faire quelque chose de complètement stupide qui pourrait lui montrait si il rêvait encore. Il s'approcha de Louann et, l'a pris par la taille en la rapprochant vers lui.

Louann : Euh...?
Sekizan : Mais Ebumi ?! Qu'est-ce que tu fais ?!
Ebumi : Vous comprenez pas ! On est dans un-

Ebumi se fit interrompre par un coup venant de derrière sa tête.

Benoît : Bordel de merde ! On touche pas les hanches de ma femme !

Louann voulut l'arrêter pour le contredire mais en réalisant qu'il venait d'assommé Ebumi avec le manche de son revolver, elle préféra se taire.

Benoît : Vous foutez quoi ici ? Vous êtes venus me rendre Louann ?

Sekizan hésita mais se décida à parler.

Sekizan : ...On voulais tenter de... te raisonner.

Benoît tournoya son pistolet avec un doigt.

Benoît : Vous voulez que je sois raisonnable ?

Benoît s'assit sur la table basse. Il fit signe de la main à Louann et Sekizan de s'asseoir sur le canapé.
Louann regardait Ebumi, inconscient sur le sol tendit que Sekizan faisait pivoter ses yeux entre le visage peu expressif de Benoît et le pistolet qu'il tenait du bout des doigts.

Benoît : Je vais être raisonnable. Je récupère Louann et en échange je ne tuerais pas votre ami.
Louann : Voyons c'est ridicule Benoît.

Louann se leva et s'assit à côté de Benoît. Celui-ci la laissa faire.

Louann : Tu n'as pas besoin de le tuer. Tu n'as besoin de tuer personne. Écoute je veux bien qu'on reste en contact que si-
Benoît : Je veux que tu restes vivre avec moi.

Louann se tut, Sekizan intervint avec prudence.

Sekizan : T... Tu devrais lui laisser faire ce qu'elle veut... nan ? Quand on aime, on laisse l'autre faire ce qui le rend heureux, je crois..

Benoît pivota vers Sekizan.

Benoît : Et pourquoi ? Qu'est-ce que t'en sais toi ?
Sekizan : Moi... À sa place... Je préfèrerais venir habiter chez quelqu'un de mon plein grès plutôt qu'il me force et que je sois contraint de r...rester avec lui.
Benoît : Mh... Moi je pense surtout que tu devrais fermer ta gueule si tu veux pas te faire buter.

Sekizan déglutit sans s'en rendre vraiment compte.

Louann : Si tu le tues je me suicide après. Pareil pour Ebumi.
Benoît : Sauf si je te séquestre.
Louann : Je trouverais un moyen de me tuer. Et tu sais que j'en trouverais un.
Benoît : Louann...

Benoît dévisagea le visage et le corps de Louann.

Benoît : J'avais oublié à quel point tu étais belle.
Louann : Arrête de dire n'importe quoi ! Je suis n-

Louann stoppa sa phrase quand elle reçu un baiser de Benoît sur son cou. Pour plusieurs raisons elle n'intervînt pas. Premièrement parce que Benoît possédait une arme, ç'aurait été problématique qu'il s'en serve comme moyen de chantage, et deuxièmement car elle ne voulait pas l'énerver ou faire quelque chose qui pourrait se retourner contre elle ou ses amis. Benoît continua sa course en descendant ses baisers. Il glissa le haut du t-shirt de Louann vers le bas pour dénuder son épaule tout en continuant d'embrasser sa peau. On voyait que Sekizan voulait intervenir, frapper Benoît et filer à toute vitesse avec Louann mais, il ne le put. Il restait Ebumi, et les chances de faire mal à Louann en frappant Benoît et les risques que les représailles soit plus rudes qu'un simple meurtre étaient évidentes. Alors Louann laissa faire Benoît, devant Sekizan, qui quand à lui, maudissait le destin qu'il ne puisse rien faire contre ça.

All Out!! Un autre universWhere stories live. Discover now