Le Porte Clé

256 11 2
                                    

Sekizan : Quoi ? Comment ça ?
M. Komori : Les préparatifs des matchs ont été retardés, la pluie n'as pas cessée de tomber sur le terrain, les livraisons également annulées... Ils ont préférés reporter les matchs.
Hachiōji : Et savez-vous qu'elle sera la nouvelle date ?
M. Komori : Malheureusement non. Vous serez les premiers au courant quand la date me sera dévoilée.

Les joueurs étaient mitigés, certains pensaient qu'ils avaient bien fait de déplacer les match car ça leur laissaient plus de temps pour s'entraîner et d'autres, qui se sentaient prêts, étaient déçus d'avoir à attendre encore plusieurs jours, voir semaines. Les membres se rendirent ensuite compte de la présence de Louann.

M. Komori : Voilà notre fabuleuse assistante. On va pouvoir commencer l'échauffement.
Gion : Mais coach-
Hachiōji : Vois l'avantage Gion, tu pourras t'entraîner encore plus et devenir plus fort que jamais.
Gion : ...

Gion pris un air réfléchit. Puis il se mit à crier.

Gion : Ah mais c'est vrai ça ! On va devenir surpuissant !

Après ce percement de tympan Gionien, les rugbymens se mirent à travailler. Un match s'en suivit. Ebumi, seul sur la touche à côté de Louann, et pas loin du coach Komori, était calme. C'était le moment idéal pour que Louann lui explique pourquoi elle devait  retourner vivre avec Benoît.

Louann tapota l'épaule d'Ebumi.

Ebumi : Qu'est-ce qu'il y a ?
Louann : J'ai une mauvaise nouvelle.
Ebumi : Annonce la couleur.

Louann lui expliqua toutes les raisons de son départ. Ebumi était sous le choc. On pouvait clairement voir qu'il avait été dégoûté d'apprendre que la fille qu'il hébergeait depuis seulement un jour était résignée à repartir avec un homme aux comportements malsains. Monsieur Komori avait tout entendu.

M. Komori : Benoît c'est le jeune homme qui est venue la dernière fois ?
Louann : Coach ? Vous nous écoutiez ?
M. Komori : Oui. Enfin je n'ai pas compris pourquoi tu vis avec Ebumi. Mais ton ami n'as pas l'air d'être quelqu'un de bien.

Louann baissa les yeux.

M. Komori : J'ai peut-être une solution mais tu dois me promettre que ça en vaudra la peine.
Louann : Oui !
M. Komori : Je vais signer les papiers que tu devras rendre. La seule fois où l'établissement m'as demandé de signé quelque part, c'était pour que je puisse emprunter leur terrain d'entraînement pour vos cours de rugby. Il n'y verront rien, je peux te l'assurer.
Louann : Vous feriez ça pour moi ?
M. Komori : Bien sûr, tu n'auras qu'à dire que je suis la signature de ta mère, elle qui n'as rien signé depuis un moment. Mais ne me déçois pas. Et en échange tu dois me promettre de rester notre assistante pendant encore un bon moment. Ce serait dommage pour cette bande de gamin pleurnichard que tu partes.
Ebumi : Eh.
Louann : C'est promis ! Merci mille fois coach !

Louann avait une envie surpuissante de prendre Monsieur Komori dans ses bras. Mais elle ne le fit pas par respect. Elle se contenta de le remercier d'un signe de tête. C'était d'ailleurs la fin du match et de la séance, Louann et Ebumi attendirent un peu que les autres s'en aillent pour pouvoir faire signer les documents à Monsieur Komori. Évidemment, Ebumi accompagnait Louann seulement parce que ç'aurait été bête de partir sans elle chez lui alors qu'elle l'aurait rejoint à un moment où un autre.
Une fois de retour, les deux jeunes gens s'affalèrent sur le canapé, à seulement quelques pas de la porte d'entrée.

Ebumi : Enfin le week-end... Il était temps !
Louann : C'est pas vraiment le vendredi soir le week-end mais bon. Au fait tiens.

Louann sortit un porte clé de son sac d'étude.

Louann : J'ai pensé à toi en voyant ça. Tu sais, c'est les filles du hall à l'entrée de l'école qui en vendait pour je sais plus quelle cause. Je crois que ça avait un rapport avec les ours polaires. Bref.

Louann tendit le porte clé en forme de ballon de rugby avec des petits traits blanc à la gauche pour signifier qu'il été en train de se faire jeter à toute vitesse.

Louann : Et regarde...

Louann sortit un deuxième porte clé de son sac d'études.

Louann : Je m'en suis pris un aussi pour qu'on soit assorti. Je me suis dit que ça te ferait plaisir.

Sur celui de Louann en revanche il n'y avait pas les trait blanc traduit par de la vitesse. Il y avait seulement dessiné une rose rouge.

Louann : Et si on écrivait nos prénom derrière ?

Ebumi regarda Louann faire. Elle écrivit au feutre indélébile un « Lou » et en dessous « ann » car il n'y avait plus de place pour écrire son prénom en entier. Elle écrivit aussi « Ebu » et en dessous « mi » sur celui du jeune garçon blond pour la même raison.

Louann : Voilà. C'est fait. J'ai marqué Ebumi car c'était plus court que "Psycopathe". Alors, content ?
Ebumi : Beuh... Bah... Ouais.
Louann : Tu aurais du me le dire avant si ça ne te plaisait pas, j'ai déjà écrit ton nom sur le tien. Tant pis tu le gardes quand même.

Louann posa le porte clé d'Ebumi sur la table basse. Le garçon pris le pris. Quand Louann partit déposer ses affaires dans sa chambre temporaire, Ebumi accrocha l'accessoire sur un petit anneau où y étaient déjà accrochées ses clés.
P

uis Samedi vînt.

All Out!! Un autre universWhere stories live. Discover now