All Out!! Un autre univers

La Vaisselle

Louann : Bien évidemment ! J'ai toujours raison !

Il fallut sortir du club. Au seuil de la porte du bâtiment, Dominique remercia Louann et dit au petit groupe de rugbymen qu'ils pouvaient revenir quand ils voulaient. Hachiōji retrouva Sekizan qui était encore en train de discuter avec Louann devant la salle du club.

Sekizan : ... et du coup voilà.
Louann : Oh ! Aha !
Hachiōji : Ey ! Sekizan !

Sekizan se retourna vers la voix.

Louann : Bon, j'y vais moi, à plus Bigoudis. À plus l'Aveugle.

Les deux hommes firent un signe de la main. Louann s'éloigna peu à peu, laissant Hachiōji entreprendre une discussion avec Sekizan.

Hachiōji : Alors ? Tu t'es bien amusé ?

Les deux amis commencèrent à descendre les escaliers pour sortir de l'établissement.

Sekizan : Oui. Elle est vraiment très sympa Louann.
Hachiōji : Elle a l'air un peu perdue, je trouve.
Sekizan : Ah ?
Hachiōji : On dirait qu'elle a des relations tendues avec ses parents et le fait qu'Ebumi ait parlé d'eux l'a froissée.
Sekizan : Comment tu sais qu'elle a des problèmes avec ses parents ?
Hachiōji : Je ne le sais pas. Mais je suis sûr d'une chose, elle n'aime pas qu'on parle d'eux.
Sekizan : Je crois que tout le monde le savais ça...
Hachiōji : Haha. Moque-toi va.
Sekizan : En tout cas, ne pas faire du rugby m'a fait trop économiser mon énergie ! Ça te dit un petit entraînement ?
Hachiōji : Haha, pourquoi pas !

Hachiōji et Sekizan allèrent en direction du terrain habituel d'échauffement.
Pendant ce temps, Louann rentra chez elle, le sourire aux lèvres. Mais il s'estompa vite, quand elle réalisa qu'elle était à quelques pas de chez elle. Elle ouvrit la porte, déposa soigneusement ses affaires à côté de ses chaussures qu'elle venait d'enlever et se dirigea vers la cuisine pour faire la vaisselle. Mais une voix masculine l'interrompit.

? : T'étais à ton club de Littérature ?
Louann : Oui.
? : Tu t'es bien amusée ?
Louann : Oui.
? : Bon bah grouille toi. J'ai faim.
Louann : Je vais le faire Benoît, inutile d'être impatient.

L'homme d'environ un mètre quatre-vingt-dix s'affala sur son canapé troué. Cheveux noirs, yeux marrons et une tache rouge écarlate sur son t-shirt gris foncé. Louann ne se posa pas de question sur l'origine de la tâche, mais elle savait que Benoît avait les mains sales. Elle finit de faire la vaisselle et commença à faire à manger. Après avoir débarrassé, elle pût enfin dormir sur son vieux matelas. Même si elle vivait dans des conditions pitoyables, elle était ravie, pour la simple et bonne raison qu'elle n'habitait plus avec ses parents.