All Out!! Un autre univers

La Vidéo

Le cours pris fin, l'équipe indigo dû attendre que toutes les autres équipes arrivent pour pouvoir s'en aller. La séance de rugby fut plus longue pour le coup. Louann et Ebumi rentrèrent chez le jeune homme puis jeudi vînt.

Louann : Ouaaais !...

Louann s'éveilla en s'étirant.

Louann : Vive les bonnes nuits de sommeil !

Ebumi entra dans la chambre de Louann.

Ebumi : Aah enfin. Je t'attendais, princesse.
Louann : « Princesse » ? Mais je m'appelle pas Sakura.
Ebumi : Quoi ?
Louann : Nan rien oublie...
Ebumi : Bref tu viens petit déjeuner ?
Louann : Tout de suite !

Louann et Ebumi mangèrent dans le salon.

Louann : On est jeudi aujourd'hui hein ?
Ebumi : Ouais pourquoi ?
Louann : J'avais peur qu'on soit vendredi. Vendredi on va voir un film avec ma classe.

Ebumi parla la bouche pleine d'une bouchée de tartine.

Ebumi : Ch'est quel film ?
Louann : « L'aventure de Madame Muir ».
Ebumi : Déjà vu.
Louann : Il est bien ?
Ebumi : Si t'aime les vieux films comme moi oui. La seule remarque négative que j'ai à donner sur ce film c'est que l'actrice qui joue le rôle principale ne sait vraiment pas pleurer.

Ebumi rit de son rire de hyène.

Louann : Bah je verrais ça demain écoute.

Les deux adolescents terminèrent leurs petit déjeuné et après une journée de cours, ils se rendirent sur le terrain d'entraînement. L'équipe se positionna debout, sur le terrain, en arc de cercle devant Monsieur Komori.

M. Komori : Bon nous allons commencer l'entraînement mais avant ça je dois vous prévenir que Louann ne sera pas avec nous aujourd'hui.
Louann : Ah bon ?
M. Komori : J'ai une liste de course à te donner. Il faut acheter un nouveau ballon de rugby et d'autres bricoles à prendre aussi. J'ai déposé la liste de course avec l'argent sur le banc blanc où tu te place d'habitude. Tu peux le prendre.
Louann : Bon d'accord.

Louann partit prendre l'argent et la liste pendant que Monsieur Komori continua de parler aux rugbymens. La brune s'en alla à pied en direction d'un magasin de sport.

Louann : Pourquoi c'est moi qui doit me farcir tout le boulot ? Flemmarde comme je suis il va les attendre longtemps ses trucs le coach.

Louann arriva au magasin de sport et pris un cadi, elle compta l'argent liquide que le coach lui avait confié. Elle jeta un coup d'œil sur la liste et pris les matériels sportifs indiqués. Elle stagna devant un rayon en hésitant entre deux produits.

Louann : Pas évident tout ça... Celui-là est plus beau mais plus cher alors que l'autre il est tout moche mais quasi gratuit.

Louann opta pour le ballon de rugby plus cher. Argent devait sûrement être fourni par l'établissement donc, autant prendre le luxe. Puis elle se mit à regarder le ballon qu'elle n'avait pas pris.

Louann : Qu'elle triste vie qu'est la vie d'un ballon.
? : Et qu'est la vie d'une pauvre adolescente comme toi aussi.

Louann se retourna, surprise par la voix qu'elle venait d'entendre.

Louann : Mac et Alexandre...
Alexandre : Tu tombes bien, on va pouvoir un peu parler tout les trois.

Mac n'ajouta rien, Alexandre poursuivit.

Alexandre : On a grave été étonnés qu'tu nous balance pas aux flics. T'avais sûrement une bonne raison.
Louann : Qu'est-ce que vous voulez ? Et comment saviez-vous que j'étais ici ? Vous me suiviez ?
Alexandre : C'est un hasard qu'on soit ici et qu'toi aussi mais quand j't'ai vu j'me suis dit qu'il fallait pas rater c't'occasion pour t'parler.
Louann : Vous deviez pas diffuser cette vidéo ? Pourquoi vous l'avez pas fait ? La lâcheté vous as rattrapée ou l'intelligence s'est développé dans vos cerveaux ? Et pourquoi il parle pas l'autre ?
Alexandre : L'emmerde pas. T'as dû apprendre la nouvelle vis à vis du vice capitaine d'notre équipe.
Louann : J'en suis désolé. Enfin on peut pas dire que j'ai eu l'occasion de m'attacher à lui.
Alexandre : Bon... Je m'suis dit qu'j'allais être gentil, j'montrerai c'te vidéo à personne...
Louann : Alleluia.
Alexandre : À une condition.

Louann sourit.

Louann : J'avais pas vu la partie immergé de l'iceberg.
Alexandre : Tu sors avec moi.

Louann leva un sourcil, Mac, lui, leva les deux siens.

Louann : C'est une secte c'est ça ?
Alexandre : Quoi ?
Louann : Arrêtez de vouloir sortir avec moi c'est saoulant à force.
Alexandre : T'es pas très reconnaissante de c'que t'as.
Louann : C'est dur de nos jours de savoir pourquoi quelqu'un nous aime, mais toi, si je ne me trompe pas, c'est pas pour ma personnalité.
Alexandre : Ce serait un vrai plus pour moi, et pour toi. Sachant qu'en échange ta vidéo restera entre nous trois.

Louann surpris Mac en train de tripoter la caméra. Elle ne se demanda pas pourquoi il l'avait sur lui, et ce malgré le hasard de la rencontre.

Louann : C'est ignoble, j'accepte pas.
Alexandre : J'suis pas ton genre ?
Louann : J'ai déjà un grand baraqué dans ma vie, et honnêtement t'es pas le plus impressionnant de tout ce que j'ai v-

Alexandre pris Louann par la gorge et la souleva sur un rayon.

Alexandre : Répète un peu ?

Louann se tut.

Alexandre : C'est bien ce que je pensais.

Alexandre reposa Louann.

Alexandre : C'est fou comme il suffit juste d'faire un peu peur pour terrifier tout l'monde.

Louann ne répondit pas.

Alexandre : J'imagine qu'après ça t'accepteras de sortir avec moi.

Alexandre pris Louann par la taille et se rapprocha de son visage.

Alexandre : J'te préviens juste avant, j'suis un peu brutal au lit...

Alexandre s'apprêtait à embrasser Louann quand une main se posa sur son épaule.

Mac : Bon, ça suffit.

Mac tira en arrière Alexandre pour le dégager de Louann.

Alexandre : Mais qu'est-ce tu fous ?
Mac : Tu vas la traumatiser à vie c'est tout ce que tu vas réussir à faire. Tu prendra aucun plaisir à sortir avec.
Alexandre : Ey, j'sais qu'la mort du vice capitaine t'es resté en-
Mac : Ça n'as rien à voir. Tu t'es déjà assez vengé je pense. Mieux vaut que t'arrêtes maintenant si tu veux pas avoir d'ennuis plus tard.

Mac pris fermement la caméra entre ses mains.

Mac : Effaçons ça aussi.
Alexandre : Ey !

Avant qu'Alexandre n'ait eu le temps de stopper Mac, la vidéo s'était déjà faite effacer.

Alexandre : T'es sérieux ?
Mac : Elle ne ferait que nous attirer des ennuis.
Alexandre : Mais même !
Mac : Ça va, t'as du déjà t'astiquer assez de fois dessus ça, non ?