Dans Ses Bras

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Louann : Ow ! Des peluches Pokemon !

Louann était dans la supérette pour faire ses courses comme d'habitude. Au Japon, les aliments se consomment vite, alors il faut faire ses courses régulièrement. Elle s'était arrêtée dans un rayon où des peluches étaient en promotion.

Louann : Mmmmh... Oh ! Mon Pokemon préféré ! Aller une petite gâterie ça ne fait pas bien mal ! J'la prend.

Louann pris la peluche « Pokemon renard » et partit en direction des caisses. Avant d'y aller, elle prit quelques fruits. Elle mit les divers fruits dans un sac plastique que l'on pouvait facilement déchirer. Chaques types de fruits avait un sac qui leurs étaient propres. Puis en mettant les aliments entourés de matière transparente dans son petit panier suspendu à son bras droit, Louann sentit une odeur de bière bon marché qui envahissait le rayon. Cette odeur lui était très familière, et de trop.

? : Louann ?

La brune se retourna instantanément quand une main accompagnée d'une voix grave lui toucha l'épaule.

Louann : Be... Benoît ?

Louann pris un air d'abord surpris, choqué puis perdu, tendit que Benoît lui, donnait l'impression que quelqu'un l'avait débarrassé d'une inquiétude et d'une douleur démesurée. Il était également heureux presque comme un enfant qui retrouve son jouet perdu.

Benoît : Louann ! Je suis tellement soulagé de te revoir ! Tu étais passé où ?

Louann ne répondit pas. Lachant un regard noir à l'homme plus grand qu'elle.

Benoît : Tu m'en veux encore hein... Je suis désolé, t'es satisfaite ? Bon maintenant rentrons à la maison.

Benoît pris le bras de Louann, l'entraînant avec lui vers la caisse.

Louann : Quoi ? Attend ! Non ! C'est hors de question que je te suive ! Lâche moi !

Louann se débattu, en vain.

Benoît : Ne sois pas ridicule, aller viens. On rentre j'ai dit.
Louann : Je veux pas rentrer !
Benoît : Si, tu viens !
Louann : Non !

Benoît se stoppa et haussa la voix.

Benoît : C'est pas toi qui décide ! Tu viens point finale.

Un des employés du magasin s'empressa vers le lieu de la querelle.

Employer : Monsieur, veuillez lâcher cette demoiselle s'il vous plaît. Sinon je serais contraint d'appeler la police.

Quelques personnes avaient assistés à la scène mais n'avaient rien fait. Pétrifiée par la peur que l'homme brun propageait sûrement. L'employé serrait sa mâchoire comme pour cacher une nervosité aiguë. Il tremblait et n'avait pas l'air sûr de lui.

Benoît : Oh toi ferme là !

Benoît lâcha le bras de Louann et souleva part le col l'employé maigrichon.

Benoît : Tu la connais pas. Tu la défends pas.

L'employé ne répondit pas, suppliant du regard la fille qui se trouvait derrière Benoît, Louann.

Louann : Benoît lâche le ! Très bien je vais te suivre mais lâche le !

Benoît reposa l'employé au sol, celui-ci soupira de soulagement. Il se tourna vers Louann.

Benoît : Super. Mais attends deux secondes.

Benoît se retourna à nouveau vers l'employé et lui mit un sale coup dans l'oeil. L'employé voltigea puis s'écrasa sur le sol en carrelage. Il était étalé par terre, inconscient.

Louann : Benoît ! T'es malade ou quoi ?!

Louann se précipita sur l'employé pour voir si il respirait encore, au cas où, ce qui fut le cas. Benoît se remit droit, fit des mouvements circulaires avec ses épaules pour se dégourdir et reprit Louann par le bras. Cette fois ci, la force avec laquelle il tenait la jeune fille avait décuplé, faisant mal à Louann.

Benoît : On peux rentrer maintenant.

Avant que Benoît ne put finir sa phrase un bloc en plastique contenant de la glace au chocolat lui heurta l'arrière du crâne. Benoît se tourna derrière lui avant de recevoir un violent coup de poing. Il tomba sur les fesses, sa main posée sur sa joue signalant qu'il avait eu mal.

? : Tu la touche pas.

Un jeune homme grand aux cheveux mi-lisse rouge et mi-bouclé blanc s'approcha de Benoît.

Louann : Bigoudis ?
Sekizan : Désolé pour la glace... Je savais pas quel parfum t'aimais alors j'ai pris chocolat.

Louann regarda le bloc en plastique qui s'était vidé de la glace. Celle-ci avait glissé sur le côté.

Louann : Enfin... « T'avais » pris chocolat.

Louann et Sekizan s'interrompirent. Benoît se releva, la rage brûlait dans ses yeux, il tenait toujours sa joue droite avec sa main.

Benoît : Toi. Tu vas le payer.

Benoît s'élança vers Sekizan mais se fit stoppé par une voix féminine.

? : Plus un geste.

Une policière armée d'un pistolet pointée sur Benoît intervînt. Elle le visait de dos. Deux autres policiers se tenaient près de l'allée menant aux caisses. Une vielle dame les avaient appelés, en changeant de rayon entre temps, et ce après avoir vu que Benoît avait pris l'employé par le col.
Benoît ne regarda pas derrière lui, fixant Sekizan droit dans les yeux.

Benoît : Je vais m'en rappeler de ça.

Benoît courut aussi vite qu'il pu a contre sens du rayon, poussant Sekizan volontairement sur son passage, passant dans un autre rayon puis un autre avant de s'enfuir par l'entrée.
La policière et un de ses collègues poursuivirent Benoît tendit que le troisième resta avec l'employé pour prendre son poux. L'employé se réveilla avec aucune idée de ce qu'il venait de se passer.
Le policier releva un genou et y posa son bras dessus, il exprimait quelques phrases dans un petit talkie-walkie. Il se releva et interpela Louann.

Policier : Mes collègues vont arriver. Restez ici, on va devoir vous questionner. Je vais aller voir les caisses pour transmettre le message par les haut-parleurs. Vous voulez bien surveiller cet homme ?

Louann acquiesça d'un hochement de tête léger. Le policier partit. La brune s'assis sur ses genoux, près de l'employé, accompagnée de Sekizan.

Louann : Oh mon dieu... Je suis tellement désolé.

L'employé ne répondit pas, il n'était pas assez conscient pour ça. Louann avait les larmes aux yeux mais ne pleurait pas.
Sekizan décida de mettre sa main sur l'épaule de Louann, ce qui la fit frissonner vu que Benoît lui avait fait la même chose il y a de ça quelques minutes à peine.

Sekizan : Ça va ?
Louann : Ouais... Peut-être... Je sais pas... J'en sais rien.

Sekizan pris la main de Louann pour la rassurer et éviter qu'elle ne tremble encore plus. Louann regarda Sekizan avec un air troublé. Elle ne saisissait pas encore ce qu'il venait d'arriver. On entendit la voix du policier dans les haut-parleurs indiquant aux gens de rester dans la supérette.

Louann : Merci...

Sekizan eu un temps de réflexion, il voulu lui répondre « de rien », « c'est normal » ou « y a pas de quoi » mais à la place de tout ces mots il pris l'initiative avec spontanéité de prendre Louann dans ses bras.

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