Quand la réalité nous rattrape (Dramione)

Prince Industrie

PDV Rogue:
J'ai passé mon week-end à Poudlard pour corriger au plus vite les examens. On est lundi, il est 14h. Je viens de donner à Minerva l'ensemble des résultats des élèves et ma démission. Elle est surprise. Je pense qu'elle ne s'y attendait pas. Mais ils espéraient quoi? Je n'étais là que parce que j'étais leur espion. Maintenant, j'ai une autre vie qui m'attend à Florence avec Hermione et Drago.
Bien sûr que je vais continuer à faire des potions, mais pour mon plaisir, pour la recherche pas pour voir des chaudrons exploser.
Je vide mes appartements et ma salle de classe de mes effets personnels et je rejoins le Manoir. Enfin depuis tant d'années, en arrivant dans le salon, je me pose, libre, avec un livre. Drago m'a informé avant leur départ qu'ils devraient être de retour vers 18h pour que l'on puisse dîner ensemble. Il a dû faire sa demande. Oui, je suis au courant. De la même manière qu'il m'avait demandé la permission d'être son petit ami, il est venu me voir pour avoir mon consentement.
Je lis donc tranquillement en attendant le retour des amoureux de Paris...
Je suis réveillé par une belle odeur, cela sent les lasagnes de ma fille. Je n'ai pas senti la fatigue m'envahir. Je me suis endormi sur le canapé, le livre sur le torse et depuis bien des années, pour le première fois, je me sens vraiment reposé.

PDV Hermione :
On vient d'arriver au Manoir, j'étais prête à crier « Papa » quand Dray pose sa main sur mon épaule, me tourne légèrement pour me montre le salon. Là, je vois mon père endormi sur le canapé. On sourit tous les deux. On sait que depuis des années, il ne dort pas beaucoup. De le voir ainsi apaisé, on n'a pas la force de la réveiller on va donc poser nos affaires dans notre chambre puis on s'installe dans le cuisine. Je commence à préparer mes lasagnes, je sais que c'est le plat préféré de Dray et de mon père. Dray m'aide à placer la table et moi je mets ensuite le plat dans le four. Après quelques minutes, les odeurs de cuisine commencent à envahir la cuisine. En attendant, je me blottis dans les bras de mon fiancé. On est tous les deux devant la fenêtre regardant dehors, ma tête posée sur son torse, ses bras m'enveloppant. On a pas besoin de parler, on profite de la chaleur de l'autre.
Un « Bonjour les amoureux », un peu rieur, nous sort de notre bulle. Je me retourne et voit mon père entrant dans la cuisine. Je saute dans ses bras.

H: Papa! Je suis trop contente! On a passé un week-end extraordinaire à Paris. ET, ET...
R (tout sourire): ET?
H: JE VAIS ÉPOUSER DRAY!!! Il m'a fait sa demande, c'était tellement beau et romantique. On etait sur un pont du canal Saint-Martin. Tu sais comme dans les vieux films que j'aime tant...

Je parle tellement vite. Il me sourit J'adore le voir sourire. Je vois mon père faire un clin d'œil à Drago. Ils s'amusent tous les deux de mon enthousiasme. Je m'arrête, les regarde tour à tour...

H: Tu savais, tu savais qu'il ferait sa demande ce week-end.
D: Bien sûr Ma Belle, je ne pouvais pas demander ta main sans le consentement de ton père.
R: Félicitations à tous les deux, je suis tellement heureux pour vous. Moi aussi j'ai une grande nouvelle.
H: Laquelle?
R: J'ai démissionné de Poudlard et si vous êtes toujours intéressés, j'aimerais créer cette entreprise dont on a déjà parlé. Vous commencez vos études à l'université de Florence en septembre pour les 3 ans qui suivent. Pendant ce temps je trouve les lieux, demande les autorisations dans les 2 mondes et vous pourrez mettre en pratique vos apprentissages en me donnant un petit coup de main de temps en temps. Enfin si vous êtes d'accord.
D+H: Bien sûr, Justement on a reçu nos lettres et on est accepté.
H: Je vais suivre les cours de potion.
D: Et moi ceux de gestions d'entreprises, avec une spécialité moldu.
D+H: Il ne nous reste plus qu'à leur transmettre les résultats de nos ASPICS dès qu'on les aura reçu.

Mon père se met à rigoler sur notre façon de lui répondre.
Nous dînons tranquillement, il nous explique comment il est parti de Poudlard. Quasiment sans aucun regret laissant la directrice médusée.
Nous étions sur le point de nous coucher quand mon père demande à me parler en tête à tête.