chapitre 9

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Chapitre 9

**********Karim

Je me réveillais petit avec ce mal de tête horrible… mais plus les secondes passaient et plus je me rendais compte de la bêtise que j’ai faite… damn était ce moi ??? l’avais-je vraiment fait ???? mon Dieu….

Quand je me retournai brusquement vers nana, je remarquai qu’elle était déjà levée
… heureusement car la honte allait me tuer si je me réveillais en face d’elle…

Il était à peine 10h et franchement je ne comptais pas aller au bureau. J’avais envie de rester à la maison et de trouver un moyen de me faire pardonner…


Je me levai donc pour prendre une douche rapide avant de rejoindre ma famille surement entrain de prendre le petit déjeuner. J’avais dit des choses cruelles à ma femme, je l’avais... Oh mon Dieu, j’avais abusé d’elle, je l’avais forcé à faire l’amour ici dans notre nid d’amour ? étais-je un homme bien ??? surement pas…


Je finis de m’habiller avant de me rendre au salon. Mais il y avait tout le monde sauf l’objet de mes pensées : ma femme…

Charlotte couru vers moi avant de se jeter dans mes bras : papaaaaaaaa

Junior aussi fit de même avant de s’assoir tous les trois sur le canapé : alors ou es maman ?


Charlotte : sorti…

Junior : elle est malade je crois, elle est partie à la pharmacie…

Je fronçai les sourcils me sentant soudain coupable. Mais junior m’interrompit dans mes pensées : papa j’ai vu ta tenue de sport là-bas. Hier tu es parti sans moi…

- Rire mon garçon je voulais cogner sur quelque chose

- Hahahahaha, maman est réveillée en boitant j’espère que tu n’as pas cogné sur ses pieds ????


J’écarquillais les yeux de surprise. Mon fils d’a peine 7 ans m’a dit ça ??? mais ce qui me faisait mal par contre c’était le fait que nana boitait. Avais-je été assez cruel ??? Autant que ça ???


Je réfléchissais à la manière de lui demander de me pardonner pour tout ce que j’ai fais quand Sahara nous interrompit : bonjour Karim tu veux manger ?


Elle était sévère, calme renfrognée. Rire je savais pourquoi…

- Non merci Sahara…

Elle allait partir quand je l’interrompis : euh Sahara ???

- Oui

- Excuse-moi pour hier tu veux ? je n’étais pas dans mon état normal et je ne savais pas ce que je faisais aussi. Je suis vraiment désolé

- Ne t’en fais pas, c’est du passé. Par contre je ne sais pas ce que tu as fais à ma sœur, mais elle s’est réveillée le visage bouffis et en boitant. J’espère qu’elle s’est juste cogné quelque part et que tu n’en es pour rien.


Je sentais dans sa voix une pointe de menace et de reproche. Mais je me tus. Mon cœur allait sortir de ma poitrine. Non je n’ai pas été si cruel que ça. En réalité, tout était la faute de Malick junior ce conard qui m’avait fait fumé je ne sais quoi…

Je laissai charlotte descendre de mes bras avant de sortir mon téléphone pour composer son numéro. Malheureusement je sentis l’appareil sonner depuis la cuisine…

Je pris mon mal en patience et décidai d’attendre. J’avais momentanément oublié le problème de l’entreprise, car au fond de moi, ma femme avait plus d’importance à mes yeux.


Cependant, plus les heures passaient et plus je m’inquiétais pour elle. En fait, j’avais la certitude qu’elle pouvait me quitter pour cette chose. Mais elle serait dans ses droits, après tout…


Je regardais ma montre à chaque instant et je ne prenais aucun appel… j’avais cette boule au fond de ma gorge qu’il m’arrivait même de me racler pour la faire partir mais rien….


Il était presque 14h quand je me levai enfin du canapé pour me rende à la cuisine…

- Sahara : où sont les enfants ?

- Charlotte dort et junior joue avec les voisins… à l’arrière-cour.

- Dis-moi tu es sûr que nana est juste partie à la pharmacie ? elle a duré

Elle me regarda amèrement avant de murmurer quelques mots que je n’entendais pas.

- Sahara je suis sérieux la

- Qu’est ce que tu veux Karim ? vous vous êtes disputé hier et elle s’est réveillée boudant toue la maison. Qu’est ce que tu veux qu’elle fasse ? ou veux-tu qu’elle soit ???


Elle avait raison, mais je n’aimais pas les personnes qui se mêlent de ce qui ne les regardent pas. Je ravalai ma fierté pour lui demander : elle est partie à quelle pharmacie ?

- Pharmacie Mermoz

Je criai : MAIS C’EST JUSTE A COTE TU N’ES PAS INQUIETE TOI ????
Elle se tourna vers moi pour parler, mais je la plantais là. Les femmes sont parfois inconscientes de ce qu’il se passe. Je sortis en trombe de la maison pour la chercher. Une fois à la pharmacie, je ne vis pas l’ombre de ma femme.

J’arpentais les rues de dakar pendant deux bonnes heures et je ne savais même pas par ou chercher ;


MERDE !!! criai-je au boulant de ma voiture…

Quand je retournai enfin chez moi il était à peine 17h. c’était tout sauf normal. Oui tout sauf normal que nana sois parti pendant si longtemps et que personne ne s’inquiète…


Soudain j’eu le cœur qui battait la chamade. Je pris mon téléphone pour composer tous les numéros que je connaissais. En fait j’avais appelé tout mon répertoire pour savoir si ma femme était avec eux, mais rien. Ni ma mère, ni ma belle-mère, ni mon père, ni badiene Aissatou, personne d’entre eux ne savaient où se trouvait nana. En réalité, je n’avais plus de doute, elle n’était pas partie de son plein gré….


- Karim tu exagère. Vous vous êtes simplement disputé et elle est partie prendre l’air…

Je regardais Sahara qui n’était pas inquiète, pas le moins du monde. Je me disais qu’il se passait quelque chose.

- Tu sais où elle est ???

- Non je n’en sais rien Karim… mais je sais qu’elle va rentrer… je sais qu’elle va revenir. Nana n’est jamais loin de ses enfants. Alors calme toi et détend toi.


J’avais le sentiment que le monde se dérobait à mes pieds, mais les paroles de sa sœur m’avaient un peu apaisé. Je décidai de me rendre au bureau, avec la nette confiance qu’a mon retour ma femme sera à la maison…


Je ne sais pas combien d’heure j’étais resté dans ce bureau, mais quand je regarde ma montre je vis 4h25 du matin. J’en avais profité pour éplucher tous les documents de l’entreprise et comme j’étais inquiète, je n’ai rien foutu de bon…


Je pris de nouveau mon téléphone et composai le numéro de ma femme… une, deux, trois sonneries… ; c’est Sahara qui répond finalement, mais cette fois ci, la voix tremblante de peur et de désespoir. Je me levai brusquement de mon siège le faisant tomber : qu’est ce qu’il y a Sahara ????


- Karim… nana n’est toujours pas rentrée. J’ai peur qu’il lui soit arrivé quelque chose….

Je laissai tomber mon téléphone avant de le remasser de nouveau et de sortir en courant. Le  vigile s’était aussitôt levée pensant qu’il se passait quelque chose, mais je ne m’en occupais pas…


J’ai conduit de façon tellement rapide que j’ai cru un moment que j’allais me tuer sur la route. J’arrivai cependant saint et sauf, trouvant presque toute ma famille dans mon salon.


MERDE MERDE MERDE NANA OU ES TU ????

Ma mère s’approcha de moi l’air inquiète : Karim tu n’a pas eu de ses nouvelles ? tu as appelé partout ?


- Oui maman… je…

Je m’assis sur le canapé plus perdu que jamais ; OU PEUT ETRE MA FEMME ????

Sahara s’approcha de moi : Karim ma mère di qu’elle arrive avec papa, mais je leur ai demandé de rester à la maison jusqu’à demain.

- Ok… je vais aller à la police…

- Mon fils, ils te demanderont d’attendre 48h avant de le déclarer et Puis…


- Maman !!!! tu es consciente qu’on parle de ma femme là ? il est presque 5h du matin et elle n’est toujours pas….

Je n’eus même pas le temps de terminer ma phrase que j’entend la porte de la grande cour s’ouvrir. Le gardien cria : MONSIERU C’EST MADAME !!!!


Je couru vers l’entrée et la vis enlevant ses chaussures. Elle était salle… je fronçai les sourcils mais je ne pu m’empêcher de courir vers elle et de la prendre dans mes bras…. Mais à ma grande surprise, elle me rejeta si violement que je faillis tomber….


- Nana…je. J’ai failli devenir fou.

Elle me contourna sans un mot avant de se diriger au salon… en fait, je me suis rendu compte que je ne m’inquiétai pour rien, mais pirr, elle me punissait pour mon acte de la veille. Et je le méritais amplement…


**********nana

Quand je trouvais toute la famille dans notre salon, m’attendant, je faillis tomber dans les pommes. C’est mon hypocrite de belle mère qui se leva en première : mais Soukeyna qu’est ce qu’il t’arrive ? Fo nekone ? (Tu étais où ?)


- Bonsoir maman, j’étais sortis avec ma voiture, je suis tombé en panne tout juste vers la maison de junior. Et j’ai voulu réparer ma roue moi-même. Mais bon. ; je suis allé chez eux et j’ai dû les attendre.

- Mais tu n’as pas trouvé juste d’appeler ton mari ?

- Je n’avais pas mon téléphone. Excusez-moi…


Je les plantai au salon avant de me diriger dans ma chambre. Mais avant d’entrer j’entendais ma belle-mère chuchoter : je te l’avais dit, magoum djeum Bou dem Demam waro ci wone alerter la terre entière Abdou Karim…


Mon mari n’avait pas répondu mais je n’en avais cure. Il était presque 6h du matin et j’avais fais exprès de ne rien dire… ni à lui ni à personne d’ailleurs. De toutes les façons ma décision était déjà prise, qu’il me libère et qu’il aille trouver une autre femme à violer, j’en ai fini avec cet homme.


A suivre.

nana et karim tome 2Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum