chapitre 3

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Chapitre 3

**********karim

J’avais duré 25 jours à Dakar pour préparer notre venue. En même temps il m’était impossible de demander à ma femme de vivre avec Mama une nouvelle fois. Les connaissant elles risquent de se tuer. Par conséquent, j’ai parlé à mon père et on réglait quelques logements que je devais choisir.  Tout allait pour le meilleur des mondes et mes occupations m’empêchaient de mourir de manque…


Tous les soirs, j’essayais de parler avec mes enfants, mais comme ma femme était constamment fatigué avec Ndeye fatou et Samantha qui étaient venues les voir, on ne parlait que rarement…


Un jour je l’ai senti stressée, seule, ou plus tôt fatiguée. En fait, elle était calme et avait surement envie de dormir. à cet instant-là, j’aurai tout donné pour être à côté d’elle afin de lui faire un bon massage… mais bon… tout es bien qui finit bien. L’heure de la retrouver à sonner, et j’étai aussi extasié qu’un enfant en face d’un bonbon…


J’avais passé un séjour productif à Dakar et je retournais à Oklahoma city ce soir même… nana savais tout ce qu’il se passait avec l’Enterprise et même notre supposé retour à Dakar. Elle n’avait pas l’air stressé ni hésitante. En fait, ce que j’aimais le plus chez elle, c’est qu’elle est prête à tout pour qu’on soit unis, réunis… elle ne me refuse rien et rien que pour cela, je ferai d’elle la femme la plus heureuse de la planète….


J’arrivai à notre ville vers 2h du matin. J’avais mes clés toujours dans mon sac et donc j’ouvrais sans grande difficulté. Elle savait que je venais mais ne connaissait pas vraiment l’heure. Mais quand j’entre doucement dans la chambre et vit que tout étais allumé mais qu’elle dormait, j’en conclu qu’elle s’était endormieà m’attendre. Elle était la allongée dans notre lit, dormant profondément. Avait-elle mis quelque chose sous la couverture ????


Je me posais cette question en m’approchant d’elle. Et quand je descends un peu la couette, elle y était toute nue… coquine murmurais je avant de me déshabiller et de me diriger dans la salle de bain. J’étais excité à l’idée de la retrouver, mais un peu angoissé quant au fait de retourner définitivement à dakar…. De même ce talla était en proie de nous ruiner et j’ai tout laissé, pour elle… avait je fais le bon choix ????


Je me posais encore cette question mais je bafouais délibérément mes craintes avant de sortir de la douche et de me rincer doucement. J’éteins toutes les lampes avant de glisser légèrement sous la couette ;


Elle bougea doucement et je sentis mon cœur déborder de joie. « Oh mon Dieu cette femme risque de me rendre fou un jour » pensais je en entourant mes bras autour de sa taille. Je faisais exprès pour la réveiller même si je savais que si elle était endormi, rien ne pouvais la faire sciller…


Abraham Lincoln était déjà debout, et ce depuis l’avion, mais sa nudité n’arrangeait pas vraiment les choses… on était en position cuillère et mon membre était juste en face de son intimité… j’étais partagé entre la réveiller ou la laisser dormir. Mais en même temps je ne pourrais pas dormir… et puis… bof, je m’enfonçai doucement en elle et SURPRISE…elle était mouillée comme une fontaine…. Wow…


Je fermais les et lui faisant l’amour, soudain comme ca dans le noir, pendant qu’elle bougeait doucement et se réveillait… ah voilà, il y a bien quelque chose qui peut la réveiller….


- Hum ….. j’en ai besoin….

Elle avait murmuré sans s’en rendre compte et je m’arrêtais pour lui chuchoter : hey… ma belle…


- Karim ???

- Oui et je te fais l’amour dans ton sommeil. Li deh mane rek mako sagn (seul moi au culot de faire ça.)

- Hum … continue….

Elle se cambra légèrement pour me donner plus d’accès, je souris avant De continuer a lui faire l’amour comme si ma vie en dépendait. 25 jours Sans elle c’est comme si j’étais alité ou même déshydraté. Ce corps m’avait manqué, cette intimité… cette nudité, cette chaleur enivrante que je sentais quand j’étais au fond d’elle….



Je lui faisais l’amour encore et encore et c’est ainsi que je tombais raide dans son intimité… criant de plaisir, la laissant en même temps entrer dans un tourbillon de sensation….


Quelques secondes plus tard, blottit dans mes bras, je lui chuchotai un léger je t’aime avant de pouvoir m’endormir….

**********nana


Allongée au fond de mon lit, je venais de finir ma prière du matin avec mon mari avant qu’il ne se prépare à aller au travail. Et oui, vous avez bien lu, à partir de maintenant c’est monsieur abdou karim Gueye qui dirige la prière du matin, et même junior est de la partie ces derniers jours….


Il était devant le miroir en train de refaire sa barbe, une barbe qu’il avait mis du temps à avoir juste parce qu’un jour, je me suis extasié devant la barbe d’un basketteur américain, et monsieur a automatiquement changé d’expression… Et de chaine…


- Pourquoi tu souris ? tu sais que tu me tente de rester au lit avec toi pendant toute la journée encore.

- Rire, tu n’oseras pas. n’y pense même pas.


Il sourit et continuait sa toilette. Toujours aussi beau, avec cette carrure imposante, mais surtout, cette barbe lui a donné une autre personnalité. Il avait changé et était différent de l’homme que j’ai connu il y a quelques années.

Heureusement que nous ne sommes pas au Sénégal, car je sais que mon mari serai sans nul doute l’appas de toutes  ces dames. Et le connaissant, il n’allait pas dire non.

Il s’habilla très vite d’un pantalon kaki assorti avec une Lacoste blanche et des paires de basquet. C’était comme ça quand il devait aller sur le terrain. Il finit de mettre son éternel jean Paul Gautier avant de se tourner vers moi : comment tu me trouves ?


- Rire, tu es très beau… très sexy. Tourne toi que je vois ce fessier…

Il obéit et me montre son derrière, j’éclatai de rire. Il s’approcha doucement de moi et s’allongea complètent sur moi : dis-moi…


- Hum…

Il captura légèrement mes lèvres avant de commencer à me caresser les cheveux. Je connaissais cette expression et je savais qu’il voulait quelque chose….


- On a une cérémonie d’inauguration du restaurant dont je t’avais parlé. J’ai investi avec le propriétaire et ça ouvre ses portes aujourd’hui. J’aimerai bien que tu viennes…

- Et les enfants karim ? Mme Simpson ne peut pas tout le temps s’en occuper. J’ai même honte parfois. Même quand on veut faire l’amour on les lui donne.

- Rire, tu as raison, je t’ai parlé de l’agence pourtant. On peut bien trouver une aide à domicile.

- Karim…

- Nana, on en a les moyens, pourquoi s’en priver ? en plus de cela, il faut bien que tu fasses quelque chose de tes journées. Nous sommes aux USA et tu ne sors quasiment jamais… le temps qu'on rentre a dakar.

- ….

- Ecoute, arrivé à mon bureau, je t’appelle pour qu’on décide. Ou mieux je t’envoi quelqu’un et tu vas parler avec elle. de toutes les façons, l’agence propose déjà de bons profils, et s’il Ya une africaine, je la prend.

- Ok

Il plongea sa bouche sur mon coup pour le lécher doucement, provoquant des frissons dans tous mon corps. Il me mordilla les lèvres avant de me chuchoter : et comme d’habitude, j’ai passé une superbe nuit…. bébé ?

- Oui ?

- A ce rythme je ne vais pas devenir impuissant rassure moi ?


J’entrai soudain dans un fou rire, le regardant en même temps se lever, le sourire aux lèvres. Il me tendit la main et je ne pus la prendre tellement j’étais morte de rire. Je me levai quand même pour l’accompagner jusqu’à la porte et prendre le journal en même temps. Au pas de la porte, il s’approcha encore de moi et plongea doucement ses lèvres sur les miennes : bonne journée ma puce. Je t’appelle dans la matinée…


Je le regardais démarrer sa voiture et quand il fut loin je me penchai pour prendre le journal et au moment de me relever, je sentis quelqu’un m’observer. Quand je me retournai brusquement vers l’autre maison, je vis madame Simpson, au pas de sa porte.


- Good morninger Mme Simpson (bonjour madame Simpson)

- Good morning Honey. Ah mais ma chérie, ton mari est si beau… je n’ai jamais vu un africain aussi.

- Stop… qu’est-ce que vous voulez dire ?


Elle s’approcha de moi en parlant et je sentis soudain une certaine hostilité m’envahir. En plus de cela, son anglais, je n’y comprenais pas grand-chose.

- Ah mais rassure toi ma belle, je disais juste que ton mari est… bon tu as vraiment de la chance. tu sais les africains sont….

- Je vous arrête tout de suite. Bonne journée  à vous….


Je rentrai automatiquement chez moi, la plantant devant la porte. Je comprenais maintenant pourquoi elle se proposait toujours de garder mes enfants . Rire. Ndeye m’en fait la remarque un jour, mais je n’en ai jamais prêté attention. En fait, cette dame, j’en suis sûr, si je n’étais pas là, allait draguer mon mari.


Pfft khawma maguettoum pégar bou melni mom louko abdou karim di doyé tchiiiip (je ne sais pas comment mon mari pourrait même vouloir une vielle peau comme elle.)


Je m’allongeai confortablement dans le canapé lit du salon, le new York times entre la main. Je lisais mais je n’y comprenais pas grand-chose de toutes les  façons. Mais c’était devenu une rituelle pour moi et là, je me rendais compte que je m’ennuyais à ne rien faire dans cette grande maison…. Vivement notre retour à dakar.


- Maman ?

- Oui mon amour… vient…

- Ou est papa ?

- Il est partit…


Mon fils s’approcha de moi et s’assit sur le bout du canapé. Il avait soudain peur de son père et ça me faisait de la peine. Je le regardais, il était plus calme que la normale, plus posé.  Je fronçai les sourcils. Il regardait la télé… ce qu’il ne faisait presque jamais….


- Junior ?

- Yes Mumy

- Qu’est ce qu’il y a ?

- ….

Il baissa la tête et quelques minutes seulement, il s’allongea à côté de moi, serrant fortement ma jambe. Mais qu’est ce qu’il se passe. Soudain, mon cœur se mit à battre la chamade.  Mon fils allait mal et je ne savais pas ce qu’il se passait. Le connaissant il n’allait rien dire, et encore moins à ce moment qu’il avait un peu peur de son père…..


- Ey karim junior, relève-toi….

- ….

- JUNIOR !!!!


J’étais obligée de crier pour qu’il se lève. Il le fit et se dandina jusqu’à ma hauteur. Je m’assis et l’attira à moi : qu’est-ce que tu as ?


- Euh. à l’école je…. Mais maman, papa ne veut pas que je raconte tout ce que…

- Ey junior ne m’énerve pas, qu’est ce qui te met dans cet état ?

- Le frère de mon ami….


Mon cœur se mit à battre à tout rompre. Oh mon Dieu faites que ça ne soit pas ce à quoi je pense….
- Continue

- Il… il m’a demandé de le suivre, j’ai refusé lui disant que mon papa ne veut pas que je le fréquente mais il m’a dit que si demain je ne le suis pas, il va me faire mal.

- Comment ça ? et tu en as parlé à ta maitresse ? qu’est ce qu’elle dit à propos de ça ?

- Maman, la maitresse est sa mère… et quand je lui ai dit que son fils veut me faire mal, elle m’a giflé et je suis tombée.

- QUOI ??????

- ….

- JUNIOR POURQUOI TU NA RIEN DIS ???? HEIN ?????

- MAMAN… je ne voulais pas que papa….

Mon cœur bouillait de rage et d’amertume. Je n’ai jamais posé la main sur mon enfant, et je ne laisserai pas une pétasse comme Mme Lee le faire. Bricktown  est une ville où tout le monde se connait et Mme Lee sait très bien qu’en faisant ça, j’allais réagir.


Je me levai brusquement avant d’aller dans ma chambre pour me doucher avant de mettre un pantalon et un haut. Charlotte venait de se réveiller, surement à cause de mes cris à son frère. Je la prends dans mes bras avant de la mettre en kangourou à l’africaine et de prendre mon fils pour aller régler ce problème.


Je fermai à clé avant de partir à pieds. Je la connaissais très bien, et quand j’ai su qu’elle était la maitresse de mon fils, j’ai été rassuré d’un coup ; En réalité, madame Simpson me l’avait un jour présenté et elle m’avait paru chaleureuse. Mais là, je ne laisserai personne malmener mon enfant, car si on laisse passer une fois, ça risque de continuer. Je ne suis pas une américaine au point d’en faire une affaire psychologique. Non, on va bien régler ça pour voir….


Dix minutes de marche on arriva enfin . Je sonnai doucement et quelques secondes plus tard un jeune homme vin m’ouvrir. La réaction de mon fils me montre que c’est son bourreau.  Kholko ak kanamou gordjiguene bi (regardez-le avec sa tête de pédé)

- Ou est ta mère ?
Il paniqua avant de sortir et de fermer la porte : ma mère n’est pas la ;


- On va l’attendre alors.

Je le poussai violement avant d’entrer dans cette maison. Je n’eus pas le temps de regarder plus amplement que Mme Lee sortit d’une pièce. En me voyant, elle m’accueillit avec un large sourire : ah Mme Gueye….

- Leenssay….

- Assied toi, que me vaut l’honneur de votre visite ?

- Avez-vous frappé mon fils ?


Elle sursauta, mais se tut. Je ne la laissais pas continuer : vous savez qu’on ne frappe pas les enfants ici ? Vous le savez au moins ? Vous savez que je peux vous porter plainte ???


Elle éclata de rire : oui je le sais, mais moi aussi je peux vous porter plainte pour violation de domicile, donc sortez de chez moi.

Je me levai pour lui faire face et elle aussi. J’avais toujours charlotte dans les bras et quand je m’approchai d elle, je sentis qu’elle avait peur : sachez une chose, vous posez encore la main sur mon fils, je vous règle votre compte.


- Oui, parlez, de toutes les façons, c’est clair, vous êtes tous les sauvages qu’on vous….
Je ne la laissais même pas continuer sa phrase que je lui donne une grosse gifle qui la fit tomber. Son fils, je veux dire sa fille puisqu’il n’est pas un homme, était resté au pas de la porte, sans intervenir. Je pris junior par la main et sortit de cette maison….


Quelque chose s’est apaisée en moi-même si je savais que ça allait avoir des répercussions …. Et oui, madame ne s’est pas fait prier, car une fois devant chez moi, je vis la voiture de mon mari….


Mon cœur battait la chamade mais j’étais un peu amusée. Seulement, pour me donner de la contenance, je fermais mon visage avant d’entrer….


Charlotte descendit de mes bras avant de courir vers son père qui était assis sur le fauteuil….


- Qu’est-ce que tu fais ici karim ??
Il ne me répond pas. Il prend junior par la main et les emmena dans leur chambre avant de me retrouver au salon…

- Allons dans la chambre….

Je le suivis et vu son visage, je savais qu’il était contrarié. Une fois dans la pièce il m’intima de m’assoir et me fit face.

- Qu’est-ce que tu es allée faire chez cette femme au point que toute la planète m’appelle pour que je te rappelle à l’ordre.

- Hey abdou karim parle-moi autrement, elle a giflé mon fils et…


Il m’interrompit : et tu es allé la gifler ???

- ….

- REPONDS !!! MERDE !!!

Je me levais pour l’ignorer mais il fit de même et se mit devant moi : la prochaine fois que tu vas aller faire tes stupidités, n’emmène pas mon fils avec toi ok ? Ni ma fille. De toutes les façons, je fais tout pour qu’son rentre définitivement à Dakar, car si tu commences comme ça, c’est que madame va me créer des ennuis ici….


Il se dirigea vers la porte, et sur le pas, me dis : et la nounou va venir dans quelques minutes, assure toi de tout mettre en ordre avant son arrivée, et tu te prépares pour l’inauguration. On règlera ce problème plus tard, si elle porte plainte, nana, sache que je ne ferai rien pour t’aider….


Je me dirigeai vers lui alors qu’il sortait de la chambre : ta nounou je n’en veux pas, si elle vient ici je la chasse. Et pour ton foutu inauguration, tu peux y aller seule je ne bouge pas de cette maison. 

Il se retourna brusquement et me prit par le col, me faisant soudain peur, wow !!!!  Dafma pogné manam.


Il me plaqua au mur avant de me chuchoter : tu as intérêt à me parler sereinement, je ne suis pas ta camarade je suis ton mari. Je te casse la figure et personne ne va intervenir. Donc calme tes nerfs et fais ce que je te dis. La nounou je ne te donne plus le choix, et l’inauguration on y sera tous les deux. Bradley viendra te chercher et t’a intérêt à ne pas être en retard….


Quand il me lâcha, mes habits étaient soudain froissés… mais c’est quoi cette manière de se comporter. Je ne comprenais plus rien et quelques instants plus tard, je l’entendis démarrer de nouveau. J'étais juste choquée.


**********karim

l’inauguration de ce restaurant était le point déterminant pour voir si je pouvais retourner à Dakar ou rester à Oklahoma city. Bien sûr, je savais que nana ne voulais qu’une chose, retourner, mais il fallait que j’étudie les possibilités….


Je la regardais discuter avec quelques amis et était fier d’elle. Même si je n’étais pas ravi par ce qu’elle avait fait à cette bonne femme… bref…


- Karim ?

- Oui John. comment vas-tu ?

- Bien et toi ?

- Ça va aussi… bon je pense que je vais rentrer. On se voit au bureau demain.

- Oui John  merci d’être passé.

- Ah mais c’est un plaisir…


Je l’accompagnai jusqu’à la porte et au moment de revenir, je vis un homme de taille moyenne, teint clair, s’approcher de ma femme. Mais une fois à sa hauteur il cria : NANA ???? C’EST TOI ????


Elle se retourna brusquement avant de sursauter : MATAR ???? !!!


Ce dernier s’approcha d’elle puis l’enlaça avant de la regarder de haut en bas : mais tu as beaucoup changé… qu’est-ce que tu fais à Bricktown ?


- Je devrais te poser la même question….

- Ah mon père fait partie des proprios de ce restaurant, et il dit qu’il a investi pour moi. Pff tu connais ces vieux….

Je m’approchai doucement d’eux et nana se précipita : Matar, je te présente mon mari abdou karim…. Il est l'associé de ton père rire.


Je vis Matar se crisper un peu avant de me tendre la main. On se défia du regard avant qu’il ne continue de papoter avec ma femme… mon cœur allait sortir de ma poitrine mais je me retins du mieux que je pouvais. Je me penchai doucement pour lui chuchoter : on entre…


Elle parut surprise, mais je n’en fis pas cas…

- Matar, nous on va rentrer…

- Ah non, passe-moi ton numéro ma belle, il faut qu’on se parle.

- Ok note….


J’attendis sagement que ma femme se fasse draguer par son ex avant de la diriger vers la sortie. On entra dans la voiture et pendant tout le trajet, aucun mot n’est sorti de nos bouches.


Arrivés à la maison, les enfants étaient déjà au lit et la nouvelle nounou que je lui ai imposée était sur le canapé lisant un livre….


- Vous pouvez partir, merci…

Elle prit congé et sortit. Nana s’approcha de moi : pourquoi cette hâte de partir ? Matar est juste un…

- EX !!!!

- Pfft

- MERDE NANA C’ETAIT QUOI CA ????HEIN ???? TU  T’ES LAISSE DRAGUE PAR TON EX DEVANT MOI

- Mais arrête tes délires…

- De toutes les façons, dans quelques semaines ont rentre à Dakar. Plus vite que tu ne penses.

- QUOI ????

Je criai : OUI ON RENTRE A DAKAR. TU AS UN PROBLEME AVEC CA ???


En guise de réponse, elle me tourne le dos, entra dans notre chambre et je l’entendis claquer la porte de la salle de bain.

Qu’est-ce que vous croyez ? Qu’on passe tous notre temps à faire l’amour ??? Non justement, la majeure partie du temps on le passe à se disputer….

A suivre.


nana et karim tome 2Where stories live. Discover now