Plus les heures passent, plus les gens défilent, plus mon mal disparaît. Certes, mon corps est toujours engourdit mais moins qu'avant.

La porte s'ouvre et entrer Aela. Les cernes creuse le dessous de ses yeux et son corps est plus flué qu'à son habitude. Elle vient s'assoir à mes cotés. Ma curiosité piqué, depuis l'apparition du tatouage à mon poignet, l'emporte et j'observe discrètement pour voir si elle l'a. En effet, le chiffre 7 y est inscrit à l'encre noir.

- Comment fais-tu ?

L'incompréhension s'empare de moi.

- Pardon ?

- En dehors du fait que je ne parle pas beaucoup j'observe et j'écoute. Je ne veux pas me mêler de chose qui ne me regarde pas mais je t'entend le soir.

- Tu m'espionne?

- Non, non.

- Pourtant, tu viens bien de dire le contraire.

- Ecouter n'est pas espionner à proprement parlé.

Elle marque une pause qui pèse lourd sur nos épaules et me rend mal à l'aise.

- Je veux savoir comment tu fais pour garder cet espoir en toi. Depuis ton arrivée, j'ai vu cette flamme que les autres avaient perdu dès les premières heures. Ils ont tout de suite compris qu'ils ne sortiraient jamais.

Elle a raison sur un point : je tiens bon; mais sur l'autre, non. La flamme qui autrefois brillait commence à perdre de son élan et à s'étouffer par le manque d'oxygène. Pour éviter qu'elle ne regarde la lettre, je la range dans une des poches de mon pantalon. 

- L'espoir est une chose qu'il faut travailler et ne pense pas que cela soit chose facile. Mais il est là, résidant en chacun.

- Je ne dis pas le contraire mais je veux être aussi forte que toi. 

Sa jeunesse l'aveugle. Aela est la plus jeune d'entre nous et j'aimerai avoir son âge. Elle est jeune, innocente et pleine d'ambition. Du haut de ses douze ans, elle ne doit même pas se douter du cahot qu'il doit y avoir à l'extérieur tout comme moi à son âge. 

 - Pourquoi venir me voir ? 

- Tout d'abord, j'avais ce besoin de savoir ce qui te maintenait ..., dit-elle me détaillant de son bras qui fait des allez-retour, comme ça.  Les autres vivent constamment dans le salon après avoir remplit leur contrat. Toi comme Thomas, vous n'y êtes jamais alors je comprends que ... Je divague. Chaque jour, c'est de pire en pire, ils se disputent et il n'y a plus un journée de calme. J'en ai marre ...

Imagine-t-elle que je sors avec Thomas ? Je ne préfère pas y penser, ma dernière relation s'est très légèrement mal terminée.

Le désespoir se sent dans sa voix, je compatis à sa place je rêverai de découvrir le monde qui nous entour, pendant qu'il est encore là.

Si il y quelques année, je m'étais retrouvée dans cette situation, j'aurais voulut une bouée. Une personne qui puisse m'aider et me soutenir, qui dans les moment durs, t'écoute avec attention.

- Qu'est-ce-qui te fait croire que je ne suis pas comme eux ? 

- Comme je te l'ai dit. Tu ne perds pas espoir. Quand je ne trouve pas le sommeil, je t'entends t'acharner sur ta prise. Tu essaies de partir et je veux revoir la lumière, pas celle d'une LED mais plutôt celle du soleil. 

- Ce n'est pas si facile, la prévené-je.

Je lui pris les mains et réfléchis aux mots les plus appropriés pour ne pas la désespérer encore plus. Faut-il que j'embellisse ou que je sois cache ? La jeune fille me fait tellement penser à moi.

Expansion [TERMINEE]Where stories live. Discover now