Chapitre 72 : Pardon

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Chloé remonte lentement le couloir menant à la chambre de son fils avec une certaine appréhension. Elle ne sait pas comment celui-ci va réagir en la voyant et craint terriblement sa réaction. Elle a vraiment peur qu'il la rejette à nouveau...

En arrivant devant la chambre, Chloé s'arrête, hésitante, en constatant que la porte de celle-ci est entrouverte. Elle entend la voix de Maxime puis, à sa grande surprise, celle de Clémentine. Interloquée, elle se penche pour jeter un oeil au travers de la vitre dont est pourvue la porte. Ce qu'elle voit la laisse sans réaction.

Il n'y a plus un mais deux lits dans la chambre. Maxime et Clémentine sont installés sur le premier. Le garçon serre Clémentine contre lui. La belle professeure a passé son bras autour de la taille du jeune homme et se presse contre lui, la tête sur son torse. Maxime prend la parole le premier sans se douter de la présence de sa mère.

- Clémentine, pourquoi tu as fais ça ? demande-t-il doucement en déposant un doux baiser dans les cheveux de sa belle.

- Pardon... murmure celle-ci en levant son visage blême vers lui. Maxime... je suis tellement désolée... je savais plus où j'en étais... j'ai été lâche...

Maxime lui prend le menton et plonge ses yeux dans les siens.

- Clémentine, promets-moi que tu feras plus jamais ça !

- Je le promets... Je te le jure... Oh Maxime... Je m'en veux tellement, si tu savais... Comment j'ai pu faire ça ! Comment j'ai pu te faire endurer tout ça...

Clémentine s'interrompt, secouée par les sanglots qu'elle ne peut contenir. Maxime la serre contre lui et la berce doucement.

- Chut... c'est fini...

Clémentine s'apaise peu à peu. Depuis toujours, elle se sent en sécurité dans les bras de Maxime. Et celui-ci sait trouver les mots qui la calme, la rassure...

- Maxime, je m'en veux de t'avoir fait vivre ce cauchemar et je comprend pas comment j'ai pu... après l'avoir vécu moi-même quand tu étais dans ce lit et que j'ai cru te perdre... J'aurais souhaité ça à personne et pourtant je te l'ai infligé...

- Arrête Clémentine ! Tu étais mal, ma mère t'a poussée à bout et tu as craqué... mais par pitié, ne recommence plus jamais ça... lui répond Maxime d'un ton suppliant. Je sais que c'était compliqué et qu'on pouvait pas se parler mais, à l'avenir, si tu es mal, je t'en prie parle-moi...

Clémentine hoche silencieusement la tête et il s'observent en se souriant.

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Clémentine et Maxime - Un goût d'interditOù les histoires vivent. Découvrez maintenant