D'un cercle vicieux à un triangle amoureux, ou comment détester les maths.

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BONJOUR. 

Pour une fois, je suis bien dans les temps *o* xD Mais le chapitre est un peu plus court que d'habitude... et il ne s'y passe pas énormément de chose... mais j'espère qu'il vous plaira quand même ;_; J'ai bien aimé l'écrire, surtout le début... MAIS BREF. Je n'en dis pas plus *o* xD

Bonne lecture mes nénuphars. 

PS : comme toujours, je compte sur vos bons yeux pour repérer mes petites - ceci est un euphémisme - bourdes orthographiques/grammaticales *o* 



Une longue minute, restai plantée debout, juste devant un Cameron qui n'avait pas bougé d'un cil, restant sagement assis à me dévisager. Mon assurance s'était volatilisée dès l'instant où je m'étais retrouvée là devant lui, son regard planté dans le mien tandis que sa propre assurance, elle, n'avait rien de factice. Et, plus déstabilisant encore, je ne pouvais que sentir la pression de ce regard posé sur moi. Il me déshabillait du regard, me sondait d'une façon que je n'avais jamais ressentie jusqu'alors.

J'avalai difficilement ma salive, parcourue d'un frisson étrange et que je peinai à expliquer et même à comprendre. Désir ? Inquiétude ? Appréhension ? Honte ? Gêne ? Je n'en savais rien. Et je ne chercherai pas à le découvrir, j'avais déjà assez à penser en cette seconde.

Autour de nous, les autres s'agitaient en tout sens. Sifflements grivois, commentaires désobligeants, fredonnements de musique paillarde ou de striptease. En bref, tout le nécessaire pour redoubler ma gêne. Et puis, qu'avais-je cru faire en m'avançant devant lui, pleine d'assurance ? Je ne savais même pas comment m'y prendre. J'allais reculer d'un pas, les joues brûlantes et prenant conscience que j'étais bien incapable d'aller plus loin, mais, soudainement, Cameron se redressa, ses mains appuyant sur ses cuisses afin de s'aider à se relever.

Il se retrouva donc debout face à moi, me dévisageant toujours sans siller. Ma gorge était sèche, mes mains tremblantes et je crois que j'avais même cessée de respirer. Cependant, je restai immobile, même lorsqu'il s'avança dans ma direction. Autour de nous, un silence de plomb était tombé. Ou du moins, le son ne parvenait plus à mes tympans. Je n'entendis même pas le commentaire osé de Tamara qui reçut un coussin dans la figure, Mathieu étant plus qu'outré par ses paroles.

La main de Cameron se leva dans ma direction, passa sur mon bras dans un effleurement qui me fit presque sursauter. Ses doigts glissèrent jusqu'à ma propre paume, la saisissant avec douceur. Sans brusquerie, me laissant l'occasion de m'échapper, il ramena ma main vers lui, venant la déposer contre le bas de son vêtement.

- T'as rien à craindre. Ignore-les et concentre-toi sur moi.

Je hochai faiblement la tête, presque inconsciemment. Je pris une profonde inspiration, réalisant seulement que ma respiration était effectivement bloquée depuis de longues minutes. Je fermai brièvement les yeux, m'intimant moultes directives : « reste calme », « ne panique pas », « pas besoin d'être gênée, ce n'est qu'un jeu ». Je rouvris les yeux, les posant sur la chemise qui le couvrait tandis qu'il avait déjà ôté son pull, bien avant le début du jeu.

Un peu fébrile, je fus néanmoins soulagée de constater que mes doigts avaient cessé de trembler lorsque je vins défaire le premier de ses boutons, débutant par le col. Un nouveau sifflement parvint à mes oreilles, me faisant tiquer, mais je continuai mon dur labeur. Un à un, les boutons cédèrent sous mes doigts, dévoilant un torse pâle, musclé et barré d'une large cicatrice qui partait un peu plus haut que son nombril et retombait en dessous de sa ceinture. Comment se l'était-il faite ? Mes mains, accrochées aux pans ouverts de sa chemise, eurent la folle envie de venir glisser sur cette marque et cette peau lisse. Mais je ne le fis pas, me contentant de les remonter à nouveau et de faire glisser le tissu des épaules de Cameron.

Neither good nor badHikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin