Neither good nor bad

I'm tired of being what you want me to be

Bonsoiiir, 

Je ne vous embête pas longtemps, promis T_T xD Ce chapitre est riche en nouveau visage *o* xD Saurez-vous les reconnaîtres ? Bon il y en a qui sont évident '-' xD D'autre un peu moins. Au final, je pensais faire que de petite référence à WL, mais je suis en train de me rendre compte que cette histoire prend beaucoup de l'univers de WL '-' xD Enfin de ces personnages plutôt... BREF. Soyez attentif, les apparences sont parfois trompeuses *w* 

Autre chose : je suis très insatisfaite de ma couverture actuelle (fait par mes talents de graphistes... donc inexistant '-' xD). Doooonc, si quelqu'un est intéressé à l'idée de me faire une couverture... JE SUIS PRENEUSE T_____T xD Merci d'avaaaaance. 

Bonne lecture, en espérant que ce chapitre vous plaise ! TwT

EDIT : j'oubliais ! Mince... j'oubliais quoi.... ? J'étais sûr de devoir rajouter quelque chose... AH OUI. LE TITRE. Pour l'instant, je suis partie sur l'idée de prendre des titres (de temps en temps) qui sont en réalité les paroles de chanson ! Celui signifie : Je suis fatiguée d'être ce que vous voulez que je sois. Et est tiré de la chanson Numb de Linkin Park ! ^w^ 

- S'il vous plaît, j'aimerai réclamer votre attention encore quelques instants.

Le tumulte dans l'amphithéâtre s'apaisa quelque peu, redescendant à un niveau sonore supportable. Je relevai les yeux de mes notes alors que le directeur de l'établissement se raclait la gorge, intimant aux derniers récalcitrants qu'ils feraient mieux d'obéir s'ils ne voulaient pas se retrouver dehors. Son seul regard exprimant clairement cette menace muette. Le silence fut bientôt total et même Derek consentit à cesser son activité pour s'intéresser à l'homme qui nous faisait face.

Ni jeune, ni vieux. La trentaine ou la quarantaine. Entre les deux. Une tenue relativement décontractée : jean, chemise, cravate. Tranchant grandement avec l'un des professeurs s'occupant de la partie spécialisée en instrumentalité qui, lui, avait opté pour le costume à queue de pie. Il nous contempla un instant, nous détaillant dans le silence de plomb qu'il avait fait régner. Il avait une prestance imposante et il irradiait sur la petite estrade réservée aux enseignants. Je n'étais pas surprise de savoir qu'il s'agissait d'un ancien chanteur ayant connu son petit succès dans les années quatre vingt. C'était aussi évident que le nez au milieu de la figure.

- Tout d'abord, je tiens à tous vous félicitez chaudement. Cette année plus de soixante mille candidatures nous ont été envoyés et vous êtes les cinquante élues restant. Vous êtes ceux que nous avons jugés comme les plus aptes à devenir les légendes de demain. Musicien, chanteur, compositeur. Trois groupes dans lesquels nous vous avons divisés selon nos critères et qui vous mènerons à un avenir très différents mais étroitement liés.

Mon cœur se gonflait. Cinquante élues. Sur plus de soixante mille. J'avais eu conscience de la chance que représentait mon acceptation dans cette école, mais pas à ce point. Mes yeux curieux se glissèrent autour de moi. J'étais entourée de jeunes prodiges. Des virtuoses. Des chanteurs aux voix d'or. Des compositeurs de génie. La pression en devenait presque écrasante tant je prenais conscience qu'ils étaient tous de jeunes prodiges. Mais une fierté immense annihilait cette peur naissante de ne pas faire le poids. J'étais une de ces cinquante personnes. Il m'avait choisi tout autant qu'eux. J'avais ma place sur ce banc inconfortable. J'avais ma place dans cette salle. J'avais ma place dans ce lieu qui me donnait déjà des frisons depuis plus d'une semaine.

Personnes ne formula le moindre mot, restant pendus aux lèvres de notre interlocuteur. Sa voix était grave, je l'imaginai aisément sur un rock tirant sur le blues. Ou peut-être même du jazz. Cela lui irait très certainement. Mais, me tirant de mes pensées, il reprit calmement, satisfait de constater notre entière attention :