Partie 1, chapitre 11

1 0 0
                                    

Je crois que grâceà Jack, j'arrivais déjà à mieux parler aux autres.

Nous arrivâmes chezJack. Paola était déjà rentrée. Elle demanda aux garçons s'ilvoulaient rester manger. Ils acceptèrent tous. Il était 18h. Lesgars allèrent se doucher un tour chacun. Pendant ce temps,j'écrivais ce qui a été écris sur les deux dernières pages.J'écrivis également ce qui va suivre :

On dit que toutle monde a un don, quelque chose qu'il sait mieux faire que touteautre chose. J'ai trouvé mon don : toujours choisir les mauvaisgarçons. Ce gars là, je l'aime vraiment beaucoup avec son style badboy. Il est grand, musclé et s'attire souvent des ennuis. Il vienssouvent me voir après s'être bagarré. Mes parents ne veulent pasque j'ai un copain. Il venait donc en cachette chez moi. Je lesoignais et on s'embrassait. Je rêvais de lui, il hantait mespensées. Sauf que ce genre de garçon, il n'y a pas que moi qui estattiré par eux. Souvent, je vois des filles tourner autour de lui.Vous ne pouvez pas savoir comme ça me fait rager.

J'étais affaléesur le lit de Jack quand Mickaël finit de se doucher. Il vints'asseoir à côté de moi. Il engagea la conversation :

« Tu leur as dit ?

Dit quoi ? lui répondis-je.

Ce qui s'est passé au collège.

Non et toi ?

Non. Je pense pas que je leur dirai. J'ai honte.

C'est vrai que t'as toutes les raisons d'en avoir honte. »

Il se tue. Il baissala tête. Je crois qu'il s'en voulais vraiment. Je ne savais pas quoifaire pour le rassurer. C'était de l'histoire ancienne. J'en avaisgardé des séquelles, oui. Mais grâce à Jack et les autresgarçons, j'étais sûre de réussir à sortir de mon gouffre siperdu. Je recommençai à parler normalement. J'étais moins timide.Je faisais déjà des progrès.

Mais bon, il esttoujours aussi triste. Maladroitement, je mis ma main sur son épauleet lui dis que c'était de l'histoire ancienne. Je lui avaispardonné. Il me sourit, puis prit ma main qui était sur son épauleet l'embrassa. Je crois que je rougis ou un truc comme ça car ilrigola. À ce moment, Timothée arriva.

Aujourd'hui il étaitmoins habillé en style intello: un t-shirt Adidas bleu marine avecun jogging noir. Il avait une belle tête. Il s'assit également àcôté de moi et aperçu mon cahier de croquis. Il me demanda si ilpouvait regarder mes dessins. J'acceptai. Il paraissait impressionné.Ensuite, on parla un peu : il rêvait de devenir médecin pourpouvoir sauver des vies. C'est vrai qu'il avait une tête d'intello.Je n'avais rien contre ; au collège, comme j'étais souventseule, je lisais des livres sur les maths, le français, l'histoire,les sciences,.. Du coup, je suis assez avancée sur les cours et jecomprends facilement. On parla pendant dix bonnes minutes. Quand Jackeu fini de se doucher, il était 19h. Comme tous les garçons étaientpassés, j'allai me doucher. Je pris mon rasoir dans mon sac decours. Je mettais un short, je n'allai pas montrer ma fourrurehumaine ! Je pris au moins 15 minutes à me raser. Quand jesorti de la douche, il était 19h30. Le père de Jack rentrait à20h. Quand je revins dans la chambre, les garçons étaient toushabillés en pyjama !Jack en licorne, Mickaël en Winniel'ourson, Samuel en panda, Timothée en Chi, John en Stitch et Luc enrenard. John me lança le mien. Je retournai donc me changer. Quandje revins, la chambre était décorée de confettis, de poster delicornes et de mes dessins. Ils étaient pas mal.

C'était la plusbelle soirée que je n'avais jamais passé. Je me sentais à maplace. Ce soir-là, je me suis énormément rapprochée de tous lesgarçons mais en particulier de John. On avait beaucoup ri.

Il rêvait dedevenir un acteur reconnu. Il avait ses chances.

On avait monté unetente 6 places dans son jardin. On était un peu serré.. Commej'étais la moins envahissante, je me suis placée en dernière. Tousles garçons voulaient que je dorme avec lui. Comme je ne pouvais paschoisir, je m'installai dehors, à la belle étoile. C'était un demes rêves. Je m'endormis quelques minutes après. Dans la nuit, jesentis quelqu'un me caresser la joue : c'était John. Il vints'installer juste à côté de moi et mit sa bouche à côté de monoreille. Il me chuchota :

« Je crois quej'arrivais pas à dormir parce que tu étais trop loin de moi. »

Il recula un peu satête et me regarda fixement. Il me dit encore :

« Ma Juliette,j'ai deux place pour aller voir un spectacle, voudrais-tum'accompagner ? »

Je lui chuchotai unpetit : « Oui. » Il fit un grand sourire et revintune dernière fois à mon oreille :

« Je sais quel'on ne se connaît pas encore énormément mais tu me plais bien. MaJuliette, j'espère pouvoir être ton Roméo. »

Sur ces derniersmots, il approcha ses lèvres de mon cou et l'embrassa. Je merapprochai de lui et le serra dans mes bras en lui disant :

« D'abord, tuviendras avec moi boire un café. Je veux faire plus connaissanceavec toi avant de me lancer dans une relation. »

Je le lâchai et ilse colla à moi quand je me recouchai. Je sentais son souffle légerdans mon cou. Il mit ses mains sur mon ventre. Je me sentais bien.Mais, honnêtement, je ne savais pas si j'avais vraiment envie d'unerelation. Je l'aimai bien mais il y avait quelque chose qui bloquait.Mon cœur était partagé. Ça allait être très dur de faire unchoix. Mais bon à se qu'on dit, la nuit porte conseil.






Je prends le risqueWhere stories live. Discover now