Chapitre 44

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Yoru et ses parents sont sur le chemin de Konoha. Kakashi et sa femme se posent des questions sur le sang qui était présent dans la maison d'Ahory.

Yoru : C'est ma faute.

Konoha : Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

Yoru : C'est à cause de moi s'il y avait le sang chez tante Ahory.

Konoha : Explique-nous.

Yoru : Quand les méchants monsieurs sont venus, et qu'ils ont frappé tante Ahory, je me suis beaucoup énervé. Du vent a commencé à souffler dans la maison, plus je m'énervais et plus il y avait du vent. Et puis j'ai prit un couteau de cuisine pour la venger. Ils sont ensuite partis en m'emmenant avec eux. Je ne voulais pas faire ça...

Konoha : Ce n'est rien. Tu as voulu bien faire.

Kakashi : Te souviens-tu du visage des hommes qui t'ont enlevé ?

Yoru : Nan... Tout s'est passé si vite...

Konoha : Ne t'inquiète pas mon chéri. Ton père et moi allons te protéger. Et tante Ahory sait très bien se défendre.

Yoru tient la main de sa mère, perdu dans ses pensées. Kakashi les regardent et ne peut pas s'empêcher de sourire. Il est fier de sa femme, de ses trois enfants, de sa famille.

***

Kuumo et Hono sont autour d'une table. Hono tourne sans arrêt sa cuillère dans sa tasse, l'air déprimé. Kuumo la regarde.

Hono : Elle me manque...

Kuumo : Il faut que je te dise quelque chose.

Hono : Quoi donc ?

Kuumo : Daichi ne reviendra pas...

Hono : Comment ça ? Pourquoi elle ne reviendra pas ?

Kuumo : Elle est...

Hono : Dis-moi ! Je veux savoir !

Kuumo : Elle est morte.

Hono lâche sa cuillère, ses yeux s'écarquillent, les larmes lui montent aux yeux. Daichi était la meilleure amie de Hono, elle l'écoutait et la comprenait.

Kuumo : Quand Ryû voulait m'attaquer, elle s'est interposée... Son aide lui a coûté la mort... Je... Je suis désolée.

Hono : Daichi...

Dans la tête de Hono, tous les souvenirs passés avec Daichi défilent. Les rires mais aussi les pleurs qu'elle a partagé avec elle. Elle s'éffondre. Elle croise les bras et met sa tête dedans, elle sanglotte. Kuumo, ne sachant pas vraiment quoi faire, pose une main sur son épaule et la frotte.

Kuumo : Je suis toute aussi triste que toi...

Hono : Je ne comprends pas ! Elle ne semblait pas t'apprécier, elle se méfiait de toi.

Kuumo : C'est normal, à l'époque je ne me souvenais pas de mon passé, de Ryû, d'elle. Enfin de tout ce que j'avais vécu.

Hono : Tu la connaissais ?

Kuumo : Bien sûr. Je la considérais comme ma petite sœur.

Hono : Raconte-moi s'il te plaît.

Kuumo : J'ai passé mon enfance dans un camp malhonnête, mais on restait, car... On vivait bien là-bas. Puis, un jour, alors que j'avais dix-huit ans, une nouvelle recrue est venue. C'était Daichi, elle avait neuf ans. Si aujourd'hui nous sommes si proches, c'est parce sue je la protégais à chaque fois qu'on l'embêtait, ou qu'elle en avait besoin tout simplement. Quand j'ai perdu la mémoire et donc mal tourné, elle m'en a beaucoup voulu, c'est pour ça qu'elle se méfiait.

Hono : Je vois...

Kuumo : Qui sait, peut-être qu'elle nous regarde de là-haut.

Hono : C'est de la faute à Ryû si elle est morte...

Kuumo : Oui. Mais il faut arrêter de lui en vouloir. Certe il a fait beaucoup de mal aux autres mais il a eu une enfance difficile.

Hono : Et alors ? Ça n'excuse pas tout ! Sérieux faut arrêter de lui trouver des excuses bidons !

Elle part, excédée. Kuumo n'en revient pas. Elle a l'impression de se voir avant. Puis elle se met a penser à sa première rencontre avec Konoha, une rencontre des plus... originales.

Konoha Nagiri : un retour inespéréOù les histoires vivent. Découvrez maintenant