𝐋𝐄 𝐋𝐀𝐁𝐘𝐑𝐈𝐍𝐓𝐇𝐄 | kpop

XVII

Yumi et moi avions réussi à survivre toute la nuit. Nous n'avions plus croisé un de ces Griffeurs et nous nous sommes cachées sous un gros tas de lierre, au pied d'un mur.

La coureuse était en train de dormir, la tête sur mon épaule droite, depuis au moins 1h30. Nous avons alterné toute la nuit pour être en sécurité.

Puis, un bruit sourd se fit entendre. Je sursauta à l'entente de ce son et du tremblement que ça avait causé.

Les portes du Labyrinthe venaient de s'ouvrir !

Je souris et secoua Yumi dans tous les sens.

- YUMI ON A SURVÉCU !

- Hein ? Quoi ? Dit-elle en ouvrant les yeux petit à petit.

- ON A RÉUSSI !

- C'est vrai ? Me demanda la blonde en souriant de toutes ses dents.

Je me leva et sautilla dans tous les sens.

- Oui !

- Génial on est trop fortes !! Cria Yumi en me rejoignant.

Je m'arrêta soudainement en pensant à quelque chose. Ou plutôt quelqu'un.

- Jungkook... murmurais-je. Jungkook ! Il faut aller voir si il est toujours vivant ! Criais-je à la coureuse.

- Plonk ! Viens suis-moi ! On doit être à 10 minutes de course de l'endroit où il se trouve !

- Je te suis !

Nous nous mettons en route. Je repensais aussi aux blocards. Ils devaient nous croire morts à l'heure qu'il est.

J'imagine pas la tête qu'ils vont faire quand ils vont nous voir arriver !

- Il est là ! Criais-je de joie après ces dix minutes de course.

- Merci Hayoon.

- Hein ? Dis-je en me tournant vers Yumi.

- Bah oui, c'est vrai. T'aurais pas été là, je sais pas si j'aurais eu une idée aussi cool pour le lapin.

Je me sentis tout d'un coup gênée et reporta mon attention sur Jungkook.

- I-il va pas descendre tout seul, aide-moi Yumi s'il te plaît.

- Oh, à ce que je vois Hay est gênée par les compliments ? C'est bon à savoir.

- L-la ferme.

Je l'entendis ricaner et soupira en souriant.

*

Ça faisait une bonne heure qu'on traînait Jungkook et je commençais à avoir mal à la nuque.

Car oui, le bras gauche de Jungkook est autour de ma nuque, et son bras droit autour de celle de Yumi.

Je grognais sous l'effort. Faut dire qu'il fait pas son poids celui-là.

- Aller un dernier effort. On y est presque. M'encouragea la blonde.

- C'est-à-dire ?

- Encore deux couloirs.

- Sérieux ? Vite !

J'accélérais soudainement le pas. J'avais hâte de rentrer !

- Eh attend ! Se plaignit la coureuse.

Je vis alors les portes du Labyrinthe, grandes ouvertes devant moi.

- OH MON DIEU ! ILS SONT VIVANTS ! Hurla Xin Long en nous voyant.