𝐋𝐄 𝐋𝐀𝐁𝐘𝐑𝐈𝐍𝐓𝐇𝐄 | kpop

XVI

Je me tourna vers les portes du Labyrinthe qui étaient maintenant fermées. Mais qu'est-ce que j'ai fait ?

- Hayoon ? M'appela Yumi.

Je me tourna maintenant vers celle-ci qui me scrutait du regard.

- Idiote. T'as signé ton arrêt de mort.

- Hein ? Dis-je surprise.

- Pourquoi t'es venue ? Ton acte héroïque n'a servi à rien du tout. On ne va pas mourrir à deux mais à trois, c'est super ça ! Me dit Yumi avec un faux sourire.

- Désolée. Je ne pouvais pas vous laisser.

J'entendis la blonde soupirer. Je m'avança vers les deux coureurs.

- Il s'est passé quoi ? Demandais-je à Yumi.

- À ton avis ? Encore un Griffeur.

- Je croyais qu'ils sortaient que la nuit. Dis-je en lançant un regard interrogateur à la coureuse.

- Nous aussi. Apparement non.

Elle se leva et regarda le ciel.

- La nuit va bientôt tomber. Ne traînons pas, viens.

Je me leva à mon tour et lança un coup d'œil à Jungkook, qui était inconscient par terre.

- Qu'est-ce qu'on fait de Jungkook ? On ne va pas le laisser là !

- Tu veux qu'on fasse quoi d'autre ? On ne va pas le traîner par terre ! Si un Griffeur arrive on est foutus ! Soupira la blonde.

- Je sais bien. Viens, j'ai une idée.

Yumi me regarda en fronçant les sourcils.

- On va traîner Jungkook jusqu'à un mur où il y a beaucoup de lierre. On va l'accrocher et il restera là pour la nuit.

- Ok, mais on se dépêche sinon c'est nous trois qui allons y passer. Me prévint-elle.

J'hocha la tête et nous nous mettons en route en mettant les bras de Jungkook autour de notre nuque.

*

- Là. Ça fera l'affaire. Me dit Yumi en désignant un mur couvert de lierre, en faisant un mouvement de tête.

J'acquiesça et nous commençons à attacher le maton des coureurs au lierre.

10 minutes plus tard, nous avions enfin fini de l'attacher solidement. Il ne manquait plus que le monter en haut grâce à la longue tige qui nous servait de « levier ».

- 1, 2, 3..! 1, 2, 3..! 1, 2, 3..! Me dit Yumi pour que nous puissions tirer en même temps.

Jungkook était maintenant à environ huit mètres du sol.

- Encore trois mètres et ce sera bon. Dis-je à la coureuse.

Tout d'un coup, un bruit sourd se fit entendre.

- C'était quoi ça ? Demandais-je à Yumi qui avait cessé de tirer sur la corde.

Elle regarda par dessus mon épaule, vers le côté du mur, et je sentis sa respiration s'accélérer de plus en plus vite dans ma nuque.

- Qu'est-ce qui se passe Yumi ! Chuchotais-je assez fort.

- On n'a plus le temps !

- Quoi ?! Mais qu'est-ce qu'il se passe ! Lui demandais-je en commençant à paniquer sérieusement.