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Les secondes qui passent me
paraissent si lentes.
Son silence me noue l'estomac tellement j'appréhende sa réaction après ce que je viens lâcher.

Quel choix va-t-il faire ?

Ce qui est sûr et certain, Armstrong ne doit jamais approcher Damien.
Qui sait ce qu'il est capable de lui faire.
Je ne me le pardonnerai sûrement jamais.

- Qu'est...qu'est ce...que tu dis ?
Il balbutie en se retournant vers moi.

Armstrong balbutie !? C'est peut être bon signe. Au moins ma proposition l'aura troublé. Cependant s'il accepte, cela voudra dire que...que

Oh non je ne veux même pas l'imaginer.

- Qu'est ce que tu viens de dire! Il crie se tenant face à moi avec son regard noir et glacial.

Je prends le peu de courage qu'il me reste pour me mettre debout face à lui, les yeux dans les yeux.
Au point où on en est, mieux vaut passer le cap.
Rendre les armes.
Me donner à lui.
Accepter.

Au cas échéant, tous ceux qui m'entourent, en qui je tiens, seront blessés voire détruits par lui.
Cette obsession le rend complètement fou.
Ça l'a en quelques sortes fait tuer celle qu'il dis aimer jusqu'à présent.
Alors, pourquoi m'épargnerait-il moi?

- Je...si heu...

- Tu es sûre de toi Sandra ? Me coupe-til en emprisonnant mes cheveux dans sa main.

- Sûre, je réponds, tentant difficilement de soutenir son regard, et certaine.

Un voile sombre recouvre ses yeux verts. Un désir malsain s'empare des expressions de son visage impassible.

Dans quoi t'embarque-tu Sandra?

Pdv omniscient

Lorsque Armstrong lui pris la main en direction d'une pièce attenante, Sandra sut qu'il était trop tard pour un quelconque retour en arrière.
Elle savait qu'une fois cela admise, sa vie se transformera en ce qu'elle redoutait le plus.

Une fois cela admise, elle allait devoir l'affronter seule.

Elle allait lui appartenir.

Elle va lui appartenir.

Une fois dans cette pièce froide à la drôle de décoration effrayante, Armstrong referma la porte à double tour et vint se placer derrière elle.
- Tu es si douce, il lui souffle en se gavant de son parfum doux.

De son côté, Sandra se sentie démunie. Son impuissance vis à vis de son professeur, cet homme sombre et énigmatique devenait de plus en plus évidente.
La plongeant ainsi dans un état de vide qu'elle ne saurait décrire.

Une pacotille valait plus qu'elle aux yeux de ce monstre qui la soumettait. Enfin, c'est l'impression qu'elle eu lorsqu'il la retourna en face de lui, qu'elle vit la manière dont il l'a regardait.
Dont il regardait son corps nue et toute tremblante.

Sans perdre plus de temps, il l'amena jusqu'une table froide où il l'assied, les jambes écartées

Tout en sentant le sexe dur d'Armstrong se frotter contre son intimité, intérieurement, Sandra se répétait tel un mantra comme pour se donner une contenance " c'est la meilleure chose à faire. Après cela il ne songera plus jamais à faire du mal à ceux qui m'entourent ".

Quand elle le sentit se frayer un chemin dans son orifice serré, elle paniqua.
Cependant, rien ne pouvait décrire l'abominable douleur qui s'en suivit lorsqu'il la pénétra d'un coup sec avec une brutalité sans nom.

Tout se mélangeait dans la tête d'Armstrong qui était dans un état second, de transe. Il allait la possédait. Sa Sandra.
Sa chose.
Elle lui appartiendra à jamais se rendait il compte lorsque les griffes de Sandra s'enfoncèrent dans la peau de son dos.

Elle se pliait, enfin.

Le cri strident qu'elle lâcha lorsqu'il la fit sienne l'incita à y aller davantage plus fort. Il lui mordit méchamment le cou tout en plaçant une main sur sa bouche qui atténuait ses hurlements.

- Unhhh... Hhhhmmm, s'étouffait Sandra sous les assauts de son prof. Elle sentait une brûlure vive à son entre jambe.
Elle la sentait se déchirer à chaque coup de butoir qu'il lui assenait. Une douleur qu'elle ne saurait décrire tant elle lui était insupportable.
Qui aurait imaginé sa première fois ainsi ?

Ses larmes coulèrent le long de ses joues. Une douleur tant physique qu'emotionelle. Elle essayait de se débattre, lui mordait la main mais rien n'y fit.
Son état faible eu raison de sa détermination de se libérer.
Elle n'en pouvait plus....

Il s'arrêta, l'allongeâ sur la table et se retira d'elle, brutalement, pour nettoyer son sexe ensanglanté à l'aide de sa chemise qu'il retira.

Il se mit à contempler avec jouissance la vue de cette fleur enflée et déchiré

-AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH. hurla-t-elle sourdement lorsqu'il revint sans pitié en elle.

Les coups se furent rudes et durs, s'enchaînérent tel un combat de boxe.

Une main vint se placer autour de son coup et commença à serrer.
Elle ne sentait plus rien.
Plus de douleur, ni de brûlure.
Rien.

Elle se sentit d'un coup légère, son esprit divaga un instant vers sa mère, Leïla, Théo, le facteur, le bruit assourdissant de la sonnerie de son lycée, vers tout et n'importe quoi.
Elle se revit quitter sa maison pour aller le rejoindre, ......





























Trou noir

What Now? Where stories live. Discover now