Fire & Gasoline - Tome 2 [EN COURS]

Dis-moi que tu m'aimes

-Sûr, sûr, sûr ?

-Rah t'es chiante ! »

Il se dégage de mes bras alors que je rigole et passe près de moi pour aller chercher mon sac qu'il traine dans la pièce. Je lève les yeux au ciel avant de m'avancer vers lui pour me coller à son dos, glissant mes bras autour de son ventre.

« Détends-toi, Grincheux. T'auras aussi droit à ta fête.

-Ah oui ?

-Oui.

-Quel genre de fête ? »

Je passe une main sous son tee shirt pour toucher sa peau que je sens frémir sous ma paume et m'approche de son oreille pour chuchoter :

« Tu verras bien. »

Je dépose un léger baiser, juste derrière son oreille avant de le lâcher mais il se retourne et m'attrape par le bras pour me ramener vers lui.

« Hep, reste là, toi. »

J'atterris contre son torse et ses bras me maintiennent fermement collée à lui. Nos corps s'épousent et se balancent à l'unisson. Lorsque je lève le nez, ses lèvres ne sont qu'à quelques centimètres des miennes. Il murmure :

« Je veux des détails. »

Sérieusement ?

« Des détails ?

-Ouaip.

-Mais ça gâcherait la surprise.

-Tu détestes les surprises. »

Un point pour lui.

Je lève les yeux au ciel avant de me mettre sur la pointe des pieds pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille (je vous épargne la transcription parce que c'est...personnel). Il ouvre de grands yeux.

« T'es sérieuse ?

-Peut-être.

-Joue pas avec ça, Axelle... »

De nouveau, ma main se faufile sous son tee-shirt pour effleurer sa peau. Lorsque je remonte au niveau de son cœur, je perçois ses palpitations rapides sous mes doigts. J'approche mon visage du sien pour caresser ses lèvres des miennes, sans vraiment l'embrasser.

« Mais en attendant...je m'occupe de mon chien.

Et sur ses mots, je m'écarte de lui, sans lui laisser cette fois la possibilité de me retenir. Je l'entends étouffer un juron.

« Axelle, t'es horrible.

-Je sais.

-Je me vengerai. »

Avec plaisir.

***

« Alors, ça va mieux ? »

Daryl laisse échapper un grognement satisfait, sans tourner la tête. Après avoir passé quelques heures à épuiser Lazslo sous son regard jaloux, j'ai fini par lui proposer un massage afin de me faire pardonner. Autant dire que l'idée lui a beaucoup plu et je n'ai pas eu besoin de le dire deux fois avant qu'il ne s'allonge sur le lit pour me laisser faire ! Je passe mes mains sur son dos et ses épaules nus, profitant du fait qu'il ne peut pas me voir pour le mater sans aucun complexe. Et franchement, n'importe qui en aurait fait autant !

« C'est mieux, mais ça serait parfait avec une bière.

-Abuse pas, Grincheux. »

Il soupire.

« Dommage. T'étais à deux doigts d'être la petite amie parfaite.

-Ferme la, je suis exceptionnelle.