Partie 28

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Parce que la vie ne tient qu’à un fil, vous devrez la vivre comme il se doit, en tournant le dos au passé qui certes fait partie de notre présent et de notre avenir.

***
*

Alors que je me debattais avec force dans les bras de Malick, qui ressemblaient plus à des chaines qu'à. Des bras, je vis Samba arrivé juste derrière moi

-mais de quoi parles tu Yaka ? Qu’est ce qui te prends ? me demanda Malick visiblement pris de haut.

-tu as demandé à Samba de me faire croire que tu serais celui qui pourra me faire tout oublier. Il a dit que tu voulais te marier avec moi. Lâche moi Malick, je veux partir d’ici. J’en peux plus !

Je me débattais avec une telle force que je ne me reconnaissais plus.

-Malick retiens là sinon elle va s’enfuir. C’est cet esprit qui la fait réagir de la sorte.

Aussitôt, je me sentis étouffé, comme si on me serrait la gorge et je levais désespérément les yeux vers Malick qui ne m’avait toujours pas lâché.

-non Malick je t’en supplie ne l’écoute pas. Il veut juste t’embrouiller l’esprit afin de me nuire. Malick il me fait mal, ne le laisse pas me faire du mal, je t’en prie. Toi tu m’aimes, tu ne laisserais personne me faire du mal et lui il me fait du mal.

Malick me retint alors plus fort, me souleva et m’entraina dans la maison. Je criais tellement fort que j’aurai cru que je le faisais dans un micro.

-je ne veux pas entrer dans cette maison, arrêtez, lâchez moi.

C’est alors que Malick et Samba ont commencé chacun de son coté à réciter les versets du Coran dans chacune de mes oreilles. Je me tournais alors vers Malick

-PAS TOI MALICK ! PAS TOI. ARRETE… JE N’EN PEUX PLUS.

Puis comme toutes les autres fois, c’est chez moi que je me réveillais. Cette fois ci Malick était là mais je ne voulais plus le voir.

Dés qu’il se tourna vers moi, je fermais rageusement les yeux avant de me tourner vers ma mère.

-maman, je ne veux pas le voir, dis je en pleurant. Stp, il est là pour me faire du mal. Dis lui de partir, je n’ai pas besoin de son aide.

Je me tournais de nouveau vers lui et le regardais avec mépris. Au fond de moi, je voulais qu’il me tienne la main car à chaque fois qu’il le faisait, je me sentais apaisée et légère mais quelque chose ne voulait pas qu’il s’approche de moi. Je ne savais pas pourquoi.

Je le vis alors s’éloigner avec ma mère. Il parlait doucement pour ne pas que je les entende assurément.

Et alors j’entendis une voix à mon oreille me chuchoter, tout doucement comme des échos que le vent amenait.

-tu vois Rokhaya, ils sont entrain de parler de toi. Ils complotent contre toi, Malick monte ta mère contre toi pour la convaincre de te laisser t’amener et il va te faire souffrir, il ne te veut pas de bien.

-NON CE N’EST PAS VRAI, VOUS MENTEZ.

-siiiii !!!! Yaka et tu le sais. Il veut t’éloigner de moi et de ton bonheur. Il va te faire du mal, il faut que tu l’élimines. Il faut que Malick meurt pour que tu sois heureuse avec moi.

YAKA| le poids de la superstitionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant