The problems of Draco Malfoy [ ABANDONNÉ]

Chapitre 3: On a chimie en première heure.

- Ne fait aucun commentaire, prévint Drago en arrivant au lycée.

Théodore leva les mains en l'air pour montrer qu'il ne ferait aucune remarque sur l'énorme bleu sur la joue de son meilleur ami. Mais c'était difficile, parce qu'on ne voyait que ça. Les gens pensaient que Malefoy n'arrêtait pas de se battre, et plaignaient les pauvres types qu'il tabassait, ce qu'ils ne savaient pas, c'est que c'était lui qui se faisait tabasser. Et par son propre père, en plus. Les meilleurs amis du blond savaient très bien ce qu'il se passait chez lui, mais ils n'en parlaient jamais. Ils se contentaient de laisser dormir Drago chez eux quand la situation était trop déplorable. Quand Lucius avait frappé trop fort. Quand Drago craquait.

- Houlà ! S'écria Pansy en mettant ses mains devant sa bouche.

La jeune fille venait d'arriver et regretta immédiatement sa réaction quand Drago lui lança un regard assassin.

- Pardon pardon pardon, couina-t-elle en serrant les lanières de son sac, fait comme si j'avais rien dit. Il fait beau aujourd'hui, non ?

En fait, non, il ne faisait pas beau. Le ciel était gris, envahis par les nuages et en plus, le vent tapait fort. Quand il se faisait ce genre de temps, tout le monde n'avait qu'une envie: Se mettre sur son canapé avec un plaid et regarder des films en grignotant des trucs mauvais pour la santé. Malheureusement, ce n'était pas le programme d'aujourd'hui.

- On a chimie en première heure, pleurnicha Pansy en trainant les pieds dans le couloir.

- Merde ! S'écria Théodore en arrêtant de marcher brusquement, j'ai pas fait mon devoir !

Le blond leva les yeux au ciel en dézippant son sac pour en sortir une feuille à carreaux un peu froissée et tachée d'encre. Théo la saisit avec précipitation et eut du mal à se retenir de faire un câlin à son ami. Drago n'était pas du genre câlin, mais pour une fois, il s'était montré gentil.

- Marche moins vite, se plaignit Théodore, une feuille appuyé contre le dos de Pansy, un stylo à la main, en train de rédiger son devoir.

- Écoute, mon dos n'a pas été conçu pour être une table, grogna la brune en faisant exprès d'accélérer le pas, et puis on arrive là, tant pis pour toi.

Effectivement, la salle de chimie n'était plus qu'à quelques mètres, et vu le nombre d'élèves amassés devant la porte, le professeur n'était pas encore arrivé, ce qui laissait un peu de temps au lycéen de terminer de copier ses exercices.

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- Il est d'humeur massacrante aujourd'hui, tressailli l'élève à côté de Drago.

Le blond ne pouvait que confirmer les dires du garçon. Snape était finalement arrivé et était encore plus cassant qu'ordinaire. Par exemple, il avait balancé la brosse pour effacer le tableau dans la figure d'une jeune fille qui n'avait strictement rien faut, à part peut-être éternuer car elle était malade.

- LONDUBAT ! Hurla l'enseignant en s'approchant du voisin de classe de Drago.

L'enseignant allait s'énerver sur le dit Londubat pour une raison quelconque car celui-ci était son bouc émissaire favoris quand la porte de la classe s'ouvrit, et l'adulte porta alors son attention sur le nouvel arrivant.

- Potter, constata Snape avec un rictus malsain, en retard.

Harry avait envie de noyer ce prof avec tout le gras qu'il essorerait de ses affreux cheveux. Il savait très bien qu'il était en retard, était-il nécessaire de lui rappeler ENCORE UNE FOIS ?

- Vous avez raté le bus ? Hasarda l'homme, connaissant très bien la réponse.

- Oui, maugréa l'adolescent, je m'excuse.

Ces mots lui écorchaient la bouche. Il n'était pas, mais pas du tout désolé, rater le bus lui avait permis de louper 15 minutes de chimie. C'était plutôt positif.

- Aller vous asseoir.

Et Harry alla s'asseoir à la seule place restante, c'est à dire entre Ron Weasley et Hermione Granger, tout au fond même si la fille aurait préféré être au premier rang.

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- T'as vraiment raté le bus ?

Harry regarda dans la direction de Snape pour voir si celui-ci était occupé. Effectivement, il engueulait Londubat. Le garçon venait de casser son bêcher et s'était enfoncé un bout de verre dans le pouce. L'enseignant l'envoya à l'infirmerie en le traitant d'imbécile incompétent, et en demandant pourquoi il avait des cretins pareils dans son cours.

- Ouais, répondit Harry en chuchotant, sachant que personne n'allait le réprimander, Dudley avait déréglé mon réveil.

Ron grimaça tout en gribouillant sur sa feuille où il était sensé écrire le cours inscrit au tableau. Le cousin d'Harry lui menait la vie durer et ça, depuis toujours.

- Je me demande pourquoi tu lui as toujours pas cassé la gueule, grinça des dents Ronald en s'acharnant sur sa copie.

- Langage, le coupa Hermione en cherchant un surligneur dans sa trousse.

Ron leva les yeux au ciel.

- Peut-être que si je le fais, mon oncle et ma tante vont m'expulser, et que j'ai pas d'autre endroit où dormir, expliqua le châtain en appuyant son menton contre la paume de sa main, l'air ennuyé.

- Tu peux venir chez moi, ma mère sera ravie, exposa le rouquin en dessinant maintenant dans la marge.

- Non, ça ira. J'ai pas envie de m'imposer, et vous êtes déjà nombreux. Je vais me débrouiller, je peux encore tenir deux ans.

Potter souffla, deux ans ça passait vite. Il supportait son gros lard de cousin, sa bonne a rien de tante et son misérable oncle depuis plusieurs années. Il allait survivre, en tout cas, il l'espérait .

- Je peux facilement casser la figure de Dudley pour toi si tu veux même si c'est pas mon genre, ricana Ronald, je fais trois fois sa taille.

- Et lui trois fois ta largeur, renchérit Harry avec un immense sourire.

Les deux meilleurs amis se tapèrent dans les mains d'un air complice. Malheureusement ce geste ne passe pas inaperçu aux yeux de Snape.

- En plus d'arriver en retard Potter, vous osez vous amuser avec Weasley sous mon nez. Prenez vos affaires et allez vous asseoir à la place de Londubat, à côté de Malefoy.

Le joueur de foot pâlit en regardant le garçon blond qui venait de relever la tête en entendant son nom.

- À côté de lui ? Demanda le lycéen en pointant du doigt Drago pour être sur.

Drago était en train de se frapper le front contre la table.

Pitié pas ce gros con d'Harry Potter.

Harry tomba des nues.

Pitié pas ce psychopathe de Malefoy