27. Combat Spirituel.

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                ** Octave Karim Stern**
Je suis mort de rire au volant de ma Alpha Roméo Giulietta. Jim, oh lala. Jim Karlson Dina. Le type qui s'est toujours tiré des situations les plus terribles et dangereuses qui soient, le mec qui après avoir commis un meurtre, n'a jamais fait de prison, ce même mec là est aujourd’hui, coincé dans la chatte d'une nana. Je suis mort de rire. C'est pas croyable cette histoire. Il n'a qu’à se débrouiller tout seul avec son histoire de cul. Et peut être même que j'y ajouterais une touche de piment.
J'arrive à la maison je me gare dans le parking et je sens qu'il y a de l'agitation dans la maison. Je demande à Passy, le gardien, de descendre les paquets que j'ai ramené pour Kaïssal et je file dans notre « living room anglais ».
Je vois un homme et une femme âgés, Kenza, Nairobi et Kaïssal.

- Moi : Bonsoir
- Nairobi et Kenza : Bonsoir Octave
- Comment allez vous les filles ?
- Nairobi : Bien.
- Kaïssal : Octave s'il te plait assieds toi.
- Moi : Je peux au moins savoir qui sont ces inconnus ?
- Kaïssal : Assieds toi.
- Le Monsieur : Bonsoir jeune homme, je me présente. Boniface Mvondo le père de Kaïssal et voici mon épouse Cathy

Je me suis levé immédiatement et je suis allé les serrer la main.

- Mais chérie pourquoi tu ne m'as pas prévenu de l’arrivée de mes beaux parents.
- Kenza : Hum
- Cathy : Mon fils assieds toi
- Boniface : Ce n’est pas ton fils hein. Ne commence pas.
- Kaïssal : Octave mes parents sont venus me chercher
- Moi : Pour aller où ?
- Boniface : Vous les jeunes hommes d’aujourd’hui, surtout les Sawa, vous vous croyez plus malin que le reste du monde n'est ce pas ? C'est la fille de qui que tu traites comme ça ? Hein ?
- Moi (perdu) : Monsieur Mvondo avec tout le respect que je vous dois, veuillez mieux m'expliquer de quoi vous êtes entrain de parler. Et d'ailleurs je suis pas Sawa je suis anglais.
- Nairobi : Octave mon père parle du fait que tu as engrossé Kaïssal alors que t’as des têtards dehors.
- Moi (rouge de colère) : Nairobi mets toi dehors
- Kaïssal : Eeeh Mama c’est quelle histoire Octave tu mets ma sœur dehors.
- Moi : Je n'accepterais pas qu'elle traite Cléopâtre de têtard
- Cathy : Baisse d'un ton Nairobi tu n'es pas chez toi. Mais qui vous apprends même à être mal élevées comme ça. Assieds toi vite.
- Boniface : Cathy ferme ta bouche personne ne t'a donné la parole.
- Moi : Pour revenir a ce que je disais, je n'accepterais jamais, (regardant Kaïssal) je dis bien JAMAIS que quelqu’un manque de respect à ma fille ou à sa mère.
- Kaïssal  (énervée) : Okay tout est dis. Maman Papa, les filles allons nous en.
- Boniface : Allez où ? Assieds toi vite. Donc moi Pa'a Boni Boni on monte sur l'une de mes filles gratuitement ? Jamais.
- Cathy (indifférente) : Je savais que tout ça c’était pour de l'argent.
- Kaïssal : je commence a perdre patience. Je peux vous laissez ici hein. Bref je m'en vais.

Depuis le 31 décembre dernier, Kaïssal ne m'a toujours pas pardonné. Elle me parle à peine, elle a décidé de faire chambre à part, et quand elle a besoin de quelque chose elle préfère demander à ses sœurs. J'essaie à mon niveau d’être calme parce que tout ça me fout les nerfs et si je ne lui ai pas encore en collé une c'est tout simplement parce qu'elle porte mon enfant. Mais je déteste cette attitude qu'elle a. Je déteste tout ce qu’elle fait. Ce cinéma dans lequel elle pense se trouver. J'ai horreur de ça. Les femmes sont des diables. Elle était la première à vouloir que je retrouve Cléopâtre. Aujourd’hui elle est enceinte et Cléopâtre ne compte plus ? Jamais. Je reste peut être un gros connard mais j’ai décidé de m’occuper de ma progéniture. J'ai demandé à Mina la permission de m’occuper de ma fille. Ne dit-on pas que mieux vaut tard que jamais ? Je vais m'occuper de ma fille, rien ne m’empêchera de le faire. Je sais que Marc est la raison du refus de Mina parce que, si elle a pu accepté de me parler déjà, elle acceptera aussi que je prenne soin de ma Cléo. De toute façon qu’est ce que Marc peut lui offrir. Certes Jim lui a trouvé un boulot, mais supposons que son ange gardien Jim ne soit pas là ? Comment aurait – il fait ? Un couple de collégien et une petite fille à la santé fragile, ça sent le cramoisi à distance. Je suis Octave le Salop, mais je serais bientôt Octave le papa de l'année.

Et donc quand Kaïssal a dit : « Bref je m'en vais », mon instinct de père a fait surface. Elle était déjà au niveau de la baie vitrée tirant une valise aussi grosse que son ventre. J'ai enjambé le canapé sur lequel étaient assis ses parents, les obligeant ainsi à se baisser brusquement. J'ai tenu Kaïssal par le bras et j'ai failli lui plaquer son visage sur la baie vitrée.

- Moi : Où tu crois aller ? Hein ? Ou tu crois aller avec mon enfant dans ton ventre ?
- Boniface : Ah Zamba. Donc c'est avec un sauvage pareil que ma fille vit ?
- Kaïssal : Lâche moi Octave lâche moi

Je l'ai lâché.

- Moi : Kaïssal. Écoutes moi s'il te plait.
- Kenza : Aka
- Moi : Mina et moi c'est du passé. Tu vois elle est en couple et très amoureuse. Mais je ne saurais faire L’Indifférent face a ma fille qui grandit avec quelqu'un d'autre comme figure paternelle. Si au moins ils étaient loin, ça aurait été supportable. Mais nous sommes tous un seul et même cercle d'amis. Tu veux quoi ? Dis moi tu veux quoi Kaïssal Marina ? Ne t'ai-je pas demandé en mariage ? Ne t'ai-je pas montré la volonté et les efforts que je fais pour changer. Je sais je suis Octave le Salop, Octave le connard, Octave le fils de… (Je regarde ses parents), bref suis mauvais et je le sais. Mais je change. Depuis des mois tu ne me laisse plus te toucher, je te fais des cadeaux tout les soirs. J'ai même commencé à faire les achats pour accueillir le bébé, pour accueillir NOTRE ENFANT. Et tu ne m'aides même pas. Ton seul problème c’est que je ne dois pas m’occuper de Cléopâtre ? Hein ? Si c'est le cas alors ( j’ai ouvert la porte) Sortez.

J'avais tout donner. Je ne pouvais pas faire meilleur discours. Et j’étais sur et certain qu'elle allait rester mais…
- Kaïssal : Allons s'y maman
- Moi : …
- Kenza et Nairobi (mortes de rire) : Good bye Stern
- Moi : Good night bitches.

Kaïssal est partie sans même se retourner. Pff. Je vais appeler mon avocat. Elle n’ira nul part avec mon enfant. Elle est folle. Si elle croit que je vais laisser Cléopâtre tomber.


           **Séraphine Raphaëlle Dina**
Je suis en colère, j'ai le sang qui bout de l’intérieur. Je n'ais peut être pas donner la vie a Jim mais c'est mon fils, oui c’est mon fils. Je l'ai senti dès le départ que Malaïka était une mauvaise femme pour mon fils, et je le pense toujours. Mais Jade ? La voisine ? Pourquoi ferait elle du mal à Jim ? Et quand je pense que je voulais qu'elle séduise Jim pour éloigner Malaïka. Ce que j'ai appris me sidère j’espère qu'elle saura me donner une bonne explication.

       **Flash Back Quelques Semaines plus Tôt**
- Moi : Maître Zabul pourquoi dit tu que cette fois si les poupées ne marcheront pas ?
- Kushi : Oui Maitre explique nous. On a toujours fais usage des poupées vaudou pour faire du mal a nos ennemis et pour avoir des personnes sous notre emprise. Pourquoi cette fois si ça ne marcherait pas ?
- Maitre Zabul : Mes filles, le Diable que nous servons est puissant. Si une voie ne marche pas, il nous en montrera une autre.
(Incantations)
Séraphine, tu ne peux plus contrôler ton mari. Il est sous l'emprise de quelque chose de beaucoup plus grand et de beaucoup plus fort.
- Moi (Surprise) : Comment ça ? Et quelle est cette chose ?
- Maitre Zabul : Il est amoureux.

On a pas pu retenir nos rires.

- Kushi : Grand maitre nous savons déjà qu'il est fou amoureux de Séraphine
- Moi : Mais ça n’empêche pas qu'il me mette toujours des bâtons dans les roues en ce qui concerne notre fils Jim
- Maitre Zabul (sourire au coin) : Votre mari n'est pas, afin, n'est plus amoureux de vous. Je vois ici (pointant du doigt les ossements d'animaux mêlés aux ongles et aux cheveux de Leroy) qu'il voit quelqu'un d'autre.
- Moi (choquée) : Ce n'est pas vrai.
- Kushi : Le maitre vois tout Raphi
- Moi : Leroy serait incapable de m'être infidèle.
- Maitre Zabul : il l'a fait et il le fait toujours. La poupée ne marchera pas.
- Moi : D’accord je vais gérer son cas plus tard.
- Maitre Zabul : Malaïka vous pouvez l'atteindre. Vous pourrez lui faire du mal mais pas avec des poupées. Au travers de ses rêves. Le fait qu'elle attende des jumeaux est bien. Laissez la vivre jusqu’à l’accouchement et nous pourrons faire de l’un des bébés un petit diable. Il causera tout les problèmes du monde a sa mère et sera la cause de la rupture entre ses parents.
- Moi : Humm j'aime ça.
- Kushi : Maitre comment ferons nous pour rendre l'enfant ainsi ?
- Maitre Zabul : quand ils naitront, mettez cette potion dans le biberon de l’un des bébés, et chantez lui ceci, vous direz a sa mère que ce sont des berceuses indiennes, mais ce sont des envoûtements. L'enfant remarquera votre voix, et il n'y a que cette voix la qui l'apaisera quand il sera en pleurs. Ce qui vous donnera largement le temps et les opportunités de l'ensorceler. Le démon que nous mettrons en lui, lui donnera une force inouïe et c'est au travers de lui que vous pourrez atteindre Malaïka. Mais attention..
- Moi : La condition c’est laquelle ?
- Maitre Zabul : Eloignez ces enfants le plus possible de leur grand-mère .
- Kushi : Comment ça ? De Raphi ?
- Moi : tu es bête Kushi il parle de la mère de Malaïka
- Maitre Zabul : elle ne doit pas s'approcher d'eux. Et la deuxième condition, ils ne doivent jamais être baptisé.
- Moi : Je veillerais à cela.
- Maitre Zabul : Tout ceci marchera encore mieux si cette fille ne crois pas en Dieu
- Moi : Ne vous inquiétez pas elle ne crois en rien celle là.
- Maitre Zabul : D'accord.
- Kushi : Et Jim alors ?
- Maitre Zabul (agacé) : Justement j'y venais. Je suis très embarrassé.
- Moi : Pourquoi Maitre ? Mon fils va bien ?
- Maitre Zabul : Je n'ai pas pu l’atteindre comme son père.
- Kushi : Hum
- Maitre Zabul : Mas par contre, ce n'est pas pour les mêmes raisons. Votre fils est déjà sous l'emprise de quelqu'un. Il est sous le contrôle d'une magie très puissante. Et je l'avoue, je n'ai rien pu faire.
- Moi (scandalisé) : C'est Malaïka j'en suis sûre.
- Maitre Zabul : Non il s'agit d'une personne proche de lui, (regardant dans un canaris) non plutôt proche de sa maison, C'est une femme. Une femme froide, méchante et pleine de vengeance.
- Moi : Proche de sa maison ?
- Maitre Zabul : Oui. Jim est coincé entre ses cuisses
- Nous : Hein ?
- Maitre Zabul : Et ce qui lui donne une telle emprise sur Jim c’est le bébé.
- Nous : Les jumeaux ?
- Maitre Zabul : Non. Je vois un troisième fœtus. Jim aura trois enfants, cette femme est enceinte.
- Nous (criant très fort) : QUOI ?
- Maitre Zabul : je vois une femme de poids normal, un teint très très noir et…elle s'appelle Jade. Oui c’est ça Jade. Tout est clair. Elle s'appelle Jade.
- Moi : ce n'est pas possible vous devez faire erreur, Jade est leur voisine . une fille charmante.
- Maitre Zabul : je ne me trompe jamais.
- Kushi : Donc on ne peut rien faire pour Jim ?
- Maitre Zabul : Hélas je ne peux rien.
- Moi : ca ne se passera pas comme ça. Je vais en finir avec elle.
- Kushi : Calme toi ma sœur. Maitre occupe toi de moi.

                           **Retour au Présent**

                          **Alena Jade Koussidem**
- Jim c'est le 13ieme message que je te laisse. Tu te crois malin ? Tu te crois malin n'est ce pas ? Tu oses me poser un lapin. Tu verras ce que tu vas voir. Je vais de ce pas chez toi. Tu me sentiras passer sale porc.

      J'ai dis et je le répète, Alena Jade a toujours ce qu'elle veut. Ce n'est pas un petit modèle comme Jim qui me fera peur. Il n'a jamais fais ça. On se retrouve toujours dans cette hôtel pour se donner une partie de plaisir mutuel. Je ne comprends pas pourquoi il n'est pas venu aujourd’hui. J’espère que mon remède fais toujours effet. Car le marabout m'avait dit que le jour où, animé par ses sentiments véritables, il couchera avec Malaïka, ça annulera mon sort. Et je dois empêcher cela en lui offrant régulièrement mon corps. Et plus je m'offre plus il me désire, et l’appétit est constant de son coté. Au-delà de cela je suis enceinte et je commence aussi a ressentir cette grosse envie de sexe. Et le Salop me pose un lapin, on verra ça aujourd’hui.
J'entre dans mon véhicule et je file chez Jim. J'ai des enregistrements vocaux, des vidéos et des photos tout le nécessaire pour que Malaïka s'en aille. Je porte un T-Shirt H&M super moulant qui dessine sans honte mon joli petit ventre et un Jeans Levis plus tôt décontracté.

Je gare un peu plus loin. je me saupoudre de la poudre magique,ensuite je me prends un peu d'huile magique et je dessine le signe de l’Antéchrist sur mon front. Voilà je suis prête.

Je n'avais pas prévu de descendre chez moi, mais je remarque que quelqu’un est debout, devant mon portail. Je braque mes phares sur l'entrée et …mais…c’est…
Je descends.

- Bonsoir Madame Dina je suis très…

J’ai pas eu le temps de finir ma phrase quand j’ai reçu un gros coup sur la tête, il venait de derrière. Avant de perdre connaissance j'ai entendu « Amenons la » et mes yeux se sont fermés tout de suite après.



           **Malaïka Ermine Koyoli**
- Deux semaines sont passées déjà et je n'en peux plus de cette situation. Je ne dors plus je ne respire plus, je ne marche presque plus. Je suis complètement seule. Je n'imaginais pas ma première grossesse ainsi. J'en arrive même à détester ma vie. Les cauchemars ne s’arrêtent pas, il suffit que je ferme les yeux et je me retrouve dans une sorte de forêt, tout est noir autour de moi et il pleut. Il pleut très fort. Je ne sais pas quoi ou qui, mais je sais que quelque chose me poursuit. J'ai peur, je suis effrayée j’ai peur pour mes garçons. Je cours, sans m’arrêter. Au bout de quelques minutes je me retrouve dans ma maison, il y a des œufs partout. Et tout a coup tout les œufs se cassent et je ressens une douleur extrême au ventre. Je crie j’appelle à l'aide et j'entends le rire d'une femme. A sa voix on sait qu'elle est âgée. Je supplie, je demande à cette femme de me donner son identité et tout ce que j'ai comme réponse c'est : Je t'avais prévenue.
- D'accord Malaïka calme toi. Je t'ai donné des psaumes la dernière fois, est ce que tu les lis ?
- Pas tout les Jours Philippes j'avais mon examen à faire et je suis enceinte, je m'endors facilement .
- Je comprends. Tu es combattue spirituellement. La dernière fois je l'ai ressentie et là tu me le confirmes
- (Triste) Ma mère m'avait dit la même chose
- Écoutes ne soit pas triste ne désespère pas. N'aies pas peur, Dieu veille sur ses enfants. Même si tu t'es éloignée de lui, même si le péché est toujours devant toi, ton Dieu, qui est un Dieu vivant ne t'abandonneras jamais.
- Merci. Qu'est ce que je dois faire Philippes ? Qui m'en veut je n'ai jamais fait de mal à personne. Je ne sais pas quoi faire.
- Ne cherche pas à réfléchir. Pries. Parles en à ton mari et prier ensemble si possible. Je vais te chanter un petit cantique, tu veux bien ?
- (Sourire au coin) Parce qu'en plus tu sais chanter ?
- Je sais faire beaucoup de choses tu sais
- Humm. Vas y chante j’écoute.
- ‘’ Même si, depuis trop longtemps,
   Tu as refusé de lui parler,
   Jésus connais tes sentiments,
   Il est toujours prêt a recommencer
  Même si, des milliers de fois, 
   Son regard tu as évité,
   Angoissé, déchiré, tourmenté
    Vivant dans la culpabilité
  
Refrain : Il te tends la main encore une fois
                Il t'ouvre le chemin
                et te laisse le choix
                Il te tends la main encore une fois
                Jésus voudrait tant
                te serrer dans ses bras (×2)

Même si tu as rejeté
Cette tendre voix
Qui ne cessait d'appeler
Il peut encore te diriger
Souffler a ton oreille
Que tu es pardonne
Ne t’inquiète plus pour demain
Dieu détient la clé de ton destin

Refrain (×2)’’

- (En larmes) C’était trop beau merci tu chantes bien
- (Rire) Au point de te faire pleurer apparemment
- (Rire) Je ne sais même pas pourquoi je pleures.
- Peut être la chanson te parles
- Je sais pas c'est comme ci je regrette tout ce que j'ai eu a faire dans ma vie. Je regrette. J'aurais aimé revenir en arrière et redevenir la petite fille innocente que j’étais dans le passé
- Tu as des remords.
- Oui. Toute petite le dimanche j’étais toujours la première a me lever pour aller a l’église. Maman me mettait mes plus beaux vêtements et me coiffais et je courais pour ne pas arriver en retard au culte d'enfants. J’étais si innocente, j'aimais ma vie, j’étais heureuse. Mais très vite je suis devenue cette…
- Cette Jeune femme belle et courageuse ?
- (sourire) j'allais dire Salope hein.
- Nooon ne dis pas ça.
- Merci Philippes.
- Mais de quoi ?
- D’être la chez moi, alors que t'as surement d'autres choses à faire.
- (Sourire) Ce n’est rien Malaïka. Nous avons tous besoin d'un accompagnateur spirituel. Même moi qui suis pasteur j'ai un accompagnateur spirituel
- Parle moi de toi Philippes.
- Tu veux savoir quoi ?
- Bah tout quoi. Comment un homme aussi beau et jeune se retrouve pasteur par exemple.
- (Gêné) Euh je dois y aller Malaïka
- (Surprise) Mais pourquoi ? J'ai dis quelque chose qui t'as offensé ?
- Non mais je dois y aller.

Ça se voit qu'il dit un mensonge. Bizarre venant d'un pasteur. J'essaie de me lever, malgré mon poids et j'ai eu un coup de fatigue. Je suis aussitôt retombée sur le sofa.

- Mince alors Malaïka Malaïka tu vas bien ?

Il était à genou, il me tenait dans ses bras et je me sentais bien. En fait je me sentais extrêmement bien. Il avait le visage si proche du mien et malgré le malaise je ne pensais qu’à une chose. Oui, vous l'avez deviné. J'aimerais l'embrasser. Je me dis en moi-même que je suis une grosse petasse. Je suis là presqu'à terme , délaissée par le père de mes futurs enfants, et je fantasme sur un pasteur. Un pasteur. Oui Philippes est un pasteur. Mais il est bâtis comme un dieu. Ça saute aux yeux. Je suis une femme, enceinte ou pas j'ai un cœur je ne suis pas responsable de tout ce qui s'y passe.
Après quelques minutes a me tenir dans ses bras je me redresse et je l'embrasse.

Il ne m'a pas repoussé, c'est bizarre. Trop bizarre.

- Philippes ?
- (Sérieux) Ne refait plus ça
- Tu n'avais pas l'air de ne pas aimé hein
- (Sérieux) Malaïka ne refait plus ça. Voici de l’eau et de l'huile d'olive bénie. Oins toi avec cette huile, et bois de cette eau. Verse-en autour de ton lit et autour de la chambre de tes enfants. C’est pour ta protection et …
- Philippes arrête. Je viens de t'embrasser la et tu ne m'as pas repoussé.
- Si tu ne pries pas tout ceci ne marchera pas. Il faut que tu sois consciente du combat spirituel dans lequel tu es engagée. Tes ennemis ne dorment pas, les méchants ne se reposent jamais sache le. Il est possible que tu sois en danger. Le combat est tien, tu dois te battre pour toi, pour ta vie et celle de ta progéniture.
- Et donc on parle pas de ce qui vient de se passer ?
- Je serais toujours disponible pour toi. Mets tes genoux aux sol et prie. Prie très sérieusement. Tu manques d'attention et d’affection ca se voit à des kilomètres. Prie, c’est peut être l'œuvre de tes ennemis tout ce qui t'arrive. Une femme à terme toute seule dans une aussi grande maison ? Prie Malaïka. Moi je ne suis que ton pasteur.
- (Gênée) Si tu le dis.
- Fais pas cette tête, je te laisse prends soin de toi.
- Ouais.

Je me sens stupide. Et le pire c'est qu'il n'a pas tord. Je monte m'allonger et directement après je m’endors.

     
                 ** Jim Karlson Dina**
- Tom : Donc elle a disparue c'est ça ?
- Moi : comme je vous dis là.
- Diklann : ce n'est pas étrange ? Je veux dire, si elle était aussi insistante ce n’est pas étrange qu'elle ne fasse plus aucun signe de vie ?
- Moi : je m'en fou. Ca fait des mois déjà que je suis sous son emprise et durant ce même nombre de mois je n'ai plus touché ma femme. Je ne veux même pas savoir où Alena Jade se trouve.
- Tom : Ce soir essaie un peu de faire l'amour a Malaïka peut être que tu vas bander
- Moi : oui je vais l'inviter a dîner.
- Diklann : Prends soin de ta femme Jim. Les prochains mois seront très éprouvants.  65% des couples se séparent après le premier enfant.
- Moi : je le ferais je vous le promets.
- Tom : Tu promets a qui ? Joue, tu négliges on protèges.
- Moi  (rire) : Regardez qui me parle ?
- Tom (rire) : Je me tape la sœur de Kaïssal hein j’ai oublié de vous dire.
- Diklann : C'était prévisible tu la draguais ouvertement.
- Moi : au fait qui a les nouvelles d'Octave ?
- Diklann : Moi non aucune
- Tom : Il m’a soufflé qu'il est en froid avec ton protégé. Et hier soir Nairobi m'a dit que Kaïssal a quitté la maison.
- Moi : Celle là exagère
- Diklann : je vous laisse. Il faut que je rentre avant que ma femme a moi ne quitte aussi la maison
- Tom : Bonne nuit les mariés.
- Moi :Bonne nuit les gars.

Je suis très heureux ce soir, après des mois et des mois je vais essayer de faire l'amour a mon bébé. Son corps me manque tellement. J'ai envoyé Ngaba à la maison il m'a confirmé qu’elle dormait. Et ensuite j'ai demandé j'ai demandé a ma secrétaire d'envoyer des gens décorer le jardin en mode dîner. Elle a dû envoyé des experts parce que à mon retour tout était nickel. Je suis allé prendre une douche vite fait dans la douche qui est non loin de la cuisine. Pendant que je me lavais j'ai entendu Malaïka poussé un cri très effrayant. Et je suis sorti de la douche en catastrophe. J'ai pris l'escalier par trois marches et j’étais dans la chambre quand elle a ouvert les yeux. Elle était  en sueur et elle tenait son ventre. J'ai cru qu'elle voulait déjà accoucher, et je me suis jeté sur le lit pour la tenir dans les bras.
- Shuut je suis là mon amour, je suis là.
- (En larmes) je n'en peux plus, je n'en peux plus j'en ai marre.
- Calme toi ce n’était qu'un cauchemar.
- (En larmes) c'est le même tout les soirs depuis des mois. Je n'en peux plus.
- Shuuut je suis là.

Elle a subitement arrêter de pleurer et s'est levé du lit. Quand je l'ai vu toute ronde, allant vers le placard non loin des lits des jumeaux que j'ai acheté il y a des mois, j'ai su que cette femme est tout ce dont j'ai toujours rêvé, elle représente mon univers tout entier. Et je crois que je suis prêt. Pas juste pour l'arrivée de mes champions , mais pour la vraie raison de ce diner.

- Que cherche tu Malaïka ?
- (Sérieuse) Jim je n'arrive pas a me baisser. Il y a une bouteille et un bidon d'eau près des chaussures passe les moi
- D'accord bébé. Tiens les voilà.
- (Sérieuse) Jim, je ne sais pas qui, je ne sais pas quoi, mais quelque chose veut s'en prendre à moi, a nos bébés a notre histoire.
- (Surpris) viens assieds toi et explique moi.
- Depuis des mois tu es distant, tu ne me touches pas tu ne me calcules pas. Je suis la enceinte de tes premiers enfants et tu es complètement indifférent. On dirait qu'on m'a effacé de ta tête. Mais je ne t'en veux pas. J’ai parlé aux garçons ils m'ont dit que tu m’aimes toujours et que je ne devais m’inquiéter de rien. Mais tu n'as toujours pas changer. J'ai pris sur moi. Depuis que je suis enceinte, je fais des cauchemars horribles. J'ai des douleurs, des malaises, au début je croyais que c’était normal, mais après avoir parler a maman j'ai compris que non. Ensuite je suis allé à l’église
- Hein ?
- Oui je suis allé a l’église bébé j'ai ressentie ce besoin. Là comme si quelque chose m'appelait la bas. j'ai ressentie la même douleur que je ressens dans mes cauchemars au moment d'entrer dans cette église. Comme si une force voulait que je fasse demi tour. Alors j'ai rencontrer Philippes.
- Qui ?
- Le pasteur Philippes. Il est mon accompagnateur. Il m'a donné des psaumes et il m'a dit que je suis combattu et que tout ce qui m’arrive est l'œuvre du diable. Il m'a chanté « il te tend la main » et j'ai pleuré j'ai compris Jim. Dieu m'appelle
- Euh
- Oui il m'appelle. Et je vais lui répondre. Je suis fatiguée de cette vie de problèmes, de débauch. Je suis aujourd’hui une femme, et dans quelques semaines je serais maman. Je dois vivre une vie meilleure pour mes enfants. Alors je réponds oui, je dis oui à son appel.
- Bébé ?
- Jim, c’est mon combat mais je veux que tu m'accompagnes. Nos enfants sont en danger bébé. (En larmes) maman avait raison je le ressens maintenant, ils ont en danger.
- Je suis là et je t'aime. Je te demandes pardon. Pardon pour mes absences. Pardon pour cette distance, pour ce fossé que j'ai crée entre toi et moi mon amour. Tu es belle tu es ma précieuse fleur. Je t'aime je suis là. Je ferais tout ce que tu veux. Je réalises que nous sommes à moins d'une semaine de l'accouchement et j'ai pas été là pour toi. J'ai pas été bon j'ai tout fais de travers. Je te demandes pardon. Je te promets de toujours te protéger, je vous protégerais quoi qu'il m'en coute. Je ferais tout. Tu me fais le plus beau cadeau que je pouvais espérer dans cette vie. Je te demandes pardon.
- Je te pardonne Jim, et je t'aime aussi plus que tout.
- Comment veux tu que je t’aide ?

Elle m'a présenté le bidon d'eau et m'en a servi un verre que nous avons bu ensemble.

- C'est quoi cette eau ?
- Une eau bénie c'est notre nouvelle eau. Et ça c'est de l'huile d'olive bénie. Nous allons nous oindre avec et j'en mettrais dans la nourriture dorénavant.
- D'accord.
- Ils me cherchent, ils ne me trouveront pas. Jamais.
- Qui que se soit, nous allons nous en débarrasser. Je tuerais quiconque te fais du mal.
- Tu m'as manqué tu sais.
- Viens
- Hein
- Viens suis moi j'ai une surprise .
- (En joie) hummm ça faisait longtemps
- Je vais t'attacher les yeux mon amour, n'aies pas peur.
- D'accord marche doucement j’ai mal aux pieds.
- D'accord.

        Mon cœur battait la chamade, a chaque pas qu'on faisait. Je revoyais tout notre parcours. Je revoyais cette nuit où je l'ai vu pour la première fois. Elle était serveuse a une soirée que j'organisais. Elle était belle et radieuse comme à l’accoutumée. Je revoies tout ses tours en voitures, tout les diner, toutes les disputes, tout les mensonges, tout les matins, son visage a ma gauche. Je suis prêt j'ai toujours été prêt. Il a fallu que Jade me piège pour que je réalise. Que j'aimais cette jeune femme. Je suis prêt, prêt a m'ouvrir, à me montrer tel que je suis réellement. Et je sais, j’ai la conviction qu'elle m'aime, et qu'elle m'aimeras malgré tout. Je suis prêt. Je suis prêt. Je suis prêt.

- Jim où est ce que tu m'amènes ?
- Nous sommes dans le jardin mon amour
- D'accord tu peux m'enlever le foulard ?
- …
- Jim ?
- ….

Elle a eu peur et a enlevé le foulard. Et j'ai pu apercevoir une larme coulée le long de sa joue. Je tremblais mais j'essayais de ne rien laisser paraitre. J’étais là au milieu du jardin décoré de roses rouges et blanches, la piscine scintillait de plusieurs couleurs qui changeaient toutes les 2minutes. Il était minuit et quart, et tout nos voisins étaient a leur balcons leur téléphone en main. En fond sonore, j'ai mis ‘’Certains things de James Arthur ‘’. Tout était presque parfait. J’avais juste besoin d'un oui. A genou devant elle, ou devant eux (rire) j'ai sorti un écrin de la poche.
- Malaïka Ermine Koyoli veux tu m'épouser ?
- (En larmes) J'y crois pas bébé j’y crois pas
- (Effrayé) …
- OUIIIIIIIIIIIIII
- Merci bébé merci.

Je lui ai passé l'anneau muni d'un caillou gros comme elle les aime. Et elle m'a embrassé. Tout les voisins se sont mis a applaudir comme un seul homme et moi j’étais l'homme le plus heureux. On s'est longuement embrassé et j’ai senti une force me quitter, comme un gros coup de fatigue. Malaïka a proposé qu'on aille se coucher et une fois dans la chambre, malgré la fatigue on a fait l'amour jusqu'au petit matin.

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