23. Bonne année

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Nous avons tous dans la vie ces moments où nous doutons de nos choix, de qui nous sommes et de tout ce qui nous entoure. Ces moments où, comme une gifle, la vie décide de nous jeter notre vécu au visage. Des passés sombres, nous en avons tous, c'est clair. Mais ne nous n'avons pas tous la même capacité à aller de l'avant, ça aussi c'est très clair. Malaïka, avait décidé d'oublier sa vie passée, mais à chaque fois, à la moindre opportunité, la vie le lui rappelait. Elle n'avait pas fait les meilleurs choix. Et elle ne l'avait pas compris. Quand bien même elle a eu l’occasion de tout dire, de tour avouer, elle ne la pas fait. A chaque fois elle avait un nouveau mensonge, une nouvelle histoire, une nouvelle raison. Il n'y a aucun fondement possible avec le mensonge. Comme on dit chez nous, « le mensonge a les courts pieds ». Qui pouvait blâmer Jim, vous peut être ? Un homme qui, par amour, pour une femme, accepte ses mensonges. Un homme qui pendant plus d’un an et demi de relation, n'a jamais vu la maison dans laquelle vit sa copine. Un homme qui, cède au moindre caprice de sa dulcinée. Cet homme là, qui se met à dos sa mère pour sa petite amie. Oui, Jim était l'homme qui, même après avoir su qu'au début il était le mougou (homme avec qui on sort pour de l'argent) de Malaïka, a quand même maintenu sa décision de faire sa vie avec elle. Qui peut le juger s'il décide de faire une pause, après avoir su pour elle et Marc-Arthur ?
Alors, Malaïka s'en est allée. Sans demander son reste, elle est partie. Les larmes aux yeux, l’estomac noué, elle est partie.

               **Malaïka Ermine Koyoli**
*Dans la maison de Mina*
- Mali Weeeh toi aussi mange un peu nor akieh
- Je n'ai pas faim n'insiste pas s'il te plaît.
- Ma copine faut manger ton homme et toi vous allez vous remettre ensemble, c'est moi qui te le dis.
- Hum…Gère tes problèmes avec Marc et Octave laisse moi
- Ah Zamba excuse moi pardon.
- Je sais pas quoi faire si Jim et moi on se sépare.
- Tu reprends ta vie à zéro.
- Mina ma vie avant Jim n'avait aucun sens, j’étais à moins zéro.
- Il y a toujours un sens à tout, il suffit juste de vouloir le voir.
- J’étais comme il le dit si bien, une prostituée
- Et alors ? Lui il est clean ?
- Apparemment oui.
- Pardon mange hein. Les hommes n'en valent pas la peine.
- Je t'admires tellement Mina.
- Pourquoi ça ?
- Tu viens de retrouver l'homme qui a failli mettre fin a tes jours et ce à cause de ton petit ami actuel qui t'a trahi et tu es si calme Mina.
- Ah tu veux que je fasse quoi
- …
- Je ne vis plus pour moi-même mais pour ma fille. Et je n'ai pas le temps de pleurer pour un homme ou parce que les choses vont mal. Tu dois apprendre Malaïka que dans cette vie rien n'est éternel. Quand tu tombes tu te relèves et tu avances.
- En d'autres termes ?
- En d'autres termes l’école reprend après demain, on a un examen, faut se bouger.
- Et nous sommes même le dernier jour de l'année.
- Voilà. Nous devons prendre de nouvelles résolutions pour l'année à venir.
- D'accord, merci pour tout Mina t’es une vraie
- De rien. Aller mange ton repas.
- OK.
- Cléo s'est endormie je vais te la laisser quelques heures. Je dois aller quelque part.
- Chez Marc je sais.
- Je vais juste prendre les médicaments de ma fille.
- Si tu le dis

                      **Bankono Marc-Arthur**
Ça fait plus de quatre heures que je cherche Mina. Je suis épuisée, en colère, dégouté, triste. Comme on dis par ici, tout me fait. Je me suis arrêté au « Cheval blanc », un snack bar. J'ai déjà vidé douze bouteilles de Booster, et ma vie est toujours la même. Je ne pourrai pas vivre sans Mina et Cléo. Non, ce n'est pas envisageable. Elle m'a redonné goût à la vie. J'ai une raison de vivre à présent je ne peux pas, je ne veux pas les perdre.
Je reçois un appel d'Octave. Mon cœur s'est mis à battre la chamade. On aurait dit que je craignais qu'il m’annonce une mauvaise nouvelle. Je décide donc de décrocher.
*Au téléphone*
- Marc ?
- Oui Octave.
- Comment tu vas ?
- (Presqu'en larmes) Elle est partie je vais mal.
- Marc. Pourquoi tu as fais ça ? Je veux dire qu’il est clair que Tu étais au courant que j’étais le père de cette Petite. Bref tu étais au courant de toute l'histoire quoi...
- Oui j’étais au Courant Octave. Mais il lui a fallu tellement d’efforts pour se confier à moi. Et le jour où elle l'a finalement fait je me suis rendu compte que l’être qu’elle déteste le plus au monde est un ami à moi. On avait tellement progressé je ne voulais pas qu'elle parte ou qu'elle se méfie de moi parce que j’étais ami avec toi.
- Je vois. Mais on peut dire que le moment a été mal choisi pour la présenter au groupe.
- Oui je suis désolé. Je ne me doutais pas que tu nous invitais pour annoncer tes fiançailles et la venu du bébé.
- Ouais je sais. Bref Marc, va à Deido. Plus précisément à bonateki, juste après la paroisse EEC, tu demandes la résidence Nassi.
- Elle y est ?
- Je ne sais pas. Mais c’est sa maison familiale, on ne sait jamais.
- Okay merci beaucoup
- De rien. Au fait Marc…
- Oui…
- Pour la petite, euh qu’est ce que je dois faire ? Euh elle va au moins déjà à l’école ? Je sais pas y a-t-il quelque chose que je puisse faire ?
- (agacé) Non je ne crois pas. Mais bon je ne suis pas le mieux indiqué pour parler de ça.
- D’accord.
- Bonne journée Octave.

Qu'est ce que je dois faire de cette information ? Si j'y vais et que Mina n'y est pas, je lui donnerai une autre raison de m'en vouloir. Mais si je n'y vais pas je serais toujours sans nouvelles d'elle.
Au bout de 30minutes, quand je terminais ma 14ème bouteille de Booster, je reçois un appel de Mina. Je m'empresse de décrocher.
*Au téléphone*
- Ma chérie ? Ma boule d'amour s'il te plait dis moi où tu es ?
- Je suis chez toi, viens ouvrir je veux récupérer nos affaires.
- Bébé tu n'as pas besoin de faire ça s’il te plait. On peut en parler.
- Soit là dans une dizaine de minutes
- okay j'arrive.

Je règle la note rapidement, et c’est en titubant que j'ai réussi à sortir du bar. Heureusement pour moi Jim m'a prêté sa voiture. Mon pote Didier, le barman, a tellement insisté pour que je ne conduise pas. Selon lui je suis bourré. Apres lui avoir dis au revoir, Je monte et je mets la vitesse maximale. Tout ce que je veux c'est de la voir et de la toucher. Je ne vois qu'elle, non en fait j'ai la vue qui se brouille. Je n'entends plus les klaxons des autres voitures, je grilles tout les feux, tout ce que je veux c’est ma Mina. C’est elle et personne d'autre. Je roule, je roule très vite, je roule trop vite. J'ai une envie soudaine de vomir. Mais je n'ai pas le temps de m’arrêter, mon âme mon cœur mon esprit, réclame Mina. Ma vue se brouille d'avantage. J'entends des cris à gauche et a droite je ne sais pourquoi. Ma vue est brouillée. J’ai a peine eu le temps de me frotter les paupières, et voilà que, les vitres se brisent, les passants crient, d'autres pleurent, d'autres filment la scène, et, moi, ma seule pensée à ce moment est que je ne verrai plus jamais Mina, son sourire, ses lèvres, ses yeux, que dalle. Tant de fois j'avais imaginé ma mort, et celle si n'en faisait pas partie, écrasé par un Camion un 31décembre a 21heures.

               **Octave Karim Stern**
Tout le monde est enfin parti, Kaïssal s'est enfermé dans la salle de bain, et moi assis de l'autre coté de la porte je vide mes bouteilles de vin. Elle ne veut pas me voir, elle ne veut pas me parler. Je n'ai jamais su comment dissuader les gens, comment supplier, rien de tout ça. Je ne sais pas le faire. Mais quand j'essaie j’ai horreur de me faire jeter. J'en veux à Marc, il aurait pu venir m'en parler quand il a su l'histoire. Mais il n'a rien fait. Je comprends pourquoi il était mystérieux à chaque fois qu'on parlait de sa copine, et pourquoi il ne voulait la présenter à personne. Et Mina, mon Dieu, Nassi Mina. Après tout ce temps, c'est aujourd’hui qu'elle me crache son venin au visage ? C'est vrai que j'ai déménagé mais, je suis une personnalité influente dans ce pays. Je ne suis pas si dur à trouver bon sang. Elle aurait pu se pointer a mon bureau et me dire tout ce qu'elle avait dans le ventre. Pourquoi avoir attendu si longtemps. Et cette petite Fille, ça m'a un choc. Elle est tellement belle, si innocente et charmante. On aurait dit moi tout petit, avec sa touffe de cheveux, ses joues et sa peau si claire. J'aurais souhaité faire partie de sa vie. La seule raison pour laquelle je n'ai pas chercher à savoir où Mina était, est parce que ce soir là, elle est sortie dans un sale état et je n’étais pas sur que le bébé allait survivre. Tout ça me rend malade. Et moi qui était prêt a prendre un nouveau départ, merci bien la vie.

*Kaïssal sort de la douche*
- Laisse moi passer Octave
- Vas y passe mon amour
- Hum…
- On peut parler ?
- je suis épuisée. Tu as vu les clés de mon appartement ?
- De quel appartement tu parles ?
- Mon appartement Octave, chez moi, ma maison.
- (Lui tenant le bras) Ta maison est ici tu le sais
- Lâche moi, Enlève tes sales pattes de moi sale monstre.
- (Rire) Okay je te laisse.
- ….
- Tes clés sont sur la commode a coté de la porte centrale.
- Et c'est tout ce que tu as à me dire ?
- Oui le monstre n'a plus rien à dire tu peux t'en aller. Ne sort pas juste de la ville avec mon enfant dans le ventre.
- (rire) Octave tu t'entends parler ? Tu n'as pas pu t’occuper de ta première fille et là tu veux prendre soin de mon enfant ? Tu vas aussi me tabasser ? Comme tu l'as fais avec l'autre petite fille.
-(agacé) Si tu ne sors pas tout de suite, ça va mal se terminer tu me suis ?
- Chasser le naturel et il revient au galop, dit on.
- je m'en fou de toi. Dis ce que tu veux de moi. Tu te crois meilleure que moi peut être ? Tu te crois clean peut être ? Au début de notre relation je t'ai parlé de Mina je t'ai parlé de sa grossesse, je t'ai dis ce qui s'est passé. Tu m'avais dis de la chercher. A plusieurs reprises tu m'as demandé de chercher si le bébé avait survécu. Toi Kaïssal tu me la demandé. Et aujourd’hui elle se pointe avec ma fille et..
- (agacé) Ta fille ? ouais c'est ça…
- oui ma fille. Ma fille. Celle la que tu me demandais de chercher. Elle est la, elles sont revenues et je vais..
- tu ne vas rien du tout Octave. Les situations sont différentes, aujourd’hui je suis enceinte et je suis avec toi. On a qu'à aller chez toi à Londres ou je ne sais où. Allons nous en loin de tout ça.
- (Rire) Les femmes vous êtes des diables. Aujourd’hui tu as ton enfant dans le ventre et l'autre enfant ne compte plus c'est ça ?
-….
- Écoutes Kaïssal. J'essaie de faire les choses bien okay ? Je ne m'attendais pas à ça non plus. Regarde moi, Regarde moi Kaïssal. J'ai une gueule à avoir deux enfants ? J'essaie de faire les choses bien. Ne me complique pas les choses, reste s'il te plaît.
- Qu'est ce qui va se passer maintenant ? Tu vas te remettre avec elle ? Tu seras le père de l’année ?
- Ne dis pas de bêtises. Elle est avec Marc, tu le sais.
- Je suis fatiguée laisse moi dormir.
- Je t’aime
- Bonne nuit.
*Sonnerie du téléphone d'Octave*
- Tsuips on ne peut pas avoir la paix ici.
Karim, Karim
- Oui
- Ton téléphone sonne
- Okay.
*Au téléphone*
- Oui bonsoir
- Bonsoir j'aimerais parler à Monsieur Stern Octave s'il vous plaît
- oui c'est moi qui es ce ?
- Vous êtes l'un des derniers numéros à avoir appelé un monsieur qui a été victime d'un accident ici au feu rouge Bessengue
- (Surpris) De qui s'agit t-il ?
- Sa voiture a l’immatriculation LT XXX XX
- Non pas possible c’est Jim, C'est Jim Karlson Dina. Amenez le a l’hôpital saint Monique c’est celui de son père.
- D'accord monsieur.
- Je vous y rejoins tout de suite.
- D'accord.
Ce n'est pas possible. Jim a eu un accident je dois appelé sa femme. Je décide donc d'appeler Malaïka mais elle ne décroche pas j'appelle ensuite Diklann et Tom et on se donne rendez vous à l’hôpital. On peut dire que cette journée est digne d'une journée de fin d'année.

                   **Jim Karlson Dina**
*Au téléphone avec Maman*
- Jim vient passer cette dernière journée de l'année avec nous, avec ta famille s'il te plaît.
- Maman je n'ai pas envie de voir du monde. Je te connais avec tes soirées de fin là, il y a toujours trop de monde.
- Ton père m'a interdit d'inviter des gens. Je suis ici comme sa prisonnière Jim. Je n'ai plus droit a la parole je t'assure
- Ca va lui passer ne t’inquiète pas.
- Viens a la maison chéri. Je suis même prête a supporter Malaïka juste pour que tu viennes mon chéri.
- ….
- Jim, allô Jim ?
- oui maman je suis là.
- Tu viendras alors ?
- Oui je viendrais dans une heure.
- D'accord. Mon chéri tu es notre plus beau cadeau papa et moi on t'aime fort.
Je raccroche et je continue de boire mes bières. J'avoue l'embrouille avec Malaïka m’affecte beaucoup. Elle venait à peine de partir mais je ressens déjà un très grand vide. Je sais que j'ai été dur, mais comme on dit qui aime bien châtie bien. Elle ne peut plus continuer de se leurrer ainsi. Dans la vie on doit accepter son passé pour mieux affronter son avenir, c'est ainsi et pas autrement. Mais je l’aime, Dieu sait que je l'aime. C’est vrai que je ne suis pas Clean mais je ne peux rien lui dire. Elle n'a pas assez de force mentale pour le supporter. Elle me verra comme le monstre que je ne suis pas.
*Sonnerie de téléphone*
- Oui Bonsoir
- Bonsoir Jim c’est Alena Jade
- Bonsoir comment vas-tu ?
- Bof ce n’est pas la grande forme et toi tu vas bien ?
- Oui ça va
- Alors euh, j'appelais parce que j'ai fais tout un dîner et ma famille a rater son avion a cause des tempêtes de neige…
- Ah oui l'hiver de l’autre coté…tu ne m'as jamais parler de ta famille Jade.
- je suis de l'autre coté de la rue vient et on parlera autour du dîner.
- Jade c'est gentil de ta part, mais je suis bourré, ma petite amie est partie de la maison et ma mère m'attend pour son diner de Saint Sylvestre.
- Jim, je t'attends…
- …
- Je viendrais te chercher moi-même sinon…
- Jade ce n'est pas que je ne veux pas mais, je suis très désagréable quand je suis bourré.
- Tu pousseras juste le portail il n'est pas fermé
- (Rire) Tu es têtue ?
- (Rire) Grave.
- okay à tout à l'heure.

                 **Malaïka Ermine Koyoli**
Je me suis endormie sans m'en rendre compte. Je dors beaucoup ses derniers temps, et je me sens toute frileuse. Mina est partie depuis a peine une heure mais elle est déjà de retour.
- Hey Mina
- C’est un idiot un menteur je n'aurais jamais dû lui faire confiance
- Oh oh calme toi Et respire
- Je l'attendais, je n'allais même pas pour mes affaires je voulais juste le voir. J'imagine qu'il a eu une journée difficile parce qu’il ne savait pas où je me trouvais.
Je suis donc allé chez lui pour qu'on parle de tout ça, il m'a dit qu'il venait. Il a dit qu'il arrivait Malaïka mais il m'a une fois de plus menti. J’étais devant sa porte comme une folle..
- Attends un peu Djanko ?
- Arrêtes de l'appeler ainsi il s'appelle Marc bon sang.
- Calme toi ne me crie pas dessus. Calme toi et parle posément.
- Désolé. Je suis allé chez Marc mais il n’était pas là et j'avais laissé mes clés ici. Du coup je l’ai appelé il s'est mit à me demander pardon et il a dit qu'il arrivait. Mais il n'est pas venu.
- Marc, ne ferait jamais ça. Il t'aime Mina arrêtes.
- Il avait l'air si mal. Je me fais du soucis
- Attends je vais l'appeler.
- Okay
- Oh mais j'ai 29 appels en absence.
- 29 ??
- Oui je te dis.
- De qui ?
- Euh de Tom, Octave, Lisa, Diklann et d'un numéro inconnu.
- Rappelle les

Je rappelle Tom, et ce qu'il me dit a l'effet d'une bombe sur moi. Je lâche tout de suite le téléphone et je m'effondre.

- Mali qu'est ce qui ne va pas ?
- …
- Qu'est ce qu'il t'a dit ?
- (En larmes) Jim a eu un accident sa voiture a été percuté par un camion. Les garçons se rendent à l’hôpital Saint Monique.
- Mon Dieu.
- Soit forte lève toi et …

Elle n'a pas eu le temps de terminer sa phrase, j'ai couru aux toilettes vomir. J'ai vomi presque tout les organes de mon corps. Depuis ce matin c’est la troisième fois.
- Mina je crois que je suis malade…
- Je ne crois pas non
- Allons à l’hôpital, je dois être aux cotés de Jim
- Dis juste en passant tu te rappelles de ta dernière date de menstrues
- De ?
- De règles
- Je ne m'en rappelle pas Mina bon sang allons voir Jim.
- Pfff du coup on parle plus de Marc c'est ça ?
- Mina s'il te plait…
- Okay okay allons y.

Nous sommes allés à l’hôpital et tout au long de la route je n'avais qu'une seule prière, que Jim soit en vie.


               **Jim Karlson Dina**
- Ton dîner était délicieux Alena
- Merci
- Alors dis-moi ce qu'une jeune femme belle, et jeune fait toute seule dans une si grande demeure.
- Viens allons dans le salon
- d'accord.
- J'ai trop mangé je vais me changer et mettre un vêtement plus léger.
- Okay je t'attends
- Okay je Reviens.

Je suis impressionné par sa maison. Elle si belle et si propre. Je me m'assieds dans un petit salon qui donne sur le jardin arrière de sa maison. Son jardin est magnifique et digne d'un conte de fée, des lumières partout, des sapins Blancs très bien décorés et la piscine qui change de couleur toutes les dix minutes. Je regarde cette piscine et je pense directement a Malaïka, ce soir là après le procès où je l'ai presque noyé alors que maman nous avaient enfermés dehors. Je n'ai pas le droit de la traiter ainsi. Elle aussi a déjà beaucoup supporté à mes cotés en plus de deux ans. Je me sens subitement mal d’être ici alors que Malaïka vient à peine de quitter la maison. Je décide alors de m'en aller quand je  tombe sur Alena qui vient d'entrer dans le salon.
- Ça va ? J’ai pas été longue ?
- Non pas du tout.
- D'accord.
- Tu es presque nue Jade
- J’ai chaud c'est pour cela.
- Ta Clim est à 16 donc techniquement il ne fait mas chaud ici.
- Jim, je..
- Ça ne marchera pas Alena Crois moi.
- (Gênée) De quoi tu parles ? 
- Tu sais de quoi je parle. Tu n'es pas une enfant.
- Okay si tu parles de ce que j'espere, ça ne déranges pas Jim.
- J'aime ma femme
- Tu n'as pas d'alliance sur le doigt a ce que je vois.
- J’aime ma femme Jade
- …
- Tu veux quoi de moi.
Elle se rapproche de moi et retire son mini peignoir. Je découvre alors le corps nue d'une Jade plus chaude que volcan.
- Donne moi ta main Jim
- …
- Aller vas y donne la moi
- (Rire) Jade bonne soirée et bonne année par anticipation.

J’étais presque surpris par son calme. Une autre m'aurait suivi et m'aurait supplié de rester. J'étais presque arrivé a la porte centrale quand je l'ai entendu gémir. Non je ne rêve pas elle gémissait. Elle gémissait si fort que sa voix résonnait dans toute la maison.
J'ai voulu partir, j'ai voulu ouvrir la porte. Mais je ne suis qu'un homme. J’étais curieux de savoir pourquoi elle gémissait autant. J'ai tourné mes talons et je suis retourné au salon.
Elle était assise sur le sofa, les jambes écartés. Elle avait un gode à la main. Elle avait le regard droit sur moi, comme si elle savait que j'allais revenir. Elle se redresse et, après avoir mis une grosse quantité de salive sur le gode, elle l'a mis, d'un coup dans son vagin qui m'avait l'air de mouillé énormément. Elle a fermé les yeux, et s'est mise a prononcer mon prénom
- Jim, Jiiim
- Jade il faut que tu arrêtes
- Jim Oooh Jim. Je suis certaine que t'en a une plus grosse.
- Jade..
- Oui Jim..
- Retire le gode
- Je le savais chéri. Rapproche toi je suis à toi
- Ferme la je te baise et je m'en vais.
- Comme tu veux mon Prince.

Je l'ai prise dans cette même position et ensuite elle m'a fais une bonne sucette. Je lui ai défoncé la gorge et elle m'implorait de continuer. A minuit pile, son horloge a fait un drôle de son qui m'a fait sursauté, je me suis ensuite retiré de sa bouche après lui avoir versé toute ma semence dans la gueule. Elle est resté sur les genoux comme un gentil petit chiot qui attendait les ordres de son maître. Et là, Malaïka m'a appelé sûrement pour me souhaiter bonne année. J'ai préféré ne pas prendre. Peut être je me sentais mal après avoir couché avec Jade. Les appels qui ont suivi m'ont semblé bizarre. C’étaient ceux de Diklann, Tom et Octave dans cet ordre. J'ai décidé de rappelé Malaïka. Elle était en larmes, je ne l'entendait pas, il y avait des bruits dans le fond, et au bout de quelques secondes, j'avais Tom à l'autre bout du fil. Je n'ai pas compris grand-chose.
- Tom qu'est ce qui se passe ? Pourquoi tu es avec Malaïka ?
- Jim où es tu ?
- Je suis a la maison pourquoi ?
- Marc a eu un accident, il a été percuté par un camion.
- (Choqué) Non ce n'est pas vrai.
- Si ça l'est. Et il était au volant de ta voiture on a tous cru que c’était toi. Une fois a l’hôpital on nous a donné ses papiers et nous avons alors compris. Il parait que tu lui avait prêter ta voiture
- (Très choqué) Oui oui en effet mais je ne comprends rien comment ça a pu arriver.
- Nous sommes tous à l’hôpital Saint Monique.
- Tous ?
- Oui ta femme, la femme de Marc, le couple Mouyemo, moi, Octave et deux femmes qui travaillent chez Marc
- Okay je serais là dans 10minutes.

*M'adressant à Jade*
- Bonne année Alena ce fût un plaisir
- On se voit plus tard ?

Je suis sorti sans lui répondre. Je me sens si mal. Moi j’étais là à baiser la voisine pendant que mon ami se faisait écraser par un camion. Ils sont tous près de lui sauf moi. Je suis bien un con.
Je traverse la rue. Et je prends une autre voiture a moi et je donne des consignes au gardien de ne laisser personne entrer. Vingt minutes plus tard j’étais a l'hôpital.
- Malaïka (courant vers moi): Oh bébé j'ai eu tellement peur j'ai eu tellement peur.
- Calme toi je vais bien
- Malaïka : je ne sais pas ce que j'aurais fais si quelque chose t'arrivais
- Je vais bien Chérie je suis la.
- Malaïka (en larmes): Marc il …

Elle s’est arrêté sûrement parce que notre dernière dispute avait pour sujet ce même Marc.

- Vas y parle ne t’inquiètes pas
- (pleurant plus fort) Il va maaal Jim
- Mina (en larmes) : Jim merci d’être venu
- De rien Mina. J'ai prévenu mon père et on s'occupera très bien de lui tu peux en être sûr.
- Mina (triste) : Merci beaucoup. Je vous remercie tous d’être venu.
- Octave : De rien c’était notre ami
- Mina : Parle pas de lui au passé, en plus je t'ai pas causé. Tout ce qui arrive est de ta faute sale ordure
- Tom : on se calme s'il vous plait ce n'est ni le lieu, ni le moment.
- Lisa : Calme toi ma chérie. Tout ira pour le mieux.
- Diklann : C'est un homme fort notre Marc
- Jim (en larmes) : Oui c’est un homme fort.
- Mémé Calixte (tétanisé) : Ah Yéhovah Loba (Seigneur Dieu)
- Mina : Mémé qu'est ce que tu as ?
- Tom (s’adressant à moi) :  Jim pourquoi la maman là te regarde comme ça ?
- Je ne sais pas. Qui est elle ?
- Malaïka : elle travaille chez marc apparemment.
- Mémé Calixte (s'approchant de moi) : mon fils qui..qui est tu ?
- Euh Bonsoir madame moi c'est Jim un ami à Marc
- Mina : Mémé Calixte qu'est ce que tu as on dirait que tu as vu un fantôme.
- Mémé Calixte : Karla, Karla, karla..
- Lisa : Madame vous devriez vous asseoir vous avez l'air fatigué.
- Mémé Calixte (s'adressant encore à moi) : Jim, c'est Jim n'est ce pas ?
- Oui Madame je m'appelle Jim
- Mémé Calixte : tu ressembles trait pour trait à ma petite sœur décédée. Tu lui ressembles tellement mon Dieu. J'ai failli succombé en te voyant.
- Et qui est votre petite sœur ?
- Mémé Calixte : Elle s'appelait Karla, Karla Dikomo
- Malaïka (s’adressant à moi): Chéri n'est ce pas le nom que ta mère avait prononcé quand elle était bourré l'autre soir ?
- Euh non je ne crois pas.
- Malaika : j'aurais juré avoir déjà entendu ce nom.
- Mémé Calixte : Voici une photo d'elle je l'ai toujours dans mon porte feuille.
- Octave : eh merde.
- Lisa : Non mais…
- Tom : Mama Sarah Jim, c’est ta photocopie
- Malaika : Mince Alors
- Diklann : Mais Jim tiens regarde
- (Déboussolé) Non merci je ne veux pas.
Madame Calixte ou je ne sais quoi nous sommes ici pour Marc s'il vous plaît ne perdons pas de vue cela, n'est ce pas Mina
- Mina : Oui merci Jim
- Voilà. Peut être cette femme me ressemble ou je lui ressemble mais ce n'est qu'une coïncidence. S'il vous plaît, ne nous égarons pas. Prions plutôt pour Marc qui se bat pour sa vie.
- Tous : D'accord.

Évidemment je ne pensais pas un traitre mot de tout ceci. Parce que Malaïka a raison, ma mère avait bel et bien prononcé ce nom. Et je me rappelle que ce même soir, sous la douche, Malaïka avait fait une sorte de lien entre les prénoms « Karlson » et « Karla ». Mais je ne veux pas y penser je ne veux pas y penser. non, ce à quoi je pense ne peux tout simplement pas être vrai. Mes parents m'aiment trop pour me cacher une telle chose.

MalaikaWhere stories live. Discover now